Gagnoa - Le Gogoli festival de Gnatroa est enfin accepté par les populations de la localité, a indiqué son commissaire général, Dassé Blai Noël, lundi lors d’une conférence de presse bilan tenue à Gagnoa.
Les personnes du troisième âge et une majorité des cadres se sont dites satisfaites de l’organisation de la 4ème édition tenue du 15 au 17 août, vu qu'aucune troupe extérieure au village de Gnatroa n'a été sollicitée, a expliqué M. Dassé.
« Félicitation pour la production des troupes culturelles en sommeil sorties du village Gnatroa », a-t-il dit, rappelant que les membres du comité d’organisation de l’édition 2018, ont tous été mis en mission afin d’êtres les ambassadeurs de ce festival, que tout Gnatroa souhaite voir "vendu" hors de ses frontières.
Lors des trois premières éditions, les organisateurs étaient amenés à importer des troupes artistiques d’autres villages et localités, « juste pour fouetter l'orgueil de nos parents », s’est-il justifié. Les populations locales boudaient l’événement auxquels participaient de nombreux villages et invités venus d’ailleurs. Selon des habitants de Gnatroa, « aucun tissu culturel » n'était visible dans le village situé à 32 km de Gagnoa.
La création des troupes de contes et légendes assurées par des mamans du troisième âge et des jeunes du village, une troupe de théâtre et d'humour, la mise en place de groupes de chants "Kpakpo", réalisés à l’aide de cors de girafes et de cloches, les unités de danseurs "Zaglogbi", de "Zézé", de "Zut" ou de "Tripo", tous originaire de Gnatroa, ont animé trois jours durant, les nuits du festival, parlant du Gogoli festival dédié aux arts, objets et instruments anciens du peuple Bété.
(AIP)
dd/cmas
Les personnes du troisième âge et une majorité des cadres se sont dites satisfaites de l’organisation de la 4ème édition tenue du 15 au 17 août, vu qu'aucune troupe extérieure au village de Gnatroa n'a été sollicitée, a expliqué M. Dassé.
« Félicitation pour la production des troupes culturelles en sommeil sorties du village Gnatroa », a-t-il dit, rappelant que les membres du comité d’organisation de l’édition 2018, ont tous été mis en mission afin d’êtres les ambassadeurs de ce festival, que tout Gnatroa souhaite voir "vendu" hors de ses frontières.
Lors des trois premières éditions, les organisateurs étaient amenés à importer des troupes artistiques d’autres villages et localités, « juste pour fouetter l'orgueil de nos parents », s’est-il justifié. Les populations locales boudaient l’événement auxquels participaient de nombreux villages et invités venus d’ailleurs. Selon des habitants de Gnatroa, « aucun tissu culturel » n'était visible dans le village situé à 32 km de Gagnoa.
La création des troupes de contes et légendes assurées par des mamans du troisième âge et des jeunes du village, une troupe de théâtre et d'humour, la mise en place de groupes de chants "Kpakpo", réalisés à l’aide de cors de girafes et de cloches, les unités de danseurs "Zaglogbi", de "Zézé", de "Zut" ou de "Tripo", tous originaire de Gnatroa, ont animé trois jours durant, les nuits du festival, parlant du Gogoli festival dédié aux arts, objets et instruments anciens du peuple Bété.
(AIP)
dd/cmas