Le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara signé, lundi, une ordonnance portant amnistie générale pour 800 personnes condamnées ou en détention parmi lesquelles l’ex-première Dame Simone Gbagbo, les anciens ministres Lida Kouassi et Adou Assoa ainsi que le chef du protocole du Président de l’Assemblée nationale Souleymane Kamaraté Koné dit Soul Soul.
L’annonce a été faite par le président de la République, Alassane Ouattara, lundi soir dans son adresse à la Nation, la veille de la célébration du 58è anniversaire de la fête de l’indépendance du pays.
« En raison de mon attachement à la paix et à une réconciliation vraie, j’ai procédé ce lundi 6 août 2018 à la signature d’une ordonnance portant amnistie. Cette amnistie bénéficiera à environs 800 de nos concitoyens poursuivis ou condamnés pour des infractions en lien avec la crise postélectorale de 2010 ou des infractions contre la sureté de l’Etat commises après le 21 mai 2011, date de ma prestation en qualité de président de la République », a indiqué Alassane Ouattara.
Cependant, a-t-il poursuivi, une soixantaine de militaires et de membres de groupes armés ayant commis des crimes de sang ne seront pas concernés.
« Sur les 800 personnes concernées par l’amnistie, environ 500 sont déjà en liberté provisoire ou en exil et verront leur condamnation pénale effacée. De ce fait, il sera mis fin aux poursuites à leur encontre. Il en sera de même pour les 300 autres personnes détenues qui seront libérées prochainement, au nombre de celles-ci, figurent notamment Mme Simone Ehivet Gbagbo, Messieurs Lida Kouassi, Assoa Adou, Souleymane Karamaté dit Soul To Soul », a précisé le président Ouattara.
Pour le Chef de l’Etat ivoirien, « il s’agit d’une mesure de clémence de la Nation entière envers ses filles et ses fils », invitant tous les bénéficiaires de cette amnistie à « faire en sorte que notre pays ne revive plus jamais de tels événements et ne sombre plus jamais dans la violence ».
« Nous devons tous prendre conscience de l’extrême nécessité d’installer de façon définitive une société de responsabilité où chaque citoyen doit répondre de ses actes », a conseillé M. Ouattara
HS/ls/APA
L’annonce a été faite par le président de la République, Alassane Ouattara, lundi soir dans son adresse à la Nation, la veille de la célébration du 58è anniversaire de la fête de l’indépendance du pays.
« En raison de mon attachement à la paix et à une réconciliation vraie, j’ai procédé ce lundi 6 août 2018 à la signature d’une ordonnance portant amnistie. Cette amnistie bénéficiera à environs 800 de nos concitoyens poursuivis ou condamnés pour des infractions en lien avec la crise postélectorale de 2010 ou des infractions contre la sureté de l’Etat commises après le 21 mai 2011, date de ma prestation en qualité de président de la République », a indiqué Alassane Ouattara.
Cependant, a-t-il poursuivi, une soixantaine de militaires et de membres de groupes armés ayant commis des crimes de sang ne seront pas concernés.
« Sur les 800 personnes concernées par l’amnistie, environ 500 sont déjà en liberté provisoire ou en exil et verront leur condamnation pénale effacée. De ce fait, il sera mis fin aux poursuites à leur encontre. Il en sera de même pour les 300 autres personnes détenues qui seront libérées prochainement, au nombre de celles-ci, figurent notamment Mme Simone Ehivet Gbagbo, Messieurs Lida Kouassi, Assoa Adou, Souleymane Karamaté dit Soul To Soul », a précisé le président Ouattara.
Pour le Chef de l’Etat ivoirien, « il s’agit d’une mesure de clémence de la Nation entière envers ses filles et ses fils », invitant tous les bénéficiaires de cette amnistie à « faire en sorte que notre pays ne revive plus jamais de tels événements et ne sombre plus jamais dans la violence ».
« Nous devons tous prendre conscience de l’extrême nécessité d’installer de façon définitive une société de responsabilité où chaque citoyen doit répondre de ses actes », a conseillé M. Ouattara
HS/ls/APA