En prélude à la commémoration du 58ème anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le Président de la République a annoncé, à l’occasion de son adresse à la Nation le 06 août 2018, plusieurs mesures qui contribueront, assurément, à renforcer l’Etat de droit, la cohésion sociale et la réconciliation nationale.
Il s’agit notamment de la signature d’une ordonnance portant amnistie en vue de la libération de 800 détenus en lien avec la crise postélectorale 2010 ou des infractions contre la sureté de l’Etat commises après le 21 mai 2011.
En outre, le Chef de l’Etat a annoncé le réexamen de la composition de la Commission Electorale Indépendante (CEI) conformément à l’arrêt de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP), rendu le 18 novembre 2016.
La Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI) salue l’ensemble de ces mesures prises par le Président de la République qui s’inscrivent dans le sens du renforcement de la protection des droits de l’homme dans notre pays.
La CNDHCI encourage la dynamique de consolidation de l’unité nationale enclenchée par le gouvernement. Elle l’invite cependant à poursuivre les efforts entamés à l’effet de faire la lumière sur toutes les violations des droits de l’homme commises lors de la crise post électorale.
La CNDHCI appelle le gouvernement à garantir à l’ensemble des victimes leur droit à la réparation.
La CNDHCI exhorte les pouvoirs exécutif et législatif à saisir l’opportunité du réexamen de la composition de l’institution en charge des élections, à tenir compte des recommandations formulées dans l’arrêt de la CADHP.
La CNDHCI invite les acteurs politiques et les bénéficiaires de ces mesures à œuvrer dans le sens du respect des institutions de la République, de la construction de la paix et de la cohésion sociale.
La CNDHCI exprime toute sa disponibilité à toujours accompagner les efforts du gouvernement pour l’amélioration des droits de l’homme dans notre pays.
Enfin, la CNDHCI invite les responsables politiques à faire preuve de pondération et à privilégier l’intérêt supérieur de la Nation dans leurs actes et discours, afin d’éviter des situations attentatoires aux droits de l’homme.
Fait à Abidjan le 7 Août 2018
La Présidente
Namizata SANGARE
Il s’agit notamment de la signature d’une ordonnance portant amnistie en vue de la libération de 800 détenus en lien avec la crise postélectorale 2010 ou des infractions contre la sureté de l’Etat commises après le 21 mai 2011.
En outre, le Chef de l’Etat a annoncé le réexamen de la composition de la Commission Electorale Indépendante (CEI) conformément à l’arrêt de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP), rendu le 18 novembre 2016.
La Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI) salue l’ensemble de ces mesures prises par le Président de la République qui s’inscrivent dans le sens du renforcement de la protection des droits de l’homme dans notre pays.
La CNDHCI encourage la dynamique de consolidation de l’unité nationale enclenchée par le gouvernement. Elle l’invite cependant à poursuivre les efforts entamés à l’effet de faire la lumière sur toutes les violations des droits de l’homme commises lors de la crise post électorale.
La CNDHCI appelle le gouvernement à garantir à l’ensemble des victimes leur droit à la réparation.
La CNDHCI exhorte les pouvoirs exécutif et législatif à saisir l’opportunité du réexamen de la composition de l’institution en charge des élections, à tenir compte des recommandations formulées dans l’arrêt de la CADHP.
La CNDHCI invite les acteurs politiques et les bénéficiaires de ces mesures à œuvrer dans le sens du respect des institutions de la République, de la construction de la paix et de la cohésion sociale.
La CNDHCI exprime toute sa disponibilité à toujours accompagner les efforts du gouvernement pour l’amélioration des droits de l’homme dans notre pays.
Enfin, la CNDHCI invite les responsables politiques à faire preuve de pondération et à privilégier l’intérêt supérieur de la Nation dans leurs actes et discours, afin d’éviter des situations attentatoires aux droits de l’homme.
Fait à Abidjan le 7 Août 2018
La Présidente
Namizata SANGARE