Le candidat du Rhdp aux municipales à Abobo le ministre d’État Hamed Bakayoko a eu une rencontre avec les communautés bété, gouro, dida, gnaboua et gban le mardi 11 septembre 2018 au terrain kablogo du quartier Kennedy de cette commune Lago patrice, chef de la communauté Gnaboua par ailleurs porte-parole de tous les chefs de communautés présents, a évoqué les difficultés de la population de la commune. Pour lui, Abobo souffre d’un manque d’infrastructures et surtout d’un problème d’eau qui pousse les uns et les autres à écourter leur temps de sommeil. Il a par la suite fait des doléances au ministre pour l’employabilité des jeunes et la situation de l’insalubrité de la commune. À Hamed Bakayoko il a signifié : « les grands défis que vous avez relevés au niveau national font de vous l’homme de la situation ».
Pour sa part, à l’endroit de ces communauté Hamed Babayoko a dit :« Responsable politique, jeunes, femmes, maman merci beaucoup. Merci pour la chaleur de votre accueil. Un homme qui fait la politique, quand il va quelque part et qu’on applaudit, il sait faire la différence entre applaudissement de la main et celui du cœur. Depuis que je suis venu à Abobo, dans le cadre de cette pré-campagne, j’entends des applaudissements du cœur et cela me touche beaucoup. Comme vous me prenez, c’est comme cela je vais vous prendre. Comme vous prenez soin de moi, comme vous êtes si gentil avec moi, comme vous êtes attachés à moi, c’est comme cela je serai avec vous. Ce voyage dans les rues et ruelles me replonge dans ma tendre enfance, ma jeunesse. Je crois que l’enfant d’Adjamé est devenu Abobo d’aujourd’hui. J’ai beaucoup de parents qui à l’époque habitaient à Adjamé. Et quand Adjamé a commencé à être serré et les familles ont commencé à grandir, il y en a qui allaient à Yopougon ou Abobo pour prendre une cour plus grande. Sinon, c’est le même esprit, la même solidarité, la même manière de vivre. Quand je vois tous ces visages, toutes ces cultures, toutes ces présences, je me rappelle, comme si c’était hier, de mon enfance à Adjamé, habitat extension. On habitait au 112. En face de nous, le meilleur ami de mon père s’appelait Sahié lazare Nékpénou. Son enfant était mon camarade avec qui je jouais au ballon. Et à la différence d’Abobo, à l’habitat extension, chacun avait une porte d’entrée et à l’arrière les différentes portes de sortie donnaient sur une grande cour commune où toutes nos mamans préparaient ensemble. Et moi, des fois je mange chez les Lago et Lago mange chez moi. On ne savait même pas qu’on était différent. Et c’est cette Côte d’Ivoire-là qu’on a perdu de vue que nous devons retrouver ici à Abobo. Cette Côte d’Ivoire où on s’aime, se soutient, où on vit ensemble sans distinction de religion, d’ethnie. C’est vrai, la politique politicienne nous a fait beaucoup de mal. C’est facile. On a commencé à avoir peur l’un de l’autre, à se méfier l’un de l’autre. Quelqu’un qui est né à Adjamé, pourquoi il vient à Abobo ? C’est la racine de la communauté qui te fait reconnaître ton frère. Plus on est ensemble, plus on est fort ». Il a indiqué être venu à Abobo avec un discours de paix, de réconciliation . « La paix n’est pas seulement des mots. Quand tu aides bien ton frère bété, il le reconnaît . Si ton frère gnaboua, bété, gouro, dida t’aide, tu sais qu’il t’a aidé. C’est la solidarité. Je viens ici pour deux choses. Mettre en exécution le plan d’urgence, le plan ADO pour Abobo qui est un plan important qui va changer toutes les ruelles et les routes d’Abobo, qui va créer un CHU. Ce matin encore, on a parlé de cela au conseil. Pourquoi moi ? parce que pour exécuter un plan, il faut être à côté du concepteur. Si cela traîne , tu signales . Si les gens veulent ralentir, mets la pression pour que cela avance. Même si le plan est bon, sa mise en œuvre sera trop lente et ne fera pas le bonheur de la population, s’il n’y a pas de pression. Je viens ici pour accélérer la mise en œuvre du plan d’urgence ADO pour Abobo. Chers jeunes, dans ce plan pour cette année 2018, je n’ai pas dit 2019, est prévue avant la fin de l’année une aide de 1 milliard Fcfa pour les jeunes gens et jeunes filles. La mairie est en train de travailler avec des coopec pour pouvoir donner l’argent à des jeunes pour faire quelque chose pour s’en sortir. Chers jeunes d’Abobo, ayez confiance en vous et il faut être sérieux. Il y’a des gens qui sont milliardaires aujourd’hui qui ont commencé leur vie avec 200 milles francs CFA. Ils ont multiplié les 200 milles pour être aujourd’hui milliardaires. Ces opportunités qu’on va vous donner ne sont pas pour aller boire dans les maquis, vous souler et venir insulter les gens. C’est pour travailler. Je viens aussi apporter une touche d’humanité et de solidarité c’est-à-dire l’amour. Je me suis demandé où on apprend l’amour de son prochain. On peut apprendre l’amour à l’église, à la mosquée. On apprend l’amour dans la vie en communauté, dans le vivre ensemble. C’est aimer son prochain comme soi-même. On a fait croire à des gens que lui-là il ne peut rien faire pour toi. Dès fois c’est celui à qui tu ne penses pas, qui vient de très loin, qui a la clé de ton bonheur. Je ne viens pas ici pour chercher un autre titre pour ajouter sur mon titre. Je viens ici pour me mettre à votre disposition. Et le petit croyant que je suis, je sais que quand tu accomplis des œuvres qui font que des créatures de Dieu sont apaisées, soulagées, Dieu dégage une grosse place pour toi dans son paradis. Je suis un homme convaincu que ce qu’on partage n’est jamais perdu, et ma vie est l’illustration du partage. Les gens me disent que je ne connais pas l’argent, que je suis bête. 1,2,3 il donne. Mais je vous promets que chaque fois je donne, je reçois au centuple. Ce n’est pas que je ne connais pas l’argent, mais Il y a deux messages dans l’argent. Un, l’argent est un instrument d’achat. Et l’argent est un instrument d’échange d’émotions. Quand tu aides quelqu’un qui est dans le besoin avec l’argent, il est soulagé, il est content. Vous avez échangé de l’émotion. Quand il est content, tu es toi aussi content qu’il soit content. Depuis que je suis venu à Abobo, je vois votre mobilisation, vos attentes, vos regards et je dis non seulement c’est une mission du Président Alassane Ouattara, mais je le sens au plus profond de moi-même que c’est une mission du Tout-Puissant. Il a voulu que je vienne ici pour aider, on est pareil. On est né tous après neuf mois dans le ventre de notre maman. On va à l’école, certains réussissent, d’autre un peu moins et on fera des enfants pour partir. Ce qui diffère est que Dieu confie une mission à chacun de nous. Il y en a qui sont de bons samaritains pour prendre soin de son peuple. Chacun de nous doit connaitre sa mission sur terre pour réussir dans la vie. Chacun est là pour accomplir une tâche pour que le monde soit en harmonie pour vivre en paix. »
TAB avec AZ
Pour sa part, à l’endroit de ces communauté Hamed Babayoko a dit :« Responsable politique, jeunes, femmes, maman merci beaucoup. Merci pour la chaleur de votre accueil. Un homme qui fait la politique, quand il va quelque part et qu’on applaudit, il sait faire la différence entre applaudissement de la main et celui du cœur. Depuis que je suis venu à Abobo, dans le cadre de cette pré-campagne, j’entends des applaudissements du cœur et cela me touche beaucoup. Comme vous me prenez, c’est comme cela je vais vous prendre. Comme vous prenez soin de moi, comme vous êtes si gentil avec moi, comme vous êtes attachés à moi, c’est comme cela je serai avec vous. Ce voyage dans les rues et ruelles me replonge dans ma tendre enfance, ma jeunesse. Je crois que l’enfant d’Adjamé est devenu Abobo d’aujourd’hui. J’ai beaucoup de parents qui à l’époque habitaient à Adjamé. Et quand Adjamé a commencé à être serré et les familles ont commencé à grandir, il y en a qui allaient à Yopougon ou Abobo pour prendre une cour plus grande. Sinon, c’est le même esprit, la même solidarité, la même manière de vivre. Quand je vois tous ces visages, toutes ces cultures, toutes ces présences, je me rappelle, comme si c’était hier, de mon enfance à Adjamé, habitat extension. On habitait au 112. En face de nous, le meilleur ami de mon père s’appelait Sahié lazare Nékpénou. Son enfant était mon camarade avec qui je jouais au ballon. Et à la différence d’Abobo, à l’habitat extension, chacun avait une porte d’entrée et à l’arrière les différentes portes de sortie donnaient sur une grande cour commune où toutes nos mamans préparaient ensemble. Et moi, des fois je mange chez les Lago et Lago mange chez moi. On ne savait même pas qu’on était différent. Et c’est cette Côte d’Ivoire-là qu’on a perdu de vue que nous devons retrouver ici à Abobo. Cette Côte d’Ivoire où on s’aime, se soutient, où on vit ensemble sans distinction de religion, d’ethnie. C’est vrai, la politique politicienne nous a fait beaucoup de mal. C’est facile. On a commencé à avoir peur l’un de l’autre, à se méfier l’un de l’autre. Quelqu’un qui est né à Adjamé, pourquoi il vient à Abobo ? C’est la racine de la communauté qui te fait reconnaître ton frère. Plus on est ensemble, plus on est fort ». Il a indiqué être venu à Abobo avec un discours de paix, de réconciliation . « La paix n’est pas seulement des mots. Quand tu aides bien ton frère bété, il le reconnaît . Si ton frère gnaboua, bété, gouro, dida t’aide, tu sais qu’il t’a aidé. C’est la solidarité. Je viens ici pour deux choses. Mettre en exécution le plan d’urgence, le plan ADO pour Abobo qui est un plan important qui va changer toutes les ruelles et les routes d’Abobo, qui va créer un CHU. Ce matin encore, on a parlé de cela au conseil. Pourquoi moi ? parce que pour exécuter un plan, il faut être à côté du concepteur. Si cela traîne , tu signales . Si les gens veulent ralentir, mets la pression pour que cela avance. Même si le plan est bon, sa mise en œuvre sera trop lente et ne fera pas le bonheur de la population, s’il n’y a pas de pression. Je viens ici pour accélérer la mise en œuvre du plan d’urgence ADO pour Abobo. Chers jeunes, dans ce plan pour cette année 2018, je n’ai pas dit 2019, est prévue avant la fin de l’année une aide de 1 milliard Fcfa pour les jeunes gens et jeunes filles. La mairie est en train de travailler avec des coopec pour pouvoir donner l’argent à des jeunes pour faire quelque chose pour s’en sortir. Chers jeunes d’Abobo, ayez confiance en vous et il faut être sérieux. Il y’a des gens qui sont milliardaires aujourd’hui qui ont commencé leur vie avec 200 milles francs CFA. Ils ont multiplié les 200 milles pour être aujourd’hui milliardaires. Ces opportunités qu’on va vous donner ne sont pas pour aller boire dans les maquis, vous souler et venir insulter les gens. C’est pour travailler. Je viens aussi apporter une touche d’humanité et de solidarité c’est-à-dire l’amour. Je me suis demandé où on apprend l’amour de son prochain. On peut apprendre l’amour à l’église, à la mosquée. On apprend l’amour dans la vie en communauté, dans le vivre ensemble. C’est aimer son prochain comme soi-même. On a fait croire à des gens que lui-là il ne peut rien faire pour toi. Dès fois c’est celui à qui tu ne penses pas, qui vient de très loin, qui a la clé de ton bonheur. Je ne viens pas ici pour chercher un autre titre pour ajouter sur mon titre. Je viens ici pour me mettre à votre disposition. Et le petit croyant que je suis, je sais que quand tu accomplis des œuvres qui font que des créatures de Dieu sont apaisées, soulagées, Dieu dégage une grosse place pour toi dans son paradis. Je suis un homme convaincu que ce qu’on partage n’est jamais perdu, et ma vie est l’illustration du partage. Les gens me disent que je ne connais pas l’argent, que je suis bête. 1,2,3 il donne. Mais je vous promets que chaque fois je donne, je reçois au centuple. Ce n’est pas que je ne connais pas l’argent, mais Il y a deux messages dans l’argent. Un, l’argent est un instrument d’achat. Et l’argent est un instrument d’échange d’émotions. Quand tu aides quelqu’un qui est dans le besoin avec l’argent, il est soulagé, il est content. Vous avez échangé de l’émotion. Quand il est content, tu es toi aussi content qu’il soit content. Depuis que je suis venu à Abobo, je vois votre mobilisation, vos attentes, vos regards et je dis non seulement c’est une mission du Président Alassane Ouattara, mais je le sens au plus profond de moi-même que c’est une mission du Tout-Puissant. Il a voulu que je vienne ici pour aider, on est pareil. On est né tous après neuf mois dans le ventre de notre maman. On va à l’école, certains réussissent, d’autre un peu moins et on fera des enfants pour partir. Ce qui diffère est que Dieu confie une mission à chacun de nous. Il y en a qui sont de bons samaritains pour prendre soin de son peuple. Chacun de nous doit connaitre sa mission sur terre pour réussir dans la vie. Chacun est là pour accomplir une tâche pour que le monde soit en harmonie pour vivre en paix. »
TAB avec AZ