Abidjan - Le secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, Antonio Guteres, a rendu hommage vendredi, aux humanitaires en déposant une gerbe de fleur et en s’inclinant devant le drapeau bleu de l’organisation retrouvé dans les décombres du siège de l’ONU, à Bagdad, détruit par une explosion il y a 15 ans à la veille de la journée internationale de l’aide humanitaire célébrée chaque 19 aot.
« Nous sommes ici pour honorer ceux qui ont fait le sacrifice ultime pour les valeurs et la Charte des Nations Unies », a dit le Secrétaire général après avoir observé une minute de silence en l’honneur du personnel de l’ONU tué dans ce qui fut la « première attaque terroriste de masse contre les Nations Unies ».
Le 19 août 2003, un camion chargé d’explosifs a foncé contre l’Hôtel Canal qui abritait le siège de la Mission de l’ONU en Iraq. 22Vingt-deux membres du personnel des Nations Unies, dont le chef de la mission, Sergio Vieira de Mello, ont trouvé la mort dans cet attentat.
« Ce fut traumatisant pour l’ensemble de l’organisation et nous avons appris des leçons très difficiles », a dit M. Guterres, reconnaissant que les mécanismes mis en place pour prendre en charge les survivants et les familles des victimes étaient insuffisants et qu’il a fallu de nombreuses années pour les améliorer.
« Avant et depuis ce jour, le personnel des Nations Unies a été pris pour cible par ceux qui voudraient nous affaiblir et nous faire peur dans l’accomplissement de notre travail. D'Alger à Kaboul, de Mogadiscio à Abuja et au-delà, des terroristes ont tenté de nous faire taire et de nous bannir », a dit le Secrétaire général en référence aux différentes attaques dans lesquelles l’ONU a été visée.
Le 11 décembre 2007, 17 personnes ont été tuées dans un attentat contre le bâtiment des Nations Unies à Alger. Le 28 octobre 2009, cinq employés de l’ONU ont trouvé la mort dans l’attaque de leur résidence à Kaboul. Le 26 février 2011, un véhicule a explosé devant le bureau de l’ONU à Abuja faisant 21 morts. Le 19 juin 2013, 15 personnes ont été tuées dans l’attaque contre le complexe de l’ONU à Mogadiscio.
Pour le chef de l’ONU, le meilleur hommage que nous puissions rendre au sacrifice du personnel onusien et humanitaire est de « continuer notre travail, aller dans les endroits dangereux afin de les rendre plus sûrs, se tenir aux côtés de ceux qui souffrent et leur apporter de l’aide ».
(AIP)
sdaf/fmo
« Nous sommes ici pour honorer ceux qui ont fait le sacrifice ultime pour les valeurs et la Charte des Nations Unies », a dit le Secrétaire général après avoir observé une minute de silence en l’honneur du personnel de l’ONU tué dans ce qui fut la « première attaque terroriste de masse contre les Nations Unies ».
Le 19 août 2003, un camion chargé d’explosifs a foncé contre l’Hôtel Canal qui abritait le siège de la Mission de l’ONU en Iraq. 22Vingt-deux membres du personnel des Nations Unies, dont le chef de la mission, Sergio Vieira de Mello, ont trouvé la mort dans cet attentat.
« Ce fut traumatisant pour l’ensemble de l’organisation et nous avons appris des leçons très difficiles », a dit M. Guterres, reconnaissant que les mécanismes mis en place pour prendre en charge les survivants et les familles des victimes étaient insuffisants et qu’il a fallu de nombreuses années pour les améliorer.
« Avant et depuis ce jour, le personnel des Nations Unies a été pris pour cible par ceux qui voudraient nous affaiblir et nous faire peur dans l’accomplissement de notre travail. D'Alger à Kaboul, de Mogadiscio à Abuja et au-delà, des terroristes ont tenté de nous faire taire et de nous bannir », a dit le Secrétaire général en référence aux différentes attaques dans lesquelles l’ONU a été visée.
Le 11 décembre 2007, 17 personnes ont été tuées dans un attentat contre le bâtiment des Nations Unies à Alger. Le 28 octobre 2009, cinq employés de l’ONU ont trouvé la mort dans l’attaque de leur résidence à Kaboul. Le 26 février 2011, un véhicule a explosé devant le bureau de l’ONU à Abuja faisant 21 morts. Le 19 juin 2013, 15 personnes ont été tuées dans l’attaque contre le complexe de l’ONU à Mogadiscio.
Pour le chef de l’ONU, le meilleur hommage que nous puissions rendre au sacrifice du personnel onusien et humanitaire est de « continuer notre travail, aller dans les endroits dangereux afin de les rendre plus sûrs, se tenir aux côtés de ceux qui souffrent et leur apporter de l’aide ».
(AIP)
sdaf/fmo