L’acteur ivoirien Guy Kalou, maintenant réalisateur grâce à son premier film « Kamissa », pense avoir trouvé la parade pour rehausser l’image du cinéma local et le faire adopter par les ivoiriens.
Ce, en lançant un cri de cœur au Directeur Général de la Radiotélévision Ivoirienne (RTI), Amadou Bakayoko afin de mettre sur pied « RTI Cinéma » pour la promotion des films ivoiriens.
« Le cinéma ivoirien est en plein essor. Il y a une vraie émulation au niveau de la jeunesse parmi laquelle certains veulent être cinéastes, acteurs. Cependant, il manque l’adoption des films ivoiriens par la population ivoirienne. Dans certains pays comme le Nigéria ou le Burkina, ce sont les films nationaux d’abord. Ici, les blockbusters étrangers font plus d’entrées et coûtent plus chers au cinéma que les films ivoiriens » dépeint-il.
Pour lui, il faut donc un système d’aide aux films qui sortent pour leur communication : « Quand on veut faire un bon film on y met tous nos moyens et c’est compliqué pour la promotion. Dans le temps, il y avait RTI Music qui permettait aux artistes, avec moins d’un million de francs CFA d’avoir un certains nombre de spots sur la première chaîne. Je lance donc un cri de cœur au DG de la RTI qui fait déjà beaucoup pour le cinéma, afin que soit créée une sorte de ‘’RTI Cinéma’’ qui va offrir des packages aux cinéastes pour la promotion de leurs films. »
Notons que « Kamissa », le premier film de Guy Kalou en tant que réalisateur sort ce 30 mai au Palais de la culture. La sortie du film est jumelée à la sortie du roman du même titre écrit par son épouse, Victoire Kalou.
P. R.
Ce, en lançant un cri de cœur au Directeur Général de la Radiotélévision Ivoirienne (RTI), Amadou Bakayoko afin de mettre sur pied « RTI Cinéma » pour la promotion des films ivoiriens.
« Le cinéma ivoirien est en plein essor. Il y a une vraie émulation au niveau de la jeunesse parmi laquelle certains veulent être cinéastes, acteurs. Cependant, il manque l’adoption des films ivoiriens par la population ivoirienne. Dans certains pays comme le Nigéria ou le Burkina, ce sont les films nationaux d’abord. Ici, les blockbusters étrangers font plus d’entrées et coûtent plus chers au cinéma que les films ivoiriens » dépeint-il.
Pour lui, il faut donc un système d’aide aux films qui sortent pour leur communication : « Quand on veut faire un bon film on y met tous nos moyens et c’est compliqué pour la promotion. Dans le temps, il y avait RTI Music qui permettait aux artistes, avec moins d’un million de francs CFA d’avoir un certains nombre de spots sur la première chaîne. Je lance donc un cri de cœur au DG de la RTI qui fait déjà beaucoup pour le cinéma, afin que soit créée une sorte de ‘’RTI Cinéma’’ qui va offrir des packages aux cinéastes pour la promotion de leurs films. »
Notons que « Kamissa », le premier film de Guy Kalou en tant que réalisateur sort ce 30 mai au Palais de la culture. La sortie du film est jumelée à la sortie du roman du même titre écrit par son épouse, Victoire Kalou.
P. R.