Un centre de recherches, de formation et d’application dans le domaine des tissus traditionnels, entrant dans le cadre du « Projet Tissuthèque » sera bientôt construit dans la ville de Bouaké, capitale de la région de Gbêkê, en vue de valoriser le savoir-faire des artisans et leur permettre de pouvoir vivre de leur art.
La présentation dudit projet, d’un coût de 3 millions d’Euros (soit environ 2 milliards de francs CFA) a fait l’objet le 24 mai, l’objet d’un atelier de d’échanges et de partage, à la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), au Plateau, entre les différentes parties prenantes, en présence du ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Jean Claude Kouassi.
Conçu sur deux niveaux, le bâtiment occupera une superficie totale de 900 m². Il sera doté d’un laboratoire de contrôle de qualité, d’un hangar de teinture, d’un puisard de traitement d’eaux usées, d’un hall d’expositions, de trois salles dédiées respectivement au tissage, à la formation et à l’information et d’un restaurant.
La tissuthèque est une œuvre du gouvernement via le ministère de l’Emploi et de la Protection sociale, avec le soutien de l’organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI). Le lancement des travaux interviendra avant la fin de l’année en cours et dureront 24 mois, a-t-on appris du représentant résident de l’ONUDI, Tidiane Boyé, lors de la présentation.
Le ministre Jean Claude Kouassi a relevé l’opportunité de ce centre qui permettra aux acteurs du secteur du textile de mieux répondre aux besoins des marchés nationaux et internationaux. La tissuthèque vient donc comme une relance de l’industrie du textile qui représente 10% des exportations de la Côte d’Ivoire, et dont les activités sont au ralenti à cause des crises militaro-politiques.
Des représentants de partenaires impliqués à savoir Méité Vaflahi, du Patronat, Boye Tidiane de l’ONUDI et Christophe Kouéyou, de la chambre nationale des métiers et Ettien Williams, du conseil municipal de Bouaké, se sont réjouis de la création de ce centre de valorisation du tissage traditionnel et rassuré de leur accompagnement en vue de la valorisation de ce pan du patrimoine culturel ivoirien.
Le projet Tissuthèque fait l’objet de discussions entre les participants à l’atelier afin de permettre aux concepteurs de recueillir des observations et des contributions devant conduire au succès de sa mise en œuvre.
C. K.
La présentation dudit projet, d’un coût de 3 millions d’Euros (soit environ 2 milliards de francs CFA) a fait l’objet le 24 mai, l’objet d’un atelier de d’échanges et de partage, à la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), au Plateau, entre les différentes parties prenantes, en présence du ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Jean Claude Kouassi.
Conçu sur deux niveaux, le bâtiment occupera une superficie totale de 900 m². Il sera doté d’un laboratoire de contrôle de qualité, d’un hangar de teinture, d’un puisard de traitement d’eaux usées, d’un hall d’expositions, de trois salles dédiées respectivement au tissage, à la formation et à l’information et d’un restaurant.
La tissuthèque est une œuvre du gouvernement via le ministère de l’Emploi et de la Protection sociale, avec le soutien de l’organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI). Le lancement des travaux interviendra avant la fin de l’année en cours et dureront 24 mois, a-t-on appris du représentant résident de l’ONUDI, Tidiane Boyé, lors de la présentation.
Le ministre Jean Claude Kouassi a relevé l’opportunité de ce centre qui permettra aux acteurs du secteur du textile de mieux répondre aux besoins des marchés nationaux et internationaux. La tissuthèque vient donc comme une relance de l’industrie du textile qui représente 10% des exportations de la Côte d’Ivoire, et dont les activités sont au ralenti à cause des crises militaro-politiques.
Des représentants de partenaires impliqués à savoir Méité Vaflahi, du Patronat, Boye Tidiane de l’ONUDI et Christophe Kouéyou, de la chambre nationale des métiers et Ettien Williams, du conseil municipal de Bouaké, se sont réjouis de la création de ce centre de valorisation du tissage traditionnel et rassuré de leur accompagnement en vue de la valorisation de ce pan du patrimoine culturel ivoirien.
Le projet Tissuthèque fait l’objet de discussions entre les participants à l’atelier afin de permettre aux concepteurs de recueillir des observations et des contributions devant conduire au succès de sa mise en œuvre.
C. K.