La première édition de Africa Digital revolution, un concours visant à concevoir des solutions innovantes répondant aux défis technologiques auxquelles sont confrontées les entreprises africaines, a été lancée mardi à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.
Cet événement est dédié aux groupes de développeurs et de statisticiens issus d’écoles d’excellence et de startup. Il a pour objectif de créer une émulation à travers un « hackathon (concours)» confrontant les participants à des problématiques de recherche à forte composante technologique.
Il a été initié par la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE). Selon son directeur général Dominique Kakou, il s’agit de « détecter les talents » à travers des thématiques pour développer l’écosystème numérique et technologique.
Pour satisfaire ses 2 millions de clients, le groupe a créé des solutions de gestion, entre autres, la dématérialisation des paiements de factures, le prépaiement de l’énergie, la télésurveillance de 250.000 foyers d’éclairage public. Il vient de lancer une agence en ligne (e-agence) dans la zone pilote de Bingerville, à l’Est d’Abidjan.
Le ministre ivoirien de l’Économie numérique et de la poste, Claude Isaac De, a salué cette initiative dont le thème est : « Développement des solutions innovantes au service des communautés ». Il a invité les participants à « oser et innover » pour répondre aux défis du numérique de cette ère au profit des entreprises et des populations.
Trois thématiques ont été retenues pour cette première édition. Ce sont l’intelligence artificielle qui a pour but le traitement automatisé d’images appliqué au secteur de l’énergie, de la santé ou de l’agriculture, le « Traffic management » qui vise à élaborer un modèle statistique permettant d’estimer les prévisions de trafic routier.
La troisième thématique dénommée le Blockchain, porte sur la mise en place d’une plateforme sécurisée de partage d’informations à valeur ajoutée, permettant de faciliter les démarches administratives ou l’identification d’un client en exploitant les donnés déjà collectées.
Quatre grandes écoles et universités participent à ce « Hackathon » avec un total de 80 étudiants. Ces établissements sont l’École nationale de statistiques et d’économie appliquée (ENSEA), l’École supérieure africaine des TIC (ESACTIC), le Centre des métiers de l’électricité (CME) et l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INHPB).
Onze millions devraient être distribués aux gagnants au travers de cinq prix dont trois pour les trois thématiques, un pour start-up et un prix spécial « Innov’Hackathon 2018 » pour la meilleure équipe. La CIE promet accompagner le super prix jusqu'à la réalisation du projet. La compétition se déroule du 24 au 28 juillet 2018.
AP/ls/APA
Cet événement est dédié aux groupes de développeurs et de statisticiens issus d’écoles d’excellence et de startup. Il a pour objectif de créer une émulation à travers un « hackathon (concours)» confrontant les participants à des problématiques de recherche à forte composante technologique.
Il a été initié par la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE). Selon son directeur général Dominique Kakou, il s’agit de « détecter les talents » à travers des thématiques pour développer l’écosystème numérique et technologique.
Pour satisfaire ses 2 millions de clients, le groupe a créé des solutions de gestion, entre autres, la dématérialisation des paiements de factures, le prépaiement de l’énergie, la télésurveillance de 250.000 foyers d’éclairage public. Il vient de lancer une agence en ligne (e-agence) dans la zone pilote de Bingerville, à l’Est d’Abidjan.
Le ministre ivoirien de l’Économie numérique et de la poste, Claude Isaac De, a salué cette initiative dont le thème est : « Développement des solutions innovantes au service des communautés ». Il a invité les participants à « oser et innover » pour répondre aux défis du numérique de cette ère au profit des entreprises et des populations.
Trois thématiques ont été retenues pour cette première édition. Ce sont l’intelligence artificielle qui a pour but le traitement automatisé d’images appliqué au secteur de l’énergie, de la santé ou de l’agriculture, le « Traffic management » qui vise à élaborer un modèle statistique permettant d’estimer les prévisions de trafic routier.
La troisième thématique dénommée le Blockchain, porte sur la mise en place d’une plateforme sécurisée de partage d’informations à valeur ajoutée, permettant de faciliter les démarches administratives ou l’identification d’un client en exploitant les donnés déjà collectées.
Quatre grandes écoles et universités participent à ce « Hackathon » avec un total de 80 étudiants. Ces établissements sont l’École nationale de statistiques et d’économie appliquée (ENSEA), l’École supérieure africaine des TIC (ESACTIC), le Centre des métiers de l’électricité (CME) et l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INHPB).
Onze millions devraient être distribués aux gagnants au travers de cinq prix dont trois pour les trois thématiques, un pour start-up et un prix spécial « Innov’Hackathon 2018 » pour la meilleure équipe. La CIE promet accompagner le super prix jusqu'à la réalisation du projet. La compétition se déroule du 24 au 28 juillet 2018.
AP/ls/APA