L’Académie Africaine des Collectivités Territoriales (ALGA) en partenariat avec Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU-Afrique), Enda ECOPOP et l’Observatoire International de la Démocratie Participative en Afrique (OIDP Afrique) a initié ce lundi 3 septembre à Abidjan une session de formation internationale des conseillers et facilitateurs du Budget Participatif (BP) parrainée par la Direction Générale de la Décentralisation et du Développement Local (DGDDL).
Cette formation qui court jusqu’au 14 septembre vise à renforcer les savoirs, les savoir-faire et les savoir-être des participants venus d’une bonne partie de l’Afrique pour les rendre plus efficaces dans la préparation, la mise en œuvre et le suivi du BP à travers cinq modules dont la Décentralisation et gouvernance locale, l’Introduction au Budget Participatif, l’Introduction à la facilitation des approches du BP, les Travaux pratiques et la Certification, évaluation et suivi-post formation.
« Il s’agira de créer un pool de compétences africaines francophones apte à accompagner les collectivités territoriales dans l’élaboration de leurs budgets selon une approche de gouvernance centrée sur les besoins des citoyens et une éthique de gestion transparente. Le thème de la présente session révèle d’un grand intérêt et répond également à de multiples questions (…) Elle s’inscrit dans la mise en synergie de toutes les ressources en faveur du développement de nos communautés » a expliqué Wahir Justin Some, Directeur de l’ALGA, à l’ouverture des travaux.
Une vingtaine de conseillers et facilitateurs africains francophones seront formés, aux concepts, principes, et méthodes du budget participatif et bénéficieront d’un accompagnement pour élaborer un plan d’action de réinvestissement des connaissances acquises, dans leur pays respectif.
Ce qui selon, Soualio Sylla, maire de Tiassalé représentant l’UVICOCI « constitue pour les collectivités territoriale, une source d’espoir pour nos administrations, ce qui va permettre de prendre en compte les besoins de nos préoccupations dans l’élaboration de nos budgets. » soutenant que le budget participatif établi dans la commune qu’il dirige a permis d’avoir des résultats probants, plus proches des besoins de populations.
« En dépit des résultats obtenus grâce à la politique de décentralisation, ce processus n’est pas accompagné de moyens financiers conséquents, les collectivités territoriales ne disposent pas toujours de ressources humaines qualifiées pour leur permettre d’assurer pleinement leur mission. Il est donc normal de mettre en place des outils qui favorisent l’allocation des ressources budgétaires vers les besoins essentiels et prioritaires des populations(…) Ce processus budgétaire permet aux populations d’être impliquées aux prises de décision, à une participation citoyenne des affaires locales » a renchérit le président du conseil régional du Kabadougou, Souleymane Koné, représentant Assemblée des Régions et Districts de Côte d’Ivoire (ARDCI).
Saluant la pertinence du thème de cet atelier et le choix de la Côte d’Ivoire pour l’organisation de cette formation, Tahé Joël, Directeur Général Adjoint de la DGDD a salué un outil stratégique d’inpulsion d’une véritable dynamique d’un développement local. « Cette pratique est répandue dans le monde, elle est en phase avec la décentralisation qui vise à garantir la démocratie et la bonne gouvernance dans la gestion des affaires locales » a-t-il soutenu.
Il a par ailleurs rappelé que le Gouvernement a décidé d’encourager l’implémentation du Budget participatif à travers un projet pilote dénommé accès à l’information et au renforcement des capacités des leaders d’opinion et animations des fora communautaires pour la promotion du BP initié à partir du 2 janvier 2017
Pour terminer, il a invité les participants à être assidus afin de bénéficier davantage de la confiance des populations dans leurs différentes taches de facilitateurs du budget participatif
Le budget participatif est un processus de démocratie participative dans lequel des citoyens peuvent affecter une partie du budget de leur collectivité territoriale, généralement à des projets d’investissement. Née en 1989 à Porto Alegre au Brésil, cette innovation démocratique s’est diffusée à travers le monde.
Il apparaît de plus en plus comme une innovation des pratiques d’administration des collectivités territoriales apte à promouvoir les principes de bonne gouvernance locale.
En Afrique, le budget participatif attire depuis le début des années 2000, de plus en plus l’attention des gouvernements nationaux et locaux, de la société civile et des organismes de développement international.
Pour les collectivités territoriales africaines, le processus du budget participatif constitue un puissant levier contribuant à la mise en œuvre de nouveaux agendas mondiaux, notamment les objectifs du développement durable en particulier l’ODD 11 et l’ODD 16.
Il permet également aux citoyens de mieux se faire entendre dans l’élaboration des budgets et la gestion des ressources et services publics.
Elisée B.
Cette formation qui court jusqu’au 14 septembre vise à renforcer les savoirs, les savoir-faire et les savoir-être des participants venus d’une bonne partie de l’Afrique pour les rendre plus efficaces dans la préparation, la mise en œuvre et le suivi du BP à travers cinq modules dont la Décentralisation et gouvernance locale, l’Introduction au Budget Participatif, l’Introduction à la facilitation des approches du BP, les Travaux pratiques et la Certification, évaluation et suivi-post formation.
« Il s’agira de créer un pool de compétences africaines francophones apte à accompagner les collectivités territoriales dans l’élaboration de leurs budgets selon une approche de gouvernance centrée sur les besoins des citoyens et une éthique de gestion transparente. Le thème de la présente session révèle d’un grand intérêt et répond également à de multiples questions (…) Elle s’inscrit dans la mise en synergie de toutes les ressources en faveur du développement de nos communautés » a expliqué Wahir Justin Some, Directeur de l’ALGA, à l’ouverture des travaux.
Une vingtaine de conseillers et facilitateurs africains francophones seront formés, aux concepts, principes, et méthodes du budget participatif et bénéficieront d’un accompagnement pour élaborer un plan d’action de réinvestissement des connaissances acquises, dans leur pays respectif.
Ce qui selon, Soualio Sylla, maire de Tiassalé représentant l’UVICOCI « constitue pour les collectivités territoriale, une source d’espoir pour nos administrations, ce qui va permettre de prendre en compte les besoins de nos préoccupations dans l’élaboration de nos budgets. » soutenant que le budget participatif établi dans la commune qu’il dirige a permis d’avoir des résultats probants, plus proches des besoins de populations.
« En dépit des résultats obtenus grâce à la politique de décentralisation, ce processus n’est pas accompagné de moyens financiers conséquents, les collectivités territoriales ne disposent pas toujours de ressources humaines qualifiées pour leur permettre d’assurer pleinement leur mission. Il est donc normal de mettre en place des outils qui favorisent l’allocation des ressources budgétaires vers les besoins essentiels et prioritaires des populations(…) Ce processus budgétaire permet aux populations d’être impliquées aux prises de décision, à une participation citoyenne des affaires locales » a renchérit le président du conseil régional du Kabadougou, Souleymane Koné, représentant Assemblée des Régions et Districts de Côte d’Ivoire (ARDCI).
Saluant la pertinence du thème de cet atelier et le choix de la Côte d’Ivoire pour l’organisation de cette formation, Tahé Joël, Directeur Général Adjoint de la DGDD a salué un outil stratégique d’inpulsion d’une véritable dynamique d’un développement local. « Cette pratique est répandue dans le monde, elle est en phase avec la décentralisation qui vise à garantir la démocratie et la bonne gouvernance dans la gestion des affaires locales » a-t-il soutenu.
Il a par ailleurs rappelé que le Gouvernement a décidé d’encourager l’implémentation du Budget participatif à travers un projet pilote dénommé accès à l’information et au renforcement des capacités des leaders d’opinion et animations des fora communautaires pour la promotion du BP initié à partir du 2 janvier 2017
Pour terminer, il a invité les participants à être assidus afin de bénéficier davantage de la confiance des populations dans leurs différentes taches de facilitateurs du budget participatif
Le budget participatif est un processus de démocratie participative dans lequel des citoyens peuvent affecter une partie du budget de leur collectivité territoriale, généralement à des projets d’investissement. Née en 1989 à Porto Alegre au Brésil, cette innovation démocratique s’est diffusée à travers le monde.
Il apparaît de plus en plus comme une innovation des pratiques d’administration des collectivités territoriales apte à promouvoir les principes de bonne gouvernance locale.
En Afrique, le budget participatif attire depuis le début des années 2000, de plus en plus l’attention des gouvernements nationaux et locaux, de la société civile et des organismes de développement international.
Pour les collectivités territoriales africaines, le processus du budget participatif constitue un puissant levier contribuant à la mise en œuvre de nouveaux agendas mondiaux, notamment les objectifs du développement durable en particulier l’ODD 11 et l’ODD 16.
Il permet également aux citoyens de mieux se faire entendre dans l’élaboration des budgets et la gestion des ressources et services publics.
Elisée B.