Grand-Lahou - Des vestiges de l'histoire du peuple Dida sur la colonisation sont en voie de disparition dans la sous préfecture de Yocoboué, dans le département de Guitry, selon Beugré N'Guessan, un natif de la localité de Guégboudoukou, interrogé par l’AIP.
Pour ce natif de ce village, le bac construit par le colon et usuel, depuis la fin de la première grande guerre mondiale, n’a pu résister à la rouille. Toujours accosté en bordure de la rivière Gor, il est inutilisable, a déploré Beugré N'Guessan.
Le pont historique qui servait de point de ralliement pendant l'époque coloniale est à l'abandon. Il se dégrade considérablement, abandonné au profit de la côtière.
Pour Niaba Lévry Jean Philippe, jeune de Yocoboué, outre ces ouvrages, de grosses marmites en fer très lourdes de 200 litres témoignent d’un passé vivace dans l’esprit des anciens.
Ces ustensiles ont servi à la préparation de l'huile de palme à l'époque coloniale. "Nous n'avons que ces symboles historiques qui puissent nous permettre de comprendre que le peuple Dida a aussi une histoire », a-t-il relaté.
Malheureusement, certains jeunes les volent la nuit pour les revendre, regrette l'interlocuteur, qui appelle à la protection de ces récipients. « Nous demandons à nos autorités de nous aider à protéger et à sauvegarder ce riche patrimoine historique à Yocoboué ", a-t-il souhaité.
(AIP)
rk/nmfa/fmo
Pour ce natif de ce village, le bac construit par le colon et usuel, depuis la fin de la première grande guerre mondiale, n’a pu résister à la rouille. Toujours accosté en bordure de la rivière Gor, il est inutilisable, a déploré Beugré N'Guessan.
Le pont historique qui servait de point de ralliement pendant l'époque coloniale est à l'abandon. Il se dégrade considérablement, abandonné au profit de la côtière.
Pour Niaba Lévry Jean Philippe, jeune de Yocoboué, outre ces ouvrages, de grosses marmites en fer très lourdes de 200 litres témoignent d’un passé vivace dans l’esprit des anciens.
Ces ustensiles ont servi à la préparation de l'huile de palme à l'époque coloniale. "Nous n'avons que ces symboles historiques qui puissent nous permettre de comprendre que le peuple Dida a aussi une histoire », a-t-il relaté.
Malheureusement, certains jeunes les volent la nuit pour les revendre, regrette l'interlocuteur, qui appelle à la protection de ces récipients. « Nous demandons à nos autorités de nous aider à protéger et à sauvegarder ce riche patrimoine historique à Yocoboué ", a-t-il souhaité.
(AIP)
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