San Pedro– La fondation allemande Friedrich Ebert Stiftung (FES) en partenariat avec l’ONG ivoirienne REALIC a organisé une table ronde, jeudi à San Pedro, pendant laquelle la migration a été présentée comme une opportunité de développement pour la région de San Pedro et de la Côte d’Ivoire, en même temps qu’elle constitue un défi au plan social, nécessitant des échanges, de la tolérance et le respect entre les communautés.
Le thème portant sur « La migration et le travail » a réuni plusieurs acteurs de la société civile de San Pedro dont des chefs traditionnels, des responsables de communautés nationales et étrangères, des syndicalistes, des représentants d’organisations de femmes et de jeunes.
Les échanges ont permis de reconnaître que la migration ne se pose pas forcément à San Pedro et dans le pays comme un problème, mais doit se voir comme une opportunité, au regard de la tradition d’ouverture et d’hospitalité de la Côte d’Ivoire. Ce qui a permis à de nombreux migrants de venir y travailler et contribuer ainsi à son développement. San Pedro, grande zone agricole et second pôle économique du pays, avec son port, a bénéficié de cet apport de la migration interne et extérieure.
Selon le représentant résident de la FES en Côte d’Ivoire, Thilo Schöne, « le problème se pose en terme d’intégration des communautés et d’une certaine compétition au niveau du travail entre communauté allogènes et communautés autochtones ». La solution pour lui se trouve dans une meilleure politique de l’emploi.
Les participants ont reconnu qu’à San Pedro, la pression démographique sur le foncier a provoqué la raréfaction des terres rurales et urbaines, entraînant de fréquents conflits entre populations autochtones, allochtones et étrangères. L’arrogance, l’intolérance et l’irrespect ont été relevés comme étant à l’origine de l’éclatement de certaines crises entre les communautés.
Pour la présidente de l’ONG REALIC, Florentine Guiro, la question de la migration et du travail se pose différemment à San Pedro, surtout celle qui pousse les jeunes à prendre le chemin de la migration illégale en Europe. Avec le port et les nombreuses industries, les opportunités de travail sont plus nombreuses à San Pedro, selon Mme Guiro qui plaide pour que le gouvernement mène une politique de répartition équitable des industries sur l’ensemble du territoire national.
jmk/cmas
Le thème portant sur « La migration et le travail » a réuni plusieurs acteurs de la société civile de San Pedro dont des chefs traditionnels, des responsables de communautés nationales et étrangères, des syndicalistes, des représentants d’organisations de femmes et de jeunes.
Les échanges ont permis de reconnaître que la migration ne se pose pas forcément à San Pedro et dans le pays comme un problème, mais doit se voir comme une opportunité, au regard de la tradition d’ouverture et d’hospitalité de la Côte d’Ivoire. Ce qui a permis à de nombreux migrants de venir y travailler et contribuer ainsi à son développement. San Pedro, grande zone agricole et second pôle économique du pays, avec son port, a bénéficié de cet apport de la migration interne et extérieure.
Selon le représentant résident de la FES en Côte d’Ivoire, Thilo Schöne, « le problème se pose en terme d’intégration des communautés et d’une certaine compétition au niveau du travail entre communauté allogènes et communautés autochtones ». La solution pour lui se trouve dans une meilleure politique de l’emploi.
Les participants ont reconnu qu’à San Pedro, la pression démographique sur le foncier a provoqué la raréfaction des terres rurales et urbaines, entraînant de fréquents conflits entre populations autochtones, allochtones et étrangères. L’arrogance, l’intolérance et l’irrespect ont été relevés comme étant à l’origine de l’éclatement de certaines crises entre les communautés.
Pour la présidente de l’ONG REALIC, Florentine Guiro, la question de la migration et du travail se pose différemment à San Pedro, surtout celle qui pousse les jeunes à prendre le chemin de la migration illégale en Europe. Avec le port et les nombreuses industries, les opportunités de travail sont plus nombreuses à San Pedro, selon Mme Guiro qui plaide pour que le gouvernement mène une politique de répartition équitable des industries sur l’ensemble du territoire national.
jmk/cmas
