Après l’hommage officiel de l’Etat de Côte d’Ivoire, mercredi et jeudi dernier à Abidjan, Jean Konan Banny a eu droit ce samedi à un hommage des siens du Grand Centre, dans son village de Morofê dans la commune de Yamoussoukro. En l’absence du président du Sénat, Jeannot Kouadio Ahoussou par ailleurs président de l’Association des Elus et Cadres du Grand centre, l’honneur est revenu au président du Conseil régional du Bélier Yéboué-Kouamé Kouassi Pascal de lire le discours hommage.
Devant plus de 500 filles et fils du Grand Centre, Avec la Reine des baoulés en tête, représentée par une forte délégation de chefs et dignitaires de la Cour royale, des têtes couronnées baoulés, cadres, élus, jeunes et femmes, Yéboué-Kouamé Kouassi Pascal a affirmé qu’avec le départ du Ministre Jean KONAN BANNY, les rangs de leurs pères, leurs doyens, les rangs des sachants qui guidaient le Grand Centre continuent inexorablement de se clairsemer. ‘’En effet, après KOFFI GADEAU, M’BAHIA Blé Kouadio, KONAN Kanga, AOUSSOU Koffi, Léon KONAN KOFFI, voici Jean KONAN BANNY qui nous quitte. Hélas, la génération des compagnons de Félix HOUPHOUÏT BOIGNY se dépeuple et cela nous plonge dans le désarroi’’, a-t-il dit.
Yéboué-Kouamé Kouassi Pascal est revenu sur le courage qui a toujours caractérisé l’illustre disparu. ‘’Souvenons-nous que, quelques jours après le coup d’état militaire du 24 décembre 1999, alors que les populations du Grand Centre gagnées par le désarroi et le désespoir s’interrogeaient sur leur sort, Jean KONAN BANNY, tel David, armé de sa voix rauque et puissante avait interpellé la junte militaire sur ses responsabilités devant l’histoire, réussissant ainsi à sauver le PDCI/RDA d’une fin programmée. C’est encore lui Jean KONAN BANNY qui, le 27 septembre 2002, après la tentative de coup d’état qui s’est muée en une rébellion, par un mémorable appel au pardon et à la coexistence pacifique, a su éviter aux populations du Grand Centre, un conflit intercommunautaire aux conséquences dramatiques à l’exemple malheureux du Rwanda’’, a affirmé le président du Conseil régional du Bélier.
C’est la gorge nouée que Yéboué-Kouamé a pleuré avec ses frères et sœurs, déboussolés et inconsolables venus des 17 départements baoulés que compte le Grand Centre.
C’est ce lundi 16 juillet 2018, que sera inhumé Jean Konan Banny décédé le 27 mai dernier, dans son village de Morofê.
Elisée B.
Devant plus de 500 filles et fils du Grand Centre, Avec la Reine des baoulés en tête, représentée par une forte délégation de chefs et dignitaires de la Cour royale, des têtes couronnées baoulés, cadres, élus, jeunes et femmes, Yéboué-Kouamé Kouassi Pascal a affirmé qu’avec le départ du Ministre Jean KONAN BANNY, les rangs de leurs pères, leurs doyens, les rangs des sachants qui guidaient le Grand Centre continuent inexorablement de se clairsemer. ‘’En effet, après KOFFI GADEAU, M’BAHIA Blé Kouadio, KONAN Kanga, AOUSSOU Koffi, Léon KONAN KOFFI, voici Jean KONAN BANNY qui nous quitte. Hélas, la génération des compagnons de Félix HOUPHOUÏT BOIGNY se dépeuple et cela nous plonge dans le désarroi’’, a-t-il dit.
Yéboué-Kouamé Kouassi Pascal est revenu sur le courage qui a toujours caractérisé l’illustre disparu. ‘’Souvenons-nous que, quelques jours après le coup d’état militaire du 24 décembre 1999, alors que les populations du Grand Centre gagnées par le désarroi et le désespoir s’interrogeaient sur leur sort, Jean KONAN BANNY, tel David, armé de sa voix rauque et puissante avait interpellé la junte militaire sur ses responsabilités devant l’histoire, réussissant ainsi à sauver le PDCI/RDA d’une fin programmée. C’est encore lui Jean KONAN BANNY qui, le 27 septembre 2002, après la tentative de coup d’état qui s’est muée en une rébellion, par un mémorable appel au pardon et à la coexistence pacifique, a su éviter aux populations du Grand Centre, un conflit intercommunautaire aux conséquences dramatiques à l’exemple malheureux du Rwanda’’, a affirmé le président du Conseil régional du Bélier.
C’est la gorge nouée que Yéboué-Kouamé a pleuré avec ses frères et sœurs, déboussolés et inconsolables venus des 17 départements baoulés que compte le Grand Centre.
C’est ce lundi 16 juillet 2018, que sera inhumé Jean Konan Banny décédé le 27 mai dernier, dans son village de Morofê.
Elisée B.