La Direction générale des ivoiriens de l’extérieur (DGIE), du Ministère de l’intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur (MIAIE), a présente l’outil de la cartographie de la diaspora ivoirienne : www.diaspora.ci. C’était au cours d’un after-work dans la soirée du vendredi 8 juin 2018 à l’Hôtel Tiama d’Abidjan.
Ce site web qui a été conçu en collaboration avec le CNTIG vient constituer un vaste répertoire, une base de données fiable de toutes les ressources humaines de la diaspora aux fins de peaufiner leur implication dans le développement économique de la Côte d’Ivoire. Ce projet de la cartographie de la diaspora ivoirienne, initié en 2016, a été développé en 2017 à travers un comité de pilotage composé de plusieurs départements ministériels avec l’appui d’un consultant qui propose une méthodologie de collectes des données.
En effet, la diaspora ivoirienne ayant été baptisée la 32ème région de Côte d’Ivoire (Forum de la diaspora), selon le Directeur de cabinet du MIAIE, M. Alassane Diamouténé, il importe de connaître la densité de la population de cette région ainsi que son poids économique. Les derniers chiffres de l’OIM (Organisation internationale pour les migrations) qui méritent d’être actualisés estiment cette population à 1 240 000 ivoiriens de l’extérieur.
« Est-ce que cette population n’a pas évolué ? Qui sont ces ivoiriens de l’extérieur ? Qu’est-ce qu’ils font en Europe ou aux Etats-Unis ? Comment sont-ils intégrés et dans quelle frange d’activité évoluent-ils ? Qu’est-ce qu’ils peuvent apporter à l’économie de la Côte d’Ivoire ? » Tant d’interrogations qui, aux dires du Directeur de Cabinet Alassane Diamouténé, ont motivé l’initiative de répertorier les ivoiriens vivant à l’extérieur, d’où la naissance de ce projet de la cartographie que l’OIM a accepté d’accompagner.
La phase pilote dudit projet va prendre en compte la France, les Etats-Unis et le Sénégal. « Le CNTIG nous a fait une bonne offre d’une plateforme numérique de recensement des ivoiriens de l’extérieur », a déclaré Alassane Diamouténé. Il a poursuivi en expliquant que l’un des chantiers les plus importants de ce projet vise l’implication ou la mobilisation de l’épargne des ivoiriens de l’extérieur avec des circuits particuliers qui leur sont dédiés. « Très bientôt, un mécanisme de financement dédié aux ivoiriens de l’extérieur, en collaboration avec le Fonds de solidarité africaine (Niger) sera mis en place. Face au taux de transfert de devises très élevé, nous avons travaillé avec de structures nationales pour revoir cela à la baisse », a-t-il indiqué.
Au terme de cette rencontre parée d’échanges autour d’un cocktail, le site web : www.diaspora.ci, la plateforme numérique de recensement des ivoiriens de l’extérieur, a été présentée par Mme Kouassi Diane de la Direction informatique et des études statistiques du CNTIG.
La maitrise de cérémonie a été assurée par le Directeur général des ivoiriens de l’extérieur, M. Issiaka Konaté, initiateur de ce projet de cartographie des ivoiriens de la diaspora.
JOB
Ce site web qui a été conçu en collaboration avec le CNTIG vient constituer un vaste répertoire, une base de données fiable de toutes les ressources humaines de la diaspora aux fins de peaufiner leur implication dans le développement économique de la Côte d’Ivoire. Ce projet de la cartographie de la diaspora ivoirienne, initié en 2016, a été développé en 2017 à travers un comité de pilotage composé de plusieurs départements ministériels avec l’appui d’un consultant qui propose une méthodologie de collectes des données.
En effet, la diaspora ivoirienne ayant été baptisée la 32ème région de Côte d’Ivoire (Forum de la diaspora), selon le Directeur de cabinet du MIAIE, M. Alassane Diamouténé, il importe de connaître la densité de la population de cette région ainsi que son poids économique. Les derniers chiffres de l’OIM (Organisation internationale pour les migrations) qui méritent d’être actualisés estiment cette population à 1 240 000 ivoiriens de l’extérieur.
« Est-ce que cette population n’a pas évolué ? Qui sont ces ivoiriens de l’extérieur ? Qu’est-ce qu’ils font en Europe ou aux Etats-Unis ? Comment sont-ils intégrés et dans quelle frange d’activité évoluent-ils ? Qu’est-ce qu’ils peuvent apporter à l’économie de la Côte d’Ivoire ? » Tant d’interrogations qui, aux dires du Directeur de Cabinet Alassane Diamouténé, ont motivé l’initiative de répertorier les ivoiriens vivant à l’extérieur, d’où la naissance de ce projet de la cartographie que l’OIM a accepté d’accompagner.
La phase pilote dudit projet va prendre en compte la France, les Etats-Unis et le Sénégal. « Le CNTIG nous a fait une bonne offre d’une plateforme numérique de recensement des ivoiriens de l’extérieur », a déclaré Alassane Diamouténé. Il a poursuivi en expliquant que l’un des chantiers les plus importants de ce projet vise l’implication ou la mobilisation de l’épargne des ivoiriens de l’extérieur avec des circuits particuliers qui leur sont dédiés. « Très bientôt, un mécanisme de financement dédié aux ivoiriens de l’extérieur, en collaboration avec le Fonds de solidarité africaine (Niger) sera mis en place. Face au taux de transfert de devises très élevé, nous avons travaillé avec de structures nationales pour revoir cela à la baisse », a-t-il indiqué.
Au terme de cette rencontre parée d’échanges autour d’un cocktail, le site web : www.diaspora.ci, la plateforme numérique de recensement des ivoiriens de l’extérieur, a été présentée par Mme Kouassi Diane de la Direction informatique et des études statistiques du CNTIG.
La maitrise de cérémonie a été assurée par le Directeur général des ivoiriens de l’extérieur, M. Issiaka Konaté, initiateur de ce projet de cartographie des ivoiriens de la diaspora.
JOB