Dans le cadre du projet 1 du Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS), le CILSS (Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel), depuis 2016, a engagé un processus d’appui au Cap Vert, en Côte d’Ivoire et en Mauritanie pour la mise en place de dispositifs nationaux de suivi et d’analyse de politiques et stratégies de sécurité alimentaire.
Dans le but d’asseoir ce dispositif national de suivi et évaluation des politiques et stratégies en Côte d’ivoire, un atelier a été organisé conjointement par le Ministère de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur (MIAIE) et les experts du CILSS, ce jeudi 12 juillet 2018, à Abidjan. L’objectif principal de cette mission est d’enclencher le processus de mise en place et d’opérationnalisation du dispositif de suivi et analyse des politiques et stratégies de sécurité alimentaire.
Il s’agit concrètement de sensibiliser les autorités nationales en vue d’assurer une bonne gouvernance de la sécurité alimentaire, d’élaborer une liste d’indicateurs pertinents pour le suivi de la mise en œuvre des politiques et stratégies nationales, ainsi qu’une feuille de route pour l’opérationnalisation dudit dispositif.
Au cours de la cérémonie d’ouverture de cet atelier d’Abidjan, le Conseiller Technique du MIAIE, M. Yao Kouamé, représentant le ministre Aly Coulibaly, a indiqué que le Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel coordonné par le CILSS est une des réponses à la réémergence des défis liés à la pauvreté et à la faim en Afrique de l’ouest. Selon lui, cette initiative régionale du CILSS et de la BAD permettra de renforcer la résilience des populations sahéliennes vulnérables, à travers des investissements et des renforcements de capacités techniques et institutionnelles des pays membres du CILSS/CEDEAO.
« Dans nos pays côtiers, de même que les pays sahéliens, plusieurs politiques et stratégies visant la sécurité alimentaire et nutritionnelle sont élaborées et mise en œuvre. Malgré ces multiples actions, nos pays font régulièrement face à des crises alimentaires et nutritionnelles », a déclaré M. Yao Kouamé.
Il a poursuivi son propos en exhortant les participants de cet atelier à puiser dans les documents de ces travaux, les indicateurs les plus pertinents qui permettront au Gouvernement d’apprécier périodiquement les effets et les impacts des politiques et stratégies de sécurité alimentaire et nutritionnelle sur la vie quotidienne des populations surtout dans les zones les plus vulnérables en Côte d’Ivoire.
Le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) a été créé le 12 septembre 1973 à la suite des grandes sécheresses qui ont frappé le Sahel dans les années 70. Il regroupe de nos jours treize (13) États membres dont : 8 États côtiers (Bénin, Côte d’ivoire, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie, Sénégal, Togo) ; 4 États enclavés (Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad) et 1 État insulaire (Cap Vert).
JOB
Dans le but d’asseoir ce dispositif national de suivi et évaluation des politiques et stratégies en Côte d’ivoire, un atelier a été organisé conjointement par le Ministère de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur (MIAIE) et les experts du CILSS, ce jeudi 12 juillet 2018, à Abidjan. L’objectif principal de cette mission est d’enclencher le processus de mise en place et d’opérationnalisation du dispositif de suivi et analyse des politiques et stratégies de sécurité alimentaire.
Il s’agit concrètement de sensibiliser les autorités nationales en vue d’assurer une bonne gouvernance de la sécurité alimentaire, d’élaborer une liste d’indicateurs pertinents pour le suivi de la mise en œuvre des politiques et stratégies nationales, ainsi qu’une feuille de route pour l’opérationnalisation dudit dispositif.
Au cours de la cérémonie d’ouverture de cet atelier d’Abidjan, le Conseiller Technique du MIAIE, M. Yao Kouamé, représentant le ministre Aly Coulibaly, a indiqué que le Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel coordonné par le CILSS est une des réponses à la réémergence des défis liés à la pauvreté et à la faim en Afrique de l’ouest. Selon lui, cette initiative régionale du CILSS et de la BAD permettra de renforcer la résilience des populations sahéliennes vulnérables, à travers des investissements et des renforcements de capacités techniques et institutionnelles des pays membres du CILSS/CEDEAO.
« Dans nos pays côtiers, de même que les pays sahéliens, plusieurs politiques et stratégies visant la sécurité alimentaire et nutritionnelle sont élaborées et mise en œuvre. Malgré ces multiples actions, nos pays font régulièrement face à des crises alimentaires et nutritionnelles », a déclaré M. Yao Kouamé.
Il a poursuivi son propos en exhortant les participants de cet atelier à puiser dans les documents de ces travaux, les indicateurs les plus pertinents qui permettront au Gouvernement d’apprécier périodiquement les effets et les impacts des politiques et stratégies de sécurité alimentaire et nutritionnelle sur la vie quotidienne des populations surtout dans les zones les plus vulnérables en Côte d’Ivoire.
Le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) a été créé le 12 septembre 1973 à la suite des grandes sécheresses qui ont frappé le Sahel dans les années 70. Il regroupe de nos jours treize (13) États membres dont : 8 États côtiers (Bénin, Côte d’ivoire, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie, Sénégal, Togo) ; 4 États enclavés (Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad) et 1 État insulaire (Cap Vert).
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