La Direction Générale des Ivoiriens de l’Extérieur (DGIE) et l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) ont accueilli dans la soirée du jeudi 07 juin, à l’Aéroport International Félix Houphouët-Boigny (côté Djéda), d’un vol d’une compagnie libyenne, 153 migrants en situation de détresse en Libye, parmi lesquels 28 femmes dont 5 porteuses de grossesse, 4 enfants dont 2 mineurs non accompagnés.
C’est encore une fois des témoignages de traitements inhumains et révoltants que nous ont livrés des jeunes gens et dames qui ont souffert le martyr, ayant cru au rêve de l’aventure qui s’est mué en mirage et illusion, livrés à la merci de tortionnaires libyens.
La communauté internationale, l’Union Africaine et les organismes internationaux pour la défense des droits de l’homme n’ont jusque-là pas trouvé la formule salvatrice pour ces innombrables migrants en situation irrégulière qui meurent dans les geôles libyennes ou dans des zodiaques de fortune, lors de la traversée de la méditerranée.
Pour la énième fois, grâce à la synergie du Ministère de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur et de l’Union Européenne, un vol de 153 migrants clandestins est arrivé de la Libye. A bord de cet avion, enfants, femmes, jeunes filles et jeunes gens, et des hommes pressés de rentrer vivants au bercail. Oui, c’est un soupir collectif et ouf de rescapés qu’ils ont émis en humant l’air frais du bon accueil qu’offre la brise de mer voisine à l’Aéroport International FHB d’Abidjan.
Ne dit-on pas qu’on est toujours mieux chez soi. Avec ou sans emploi ni fortune, la Côte d’Ivoire, terre hospitalière où jamais l’étranger n’a été inquiété, reste et demeure la pierre angulaire, celle qu’avait rejetée les bâtisseurs et qui finit par devenir la principale de l’angle. Pour dire que l’eldorado c’est désormais ici, en Afrique, en Côte d’Ivoire.
« Je suis fière de retourner dans mon pays. Même à son pire ennemi, il ne faut pas souhaiter le voyage clandestin par l’Algérie, la Tunisie et la Libye. Etre traités comme des chiens dans des prisons et battus en longueur de journée par des arabes parce qu’on a la peau noire. ‘’Des sous hommes et femmes’’ », a révélé mademoiselle Seri Marie Paule.
Quant à Diakité Yacouba qui a entrepris le voyage depuis 2016, il est sous la psychose des bois de chevrons avec lesquels les libyens tabassent les migrants africains en situation de précarité dans des prisons : « tu manges on te frappe, tu ne manges pas on te frappe. Ils nous vendent comme des objets. En Libye, on se déplace dans les coffres de véhicules…».
Mamadou Diomandé qui a essayé depuis 2016, après avoir passé 6 mois en prison raconte qu’il fait partie d’un groupe de 20 survivants sur les 140 prisonniers de sa cellule. Il doit sa survie à son métier d’électricien auto. « Parce qu’on est noir, on nous déteste. Nos sœurs ont subi la pire humiliation qu’on ne puisse imaginer. Elles y ont été violées et battues à mort. Si j’avais du pouvoir et des armes, j’irai combattre la Libye pour libérer tous ces africains qui croupissent en prison », s’est-il indigné.
Ces témoignages sont légions et constituent le refrain de l’oraison funèbre de l’aventure périlleuse de la traversée du désert et de la méditerranée pour atteindre l’Italie.
Selon le DG des ivoiriens de l’extérieur, M. Issiaka Konaté, de 2689 personnes en 2015, aujourd’hui nous sommes à 2842 personnes qui ont été rapatriés volontairement. « En plus des personnes qui sont en Libye, nous avons avec l’OIM pris d’importantes attaches pour que les ivoiriens en Algérie, en Tunisie et même au Koweït qui ont souhaité revenir puissent le faire », a-t-il indiqué.
Il a par ailleurs souligné que grâce au Fonds fiduciaire d’urgence de l’union européenne, ces personnes qui reviennent, bénéficient d’un pécule de réinsertion de 165 000 F CFA, des vivres et un hébergement d’urgence de quelques jours. Et, plus tard, la politique de réintégration se mettra en place pour les personnes qui remplissent toutes les conditions de prise en charge relatives à leur réinsertion socioéconomique.
JOB ATTEMENE
C’est encore une fois des témoignages de traitements inhumains et révoltants que nous ont livrés des jeunes gens et dames qui ont souffert le martyr, ayant cru au rêve de l’aventure qui s’est mué en mirage et illusion, livrés à la merci de tortionnaires libyens.
La communauté internationale, l’Union Africaine et les organismes internationaux pour la défense des droits de l’homme n’ont jusque-là pas trouvé la formule salvatrice pour ces innombrables migrants en situation irrégulière qui meurent dans les geôles libyennes ou dans des zodiaques de fortune, lors de la traversée de la méditerranée.
Pour la énième fois, grâce à la synergie du Ministère de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur et de l’Union Européenne, un vol de 153 migrants clandestins est arrivé de la Libye. A bord de cet avion, enfants, femmes, jeunes filles et jeunes gens, et des hommes pressés de rentrer vivants au bercail. Oui, c’est un soupir collectif et ouf de rescapés qu’ils ont émis en humant l’air frais du bon accueil qu’offre la brise de mer voisine à l’Aéroport International FHB d’Abidjan.
Ne dit-on pas qu’on est toujours mieux chez soi. Avec ou sans emploi ni fortune, la Côte d’Ivoire, terre hospitalière où jamais l’étranger n’a été inquiété, reste et demeure la pierre angulaire, celle qu’avait rejetée les bâtisseurs et qui finit par devenir la principale de l’angle. Pour dire que l’eldorado c’est désormais ici, en Afrique, en Côte d’Ivoire.
« Je suis fière de retourner dans mon pays. Même à son pire ennemi, il ne faut pas souhaiter le voyage clandestin par l’Algérie, la Tunisie et la Libye. Etre traités comme des chiens dans des prisons et battus en longueur de journée par des arabes parce qu’on a la peau noire. ‘’Des sous hommes et femmes’’ », a révélé mademoiselle Seri Marie Paule.
Quant à Diakité Yacouba qui a entrepris le voyage depuis 2016, il est sous la psychose des bois de chevrons avec lesquels les libyens tabassent les migrants africains en situation de précarité dans des prisons : « tu manges on te frappe, tu ne manges pas on te frappe. Ils nous vendent comme des objets. En Libye, on se déplace dans les coffres de véhicules…».
Mamadou Diomandé qui a essayé depuis 2016, après avoir passé 6 mois en prison raconte qu’il fait partie d’un groupe de 20 survivants sur les 140 prisonniers de sa cellule. Il doit sa survie à son métier d’électricien auto. « Parce qu’on est noir, on nous déteste. Nos sœurs ont subi la pire humiliation qu’on ne puisse imaginer. Elles y ont été violées et battues à mort. Si j’avais du pouvoir et des armes, j’irai combattre la Libye pour libérer tous ces africains qui croupissent en prison », s’est-il indigné.
Ces témoignages sont légions et constituent le refrain de l’oraison funèbre de l’aventure périlleuse de la traversée du désert et de la méditerranée pour atteindre l’Italie.
Selon le DG des ivoiriens de l’extérieur, M. Issiaka Konaté, de 2689 personnes en 2015, aujourd’hui nous sommes à 2842 personnes qui ont été rapatriés volontairement. « En plus des personnes qui sont en Libye, nous avons avec l’OIM pris d’importantes attaches pour que les ivoiriens en Algérie, en Tunisie et même au Koweït qui ont souhaité revenir puissent le faire », a-t-il indiqué.
Il a par ailleurs souligné que grâce au Fonds fiduciaire d’urgence de l’union européenne, ces personnes qui reviennent, bénéficient d’un pécule de réinsertion de 165 000 F CFA, des vivres et un hébergement d’urgence de quelques jours. Et, plus tard, la politique de réintégration se mettra en place pour les personnes qui remplissent toutes les conditions de prise en charge relatives à leur réinsertion socioéconomique.
JOB ATTEMENE