Depuis plusieurs mois, la chaine de distribution du caoutchouc naturel ivoirien est à l’arrêt. Pour cause, 20.000 tonnes sont actuellement stockées dans les ports d’Abidjan et de San-Pedro.
Face a un tel constat, l’Association des Exportateurs du Caoutchouc Naturel de Côte d’Ivoire (AEXCI), par son président, Samuel Espérance Mobio a décidé d’expliquer la genèse de ce problème qui pourrait trouver une solution les semaines à venir.
«Nous avons quelques difficultés liées à des contraintes avec les armateurs qui expliquent que le caoutchouc est trop humide et son transport pose problème dans les bateaux. Ils soutiennent que le produit sali les bateaux et peut contaminer d’autres produits consommables, » a-t-il expliqué ce vendredi au siège de l’association sise à Cocody Angré 8e Tranche lors d’un point de presse.
Ce blocage oblige l’AEXCI à ne peut plus acheter le caoutchouc chez les producteurs pour l’acheminer vers les clients de l’extérieur. Un manque à gagner de 200 millions de francs cfa pour les exportateurs et près de 655 millions de Fcfa de perte pour les armateurs.
«Près de 50 mille tonnes de produits étaient bloqués, ils restent à ce jour 20.000 tonnes. Les armateurs avaient promis que ce produit devait être transporté cette semaine mais rien n’est fait. Nous espérons que la semaine prochaine ça sera fait, sinon, nous ne pourrons plus en acheter. Nous estimons que les armateurs feront ce qu’ils nous ont promis pour que le caoutchouc puisse partir et nous continuerons nos exportations, » a-t-il ajouté.
Les exportateurs pourront donc reprendre leurs activités jusqu’à la fin août pour absorber tous les produits en souffrance chez les planteurs en une semaine ou deux.
Néanmoins, le président de l’AEXCI a tenu à rassurer les planteurs et les acteurs de la filière hévéa de la reprise des activités de l’Association dans les prochains jours avec la mise en place de nouvelles dispositions, notamment travailler sur l’absorption du liquide des productions sur place.
« Les conteneurs seront chargés dans les différents sites en brousse ensuite dirigés vers les ports. Une fois en ville, ils seront stockés pendant au moins une semaine afin qu’ils puissent être égouttés avant d’être fumigés de sorte à détruire toutes larves qui pourront devenir des microbes » a-t-il montré.
Le Président prévient enfin que si rien est fait, la Côte d’Ivoire qui produit près d’un million de tonnes de caoutchouc par an connaîtra une crise sans précédent dans la filière hévéa.
Créé en janvier 2018, l’AEXCI qui revendique près d’une vingtaine de structure a en charge de transporter le reste du caoutchouc naturel qui n’est pas transformé, ce qui représente plus de la moitié de la production de la Côte d’Ivoire. Cette activité a vu le jour depuis 2013 mais a été rendue formelle en mars 2018, grâce à un arrêté interministériel.
Face a un tel constat, l’Association des Exportateurs du Caoutchouc Naturel de Côte d’Ivoire (AEXCI), par son président, Samuel Espérance Mobio a décidé d’expliquer la genèse de ce problème qui pourrait trouver une solution les semaines à venir.
«Nous avons quelques difficultés liées à des contraintes avec les armateurs qui expliquent que le caoutchouc est trop humide et son transport pose problème dans les bateaux. Ils soutiennent que le produit sali les bateaux et peut contaminer d’autres produits consommables, » a-t-il expliqué ce vendredi au siège de l’association sise à Cocody Angré 8e Tranche lors d’un point de presse.
Ce blocage oblige l’AEXCI à ne peut plus acheter le caoutchouc chez les producteurs pour l’acheminer vers les clients de l’extérieur. Un manque à gagner de 200 millions de francs cfa pour les exportateurs et près de 655 millions de Fcfa de perte pour les armateurs.
«Près de 50 mille tonnes de produits étaient bloqués, ils restent à ce jour 20.000 tonnes. Les armateurs avaient promis que ce produit devait être transporté cette semaine mais rien n’est fait. Nous espérons que la semaine prochaine ça sera fait, sinon, nous ne pourrons plus en acheter. Nous estimons que les armateurs feront ce qu’ils nous ont promis pour que le caoutchouc puisse partir et nous continuerons nos exportations, » a-t-il ajouté.
Les exportateurs pourront donc reprendre leurs activités jusqu’à la fin août pour absorber tous les produits en souffrance chez les planteurs en une semaine ou deux.
Néanmoins, le président de l’AEXCI a tenu à rassurer les planteurs et les acteurs de la filière hévéa de la reprise des activités de l’Association dans les prochains jours avec la mise en place de nouvelles dispositions, notamment travailler sur l’absorption du liquide des productions sur place.
« Les conteneurs seront chargés dans les différents sites en brousse ensuite dirigés vers les ports. Une fois en ville, ils seront stockés pendant au moins une semaine afin qu’ils puissent être égouttés avant d’être fumigés de sorte à détruire toutes larves qui pourront devenir des microbes » a-t-il montré.
Le Président prévient enfin que si rien est fait, la Côte d’Ivoire qui produit près d’un million de tonnes de caoutchouc par an connaîtra une crise sans précédent dans la filière hévéa.
Créé en janvier 2018, l’AEXCI qui revendique près d’une vingtaine de structure a en charge de transporter le reste du caoutchouc naturel qui n’est pas transformé, ce qui représente plus de la moitié de la production de la Côte d’Ivoire. Cette activité a vu le jour depuis 2013 mais a été rendue formelle en mars 2018, grâce à un arrêté interministériel.