L’auteure Mignan Christine Koné-Yaho a présenté samedi en marge du Salon international du livre d’Abidjan (SILA 2018) son ouvrage sur "le mariage traditionnel en pays Tagbana".
Son œuvre de 101 pages retrace le déroulement des cérémonies de fiançailles, la célébration du mariage et l’après mariage du couple chez le peuple Tagbana. Selon l’auteure, le mariage au pays Tagbana comme certainement dans les autres sociétés africaines est considéré encore aujourd’hui comme le centre autour duquel tourne toute la vie de la communauté. Elle précise que tout commence par le choix de la jeune fille pour le mariage ou presque toutes les deux familles sont impliquées dans le processus.
L’ouvrage révèle que la dot se compose dans un premier temps d’un coq, une poule, deux jarres de tchapalo, quatre cent cauris et deux pintades qui sont facultatifs.
Après cette étape suit le mariage traditionnel proprement dit. En pays Tagbana a-t-elle développé, le jeudi est le jour favorable pour la célébration du mariage parce que c’est le milieu de la semaine et le mariage étant célébré sur une semaine l’accent est mis sur les trois derniers jours avec pour apothéose la sortie des mariés au cours d’une grande fête le dimanche.
Après le mariage traditionnel, commence la vie en couple. L’adultère d’un des membres du couple est sévèrement puni, selon la coutume. Le divorce est très rare en pays Tagbana sauf en cas d’une antipathie totale de l’un pour l’autre, l’impuissance sexuelle avérée de l’homme ou le décès d’un des conjoints.
Placé sous le parrainage du Général Ouassenan Koné, plusieurs chefs coutumiers ont assisté à la présentation de ce livre.
(AIP)
bsp/kam
Son œuvre de 101 pages retrace le déroulement des cérémonies de fiançailles, la célébration du mariage et l’après mariage du couple chez le peuple Tagbana. Selon l’auteure, le mariage au pays Tagbana comme certainement dans les autres sociétés africaines est considéré encore aujourd’hui comme le centre autour duquel tourne toute la vie de la communauté. Elle précise que tout commence par le choix de la jeune fille pour le mariage ou presque toutes les deux familles sont impliquées dans le processus.
L’ouvrage révèle que la dot se compose dans un premier temps d’un coq, une poule, deux jarres de tchapalo, quatre cent cauris et deux pintades qui sont facultatifs.
Après cette étape suit le mariage traditionnel proprement dit. En pays Tagbana a-t-elle développé, le jeudi est le jour favorable pour la célébration du mariage parce que c’est le milieu de la semaine et le mariage étant célébré sur une semaine l’accent est mis sur les trois derniers jours avec pour apothéose la sortie des mariés au cours d’une grande fête le dimanche.
Après le mariage traditionnel, commence la vie en couple. L’adultère d’un des membres du couple est sévèrement puni, selon la coutume. Le divorce est très rare en pays Tagbana sauf en cas d’une antipathie totale de l’un pour l’autre, l’impuissance sexuelle avérée de l’homme ou le décès d’un des conjoints.
Placé sous le parrainage du Général Ouassenan Koné, plusieurs chefs coutumiers ont assisté à la présentation de ce livre.
(AIP)
bsp/kam