Bingerville- Le développement et l’industrialisation de l’Afrique impliquent nécessairement le développement de l’intégration régionale, a fait remarquer mercredi le vice-président de la Banque africaine de développement (BAD), Pierre Guislain, à l’occasion d’une table ronde internationale sur les investissements et les risques de crédits en Afrique organisée à Abidjan.
« Si nous voulons accélérer le développement de l’Afrique, si nous voulons accélérer l’industrialisation de l’Afrique, il est absolument important de développer l’intégration régionale. Qui dit intégration régionale, dit également commerce régional », a déclaré Pierre Guislain en prélude à la 18ème assemblée générale de l’assurance du commerce en Afrique (ACA) prévue pour ce jeudi dans la capitale économique ivoirienne.
Selon M. Guislain, l’Afrique a besoin, pour son développement, de gros financements particulièrement dans le domaine des infrastructures routières et portuaires, mais, dans le même temps, un impact tout aussi important qui peut être obtenu sans investissement en supprimant toutes les barrières au commerce.
« Vous faites un trajet de 200 km traversant deux pays, vous allez être arrêtés 10 fois par la police, la douane, les autorités du pays ou encore par les autorités locales. Il y a tout un système, toute une série de freins qui existent aujourd’hui à l’investissement et au commerce intra-africain qui freinent le développement de la région. Ces freins-là peuvent être levés sans aucun coût », a exprimé le vice-président de la BAD, estimant que la levée ces barrières vont permettre d’accélérer l’investissement ou le commerce.
« Ces réformes n’ont pas de coût, mais ont un impact énorme. Donc on a besoin d’investissements lourds en infrastructures, ça c’est clair. Mais on a aussi besoin de réformes fortes qui permettent de rentabiliser ces investissements», a-t-il ajouté.
Le vice-président a salué le partenariat important avec l’ACA qui travaille, entre autres, à encourager les investissements sur le continent.
« Ce partenariat avec l’ACA est essentiel pour beaucoup d’investisseurs. C’est une raison pour laquelle nous sommes à côté de l’ACA pour essayer d’étendre le leadership pour convaincre d’autres pays de la région à rejoindre l’ACA comme l’a fait par exemple, la Côte d’Ivoire ou le Bénin», a-t-il ajouté.
La 18ème Assemblée générale de l’ACA réunit les représentants des gouvernements des pays membres, des investisseurs, les assureurs et des institutions financières.
sn/aaa/kp
« Si nous voulons accélérer le développement de l’Afrique, si nous voulons accélérer l’industrialisation de l’Afrique, il est absolument important de développer l’intégration régionale. Qui dit intégration régionale, dit également commerce régional », a déclaré Pierre Guislain en prélude à la 18ème assemblée générale de l’assurance du commerce en Afrique (ACA) prévue pour ce jeudi dans la capitale économique ivoirienne.
Selon M. Guislain, l’Afrique a besoin, pour son développement, de gros financements particulièrement dans le domaine des infrastructures routières et portuaires, mais, dans le même temps, un impact tout aussi important qui peut être obtenu sans investissement en supprimant toutes les barrières au commerce.
« Vous faites un trajet de 200 km traversant deux pays, vous allez être arrêtés 10 fois par la police, la douane, les autorités du pays ou encore par les autorités locales. Il y a tout un système, toute une série de freins qui existent aujourd’hui à l’investissement et au commerce intra-africain qui freinent le développement de la région. Ces freins-là peuvent être levés sans aucun coût », a exprimé le vice-président de la BAD, estimant que la levée ces barrières vont permettre d’accélérer l’investissement ou le commerce.
« Ces réformes n’ont pas de coût, mais ont un impact énorme. Donc on a besoin d’investissements lourds en infrastructures, ça c’est clair. Mais on a aussi besoin de réformes fortes qui permettent de rentabiliser ces investissements», a-t-il ajouté.
Le vice-président a salué le partenariat important avec l’ACA qui travaille, entre autres, à encourager les investissements sur le continent.
« Ce partenariat avec l’ACA est essentiel pour beaucoup d’investisseurs. C’est une raison pour laquelle nous sommes à côté de l’ACA pour essayer d’étendre le leadership pour convaincre d’autres pays de la région à rejoindre l’ACA comme l’a fait par exemple, la Côte d’Ivoire ou le Bénin», a-t-il ajouté.
La 18ème Assemblée générale de l’ACA réunit les représentants des gouvernements des pays membres, des investisseurs, les assureurs et des institutions financières.
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