Abidjan - Une Alliance régionale a été mise en place pour le suivi de l’adhésion du Maroc à la CEDEAO au terme de deux conférences organisées à Dakar et Abidjan.
Dans une déclaration conjointe, sanctionnant les ateliers de réflexion et la conférence d’Abidjan, vendredi, les parties prenantes, l’Institut Amadeus et ses partenaires régionaux, l’Initiative de prospective agricole et rurale, et le Centre ivoirien de recherche économiques et sociales (CIRES) ont confirmé l’intérêt fort dans la région pour l’adhésion marocaine mais aussi la pertinence d’une démarche d’explication et d’approfondissement sur les avantages et les défis qu’elle pose à la fois au Maroc et à la CEDEAO.
Cette alliance régionale pour le suivi et l’adhésion du Maroc à la CEDEAO aura pour vocation de produire des réflexions sur les complémentarités économiques, sur les enjeux de droits et de protection de la circulation des personnes, ainsi que sur les impacts macroéconomiques et les conséquences sur les flux logistiques et le commerce ouest-africain.
L’Alliance et les comités conjoints bilatéraux appellent les Etats membres et le Maroc à faire preuve d’ingéniosité pour définir un processus de négociations ouvert sur les tous les acteurs afin de renforcer l’esprit d’une CEDEAO des peuples qui prenne en compte les spécificités nationales de l’ensemble des parties.
Les parties à la négociation sont appelés à imaginer un cadre de négociation organisé en phases transitoires, capable de préserver les acquis communautaires dans une CEDEAO à 16. Cet élargissement au Maroc de la CEDEAO pourrait en outre constituer l’occasion d’un approfondissement des politiques communautaires.
L’Alliance souhaite élargir cette initiative aux pays anglophones de la CEDEAO, et annonce l’organisation prochaine d’activités conjointes avec des centres de recherche partenaires au Ghana et au Nigéria avec le soutien de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc.
Après l’accord de principe, acquis politique, exprimé par les chefs d’Etats de la CEDEAO au sujet de l’adhésion du Maroc, lors du sommet de Monrovia en juin 2017, des réflexions ont été engagées afin que les sociétés civiles ainsi que les représentations patronales et syndicales puissent s’approprier les enjeux de cette adhésion de manière éclairée et objective.
(AIP)
kkf/tm
Dans une déclaration conjointe, sanctionnant les ateliers de réflexion et la conférence d’Abidjan, vendredi, les parties prenantes, l’Institut Amadeus et ses partenaires régionaux, l’Initiative de prospective agricole et rurale, et le Centre ivoirien de recherche économiques et sociales (CIRES) ont confirmé l’intérêt fort dans la région pour l’adhésion marocaine mais aussi la pertinence d’une démarche d’explication et d’approfondissement sur les avantages et les défis qu’elle pose à la fois au Maroc et à la CEDEAO.
Cette alliance régionale pour le suivi et l’adhésion du Maroc à la CEDEAO aura pour vocation de produire des réflexions sur les complémentarités économiques, sur les enjeux de droits et de protection de la circulation des personnes, ainsi que sur les impacts macroéconomiques et les conséquences sur les flux logistiques et le commerce ouest-africain.
L’Alliance et les comités conjoints bilatéraux appellent les Etats membres et le Maroc à faire preuve d’ingéniosité pour définir un processus de négociations ouvert sur les tous les acteurs afin de renforcer l’esprit d’une CEDEAO des peuples qui prenne en compte les spécificités nationales de l’ensemble des parties.
Les parties à la négociation sont appelés à imaginer un cadre de négociation organisé en phases transitoires, capable de préserver les acquis communautaires dans une CEDEAO à 16. Cet élargissement au Maroc de la CEDEAO pourrait en outre constituer l’occasion d’un approfondissement des politiques communautaires.
L’Alliance souhaite élargir cette initiative aux pays anglophones de la CEDEAO, et annonce l’organisation prochaine d’activités conjointes avec des centres de recherche partenaires au Ghana et au Nigéria avec le soutien de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc.
Après l’accord de principe, acquis politique, exprimé par les chefs d’Etats de la CEDEAO au sujet de l’adhésion du Maroc, lors du sommet de Monrovia en juin 2017, des réflexions ont été engagées afin que les sociétés civiles ainsi que les représentations patronales et syndicales puissent s’approprier les enjeux de cette adhésion de manière éclairée et objective.
(AIP)
kkf/tm