San Pedro– Des jeunes Kroumen, autochtones de la région de San Pedro, réunis au sein du mouvement ‘’ABREANON’’, ont décidé de sensibiliser et aider à la prise de conscience, par les populations kroumen, des richesses agricoles, agro-industrielles et socioculturelles de cette région du Sud-Ouest, afin qu’elles s’approprient ces richesses, les valorisent pour préserver leur identité culturelle et acquièrent l’autonomie financière.
Créé en mars 2017, le mouvement ‘’ABREANON’’ est composé de cadres, d’étudiants, d’élèves et de planteurs Kroumen, des différentes localités de la région de San Pedro. Il a fait une sortie officielle à Youwasso, village de la sous-préfecture de Grand Béréby, où il a organisé une conférence de presse sous la bénédiction et la présence de la chefferie villageoise Kroumen, pour expliquer les objectifs poursuivis, et les actions en vue.
Le conférencier, Gbesso Hébé Pierre, président de cette association et professeur de lycée, a expliqué que l’idiome kroumen, A-BRE-A-NON, signifie littéralement « On est chez nous » et veut traduire un éveil de conscience, l’attachement à sa terre, ses origines, ses valeurs.
« Nous visons un éveil de conscience à tous les niveaux, politique, économique, social, culturel, afin que le kroumen soit présent dans tous les domaines de la vie (…) ». Pour ses objectifs, des activités régulières de sensibilisation des populations sont en cours, le soutien et l’organisation de festivals de valorisation de la culture, de la langue kroumen, sont au programme des actions d’ABREANON, de même que des projets d’accessibilité assouplie aux prêts bancaires.
Selon Gbesso Pierre, ce mouvement est né « d’un triste constat », notamment « l’effondrement des valeurs culturelles kroumen, avec la disparition progressive du patois ‘’le kroumen’’, la disparition de bons nombres de danses traditionnelles (Boyè, Séyawa, Guèlè, Souwa-pro, Glè) et autres pratiques».
La faible emprise des populations autochtones sur les activités économiques dans les différentes localités de la région, et même dans les villages, impose, selon ABREANON, une prise de conscience qui nécessite « une réaction des jeunes, des femmes, pour mieux s’organiser et prendre l’exemple sur les populations allochtones, afin de s’insérer davantage dans le tissu économique de notre région et contribuer à la lutte contre la cherté de la vie ».
Sont également visées, une meilleure exploitation du potentiel touristique de la région par les jeunes et les femmes Kroumen, et leur insertion plus grande dans le commerce, le transport, l’élevage, la pêche.
jmk/fmo
Créé en mars 2017, le mouvement ‘’ABREANON’’ est composé de cadres, d’étudiants, d’élèves et de planteurs Kroumen, des différentes localités de la région de San Pedro. Il a fait une sortie officielle à Youwasso, village de la sous-préfecture de Grand Béréby, où il a organisé une conférence de presse sous la bénédiction et la présence de la chefferie villageoise Kroumen, pour expliquer les objectifs poursuivis, et les actions en vue.
Le conférencier, Gbesso Hébé Pierre, président de cette association et professeur de lycée, a expliqué que l’idiome kroumen, A-BRE-A-NON, signifie littéralement « On est chez nous » et veut traduire un éveil de conscience, l’attachement à sa terre, ses origines, ses valeurs.
« Nous visons un éveil de conscience à tous les niveaux, politique, économique, social, culturel, afin que le kroumen soit présent dans tous les domaines de la vie (…) ». Pour ses objectifs, des activités régulières de sensibilisation des populations sont en cours, le soutien et l’organisation de festivals de valorisation de la culture, de la langue kroumen, sont au programme des actions d’ABREANON, de même que des projets d’accessibilité assouplie aux prêts bancaires.
Selon Gbesso Pierre, ce mouvement est né « d’un triste constat », notamment « l’effondrement des valeurs culturelles kroumen, avec la disparition progressive du patois ‘’le kroumen’’, la disparition de bons nombres de danses traditionnelles (Boyè, Séyawa, Guèlè, Souwa-pro, Glè) et autres pratiques».
La faible emprise des populations autochtones sur les activités économiques dans les différentes localités de la région, et même dans les villages, impose, selon ABREANON, une prise de conscience qui nécessite « une réaction des jeunes, des femmes, pour mieux s’organiser et prendre l’exemple sur les populations allochtones, afin de s’insérer davantage dans le tissu économique de notre région et contribuer à la lutte contre la cherté de la vie ».
Sont également visées, une meilleure exploitation du potentiel touristique de la région par les jeunes et les femmes Kroumen, et leur insertion plus grande dans le commerce, le transport, l’élevage, la pêche.
jmk/fmo