La coupe du monde qui s’achève vient de nous montrer de nombreuses leçons pour remporter la victoire, s’aligner sur le chemin de la réussite. Pour commencer, il faut louer la réussite sur tous les plans de cette coupe en Russie qui a démontré la rigueur d’un Président qui a été de toutes parts, notamment par les politiciens et la presse de l’Occident capitaliste. À les lire et à les écouter, on a cru un moment que cette coupe du monde n’aura pas lieu. Dans certains pays, on se demandait déjà quels pays pourraient remplacer la Russie de Poutine. Tout faits divers à Moscou, où à Pétersbourg et même dans les campements étaient mis sous le compte d’une réussite annoncée de l’échec annoncée de la coupe du monde de 2018.
Moi, qui suis méfiant des propos de politiciens et de journalistes de l’Occident, j’ai fini par tomber quelques jours dans le scepticisme. Et c’est le cœur battant qu’on a tous regardé la compétition démarrée. En moins de trois jours, on ne se souvenait plus des orages annoncés sur Moscou. Russie 2018, est sans doute la meilleure de toutes les coupes du monde. En bonne organisation, en combativité des équipes, et même en engouement populaire. La Russie a bien fait d’insister dans son projet en se détournant de toutes les critiques malveillantes. La Russie sort grandie de cette compétition d’un mois. Nous qui sommes des inconditionnels de la littérature russe classique, une certaine fierté nous embrasse. Ils sont nombreux des supporters, venus du monde entier qui vont découvrir les immortels de la sainte et Russie. Tels que les Pouchkine, les Lermontov, les Tchékhov et autres Tolstoï. Maintenant, tirons les trois leçons de cette coupe. La première. Le triomphe du capitalisme, de l’économie de marché.
Les pays de politique libérale font des grands pays plus que les autres. Car pour toute chose, un plan détaillé est mis en place. Les pays libéraux savent éviter la phraséologie, la démagogie, les grands discours à l’image des professeurs, des pays sous-développés, surtout des pays africains dont les échecs répétés n’étonnent. Ils n’apprennent rien de leurs échecs car ils ont toujours raison. Les autres sont toujours responsables des échecs. Jamais eux. En 2018, chaque jour, les Africains dénoncent, encore, le colonialisme. Macron disait aux étudiants à Ouagadougou qu’il n’a pas connu le colonialisme comme eux, aussi. À quoi servirait un combat contre le colonialisme qui a pris fin depuis plus de soixante ans, si ce n’est de la démagogie incapable d’inventer un chemin de succès innovant. Deuxièmement. La formation. Sans tricherie. Un formateur africain dénonçait des parents africains qui poussaient leurs enfants à frauder. Tenez-vous bien, au cycle primaire. Comment s’étonner de voir presque toutes les équipes africaines s’écrouler à toutes les fins de match. On a beau dit et répété qu’il faut beaucoup travailler et réussir.
C’est devenu un slogan mais jamais expliqué. Beaucoup travailler, signifie tout simplement faire plus d’heures que les autres. Il faudrait qu’on présente aux pays africains et aux pays faibles économiquement combien d’heures travaillent par jour les citoyens occidentaux pour qu’ils comprennent. C’est en courant cinq heures de jours que son adversaire qu’on peut jouer trois prolongations successivement sans défaillir. Au lieu de s’asseoir, sur les escaliers ou derrière les filets pour juger le sexe du monde et des moyens inexistants. Les moyens ne viennent pas par la parlote. Vraiment la patrie de l’oralité, cette Afrique qui a donné Toumaï, le premier être sur la terre. Troisièmement. La Formation.
On apprend rarement sur le tas. Tout ce qu’on fait doit être appris auprès de maitres. La grande particularité de ceux qui réussissent dans leur profession ou de leur métier, c’est leur précocité d’y commencer tôt ou à bas âge. Le génie s’étudie toujours dans son enfance. Tout se joue avant l’âge de sept ans. Disons six ans aujourd’hui. Adulte, Platini marquait la quasi-totalité de ces coups francs, mais il commençait à tirer depuis l’âge de quatre ans dans un centre de formation dirigé par son père. Marc Guillou reprochait aux footballeurs africains de sauter une formation à bas-âge d’où son idée d’ouvrir une académie à Abidjan avec les résultats spectaculaires qu’on verra. Plus que jamais, convertissons-nous à la formation pour ne pas écouter, une fois, des propos d’un grand directeur asiatique sur les fonctionnaires africains. Ainsi va l’Afrique. À la semaine prochaine.
Par Isaïe Biton Koulibaly
Moi, qui suis méfiant des propos de politiciens et de journalistes de l’Occident, j’ai fini par tomber quelques jours dans le scepticisme. Et c’est le cœur battant qu’on a tous regardé la compétition démarrée. En moins de trois jours, on ne se souvenait plus des orages annoncés sur Moscou. Russie 2018, est sans doute la meilleure de toutes les coupes du monde. En bonne organisation, en combativité des équipes, et même en engouement populaire. La Russie a bien fait d’insister dans son projet en se détournant de toutes les critiques malveillantes. La Russie sort grandie de cette compétition d’un mois. Nous qui sommes des inconditionnels de la littérature russe classique, une certaine fierté nous embrasse. Ils sont nombreux des supporters, venus du monde entier qui vont découvrir les immortels de la sainte et Russie. Tels que les Pouchkine, les Lermontov, les Tchékhov et autres Tolstoï. Maintenant, tirons les trois leçons de cette coupe. La première. Le triomphe du capitalisme, de l’économie de marché.
Les pays de politique libérale font des grands pays plus que les autres. Car pour toute chose, un plan détaillé est mis en place. Les pays libéraux savent éviter la phraséologie, la démagogie, les grands discours à l’image des professeurs, des pays sous-développés, surtout des pays africains dont les échecs répétés n’étonnent. Ils n’apprennent rien de leurs échecs car ils ont toujours raison. Les autres sont toujours responsables des échecs. Jamais eux. En 2018, chaque jour, les Africains dénoncent, encore, le colonialisme. Macron disait aux étudiants à Ouagadougou qu’il n’a pas connu le colonialisme comme eux, aussi. À quoi servirait un combat contre le colonialisme qui a pris fin depuis plus de soixante ans, si ce n’est de la démagogie incapable d’inventer un chemin de succès innovant. Deuxièmement. La formation. Sans tricherie. Un formateur africain dénonçait des parents africains qui poussaient leurs enfants à frauder. Tenez-vous bien, au cycle primaire. Comment s’étonner de voir presque toutes les équipes africaines s’écrouler à toutes les fins de match. On a beau dit et répété qu’il faut beaucoup travailler et réussir.
C’est devenu un slogan mais jamais expliqué. Beaucoup travailler, signifie tout simplement faire plus d’heures que les autres. Il faudrait qu’on présente aux pays africains et aux pays faibles économiquement combien d’heures travaillent par jour les citoyens occidentaux pour qu’ils comprennent. C’est en courant cinq heures de jours que son adversaire qu’on peut jouer trois prolongations successivement sans défaillir. Au lieu de s’asseoir, sur les escaliers ou derrière les filets pour juger le sexe du monde et des moyens inexistants. Les moyens ne viennent pas par la parlote. Vraiment la patrie de l’oralité, cette Afrique qui a donné Toumaï, le premier être sur la terre. Troisièmement. La Formation.
On apprend rarement sur le tas. Tout ce qu’on fait doit être appris auprès de maitres. La grande particularité de ceux qui réussissent dans leur profession ou de leur métier, c’est leur précocité d’y commencer tôt ou à bas âge. Le génie s’étudie toujours dans son enfance. Tout se joue avant l’âge de sept ans. Disons six ans aujourd’hui. Adulte, Platini marquait la quasi-totalité de ces coups francs, mais il commençait à tirer depuis l’âge de quatre ans dans un centre de formation dirigé par son père. Marc Guillou reprochait aux footballeurs africains de sauter une formation à bas-âge d’où son idée d’ouvrir une académie à Abidjan avec les résultats spectaculaires qu’on verra. Plus que jamais, convertissons-nous à la formation pour ne pas écouter, une fois, des propos d’un grand directeur asiatique sur les fonctionnaires africains. Ainsi va l’Afrique. À la semaine prochaine.
Par Isaïe Biton Koulibaly