Abidjan - Le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci)), Jean-Marie Ackah a proposé mardi, à l’ouverture de la 7ème édition de la CGECI Academy, des pistes de solutions au Gouvernement ivoirien pour l’émergence du secteur privé.
Selon lui, à l’instar des pays émergents qui ont réussi leur transformation structurelle par l’industrialisation, de possibles pistes de solutions telles que la baisse des coûts logistiques, la facilitation à l’accès au foncier industriel notamment pour les Petites et moyennes industries (PMI), le renforcement du poids des entreprises nationales dans la commande publique, le recours au levier fiscal, pour rendre encore plus attractif l’investissement dans l’industrie.
A cela s’ajoute, la mise en place d’incitations spécifiques pour encourager le renouvellement de l’appareil productif, une protection renforcée du marché et des dispositifs de lutte contre l’informel, la fraude et la contrefaçon, le développement du capital humain destiné à l’industrie par une accélération de la réforme de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, des mesures spécifiques de soutien pour les entreprises industrielles présentant un fort potentiel de développement.
Le président de la CGECI a relevé que l’industrie reste confrontée à des problèmes structurels de compétitivité liés aux coûts des facteurs de production dont l’énergie, l’eau, les intrants importés, ainsi qu’au manque de performance logistique et à la faible disponibilité d’une main d’œuvre qualifiée et directement productive.
De plus, l’accès au foncier industriel demeure problématique pour les PMI.
En outre, les entreprises industrielles font toujours face aux lourdeurs administratives, à une pression fiscale difficilement soutenable, à une règlementation parfois trop contraignante et aux difficultés d’accès aux marchés régionaux.
Par ailleurs, a déploré M. Ackah, les agro-industriels installés dans certaines zones de production agricole de l’intérieur du pays éprouvent d’importantes difficultés à évacuer leur production vers les pôles de seconde transformation du fait de la dégradation des principales voies d’accès. Ces entreprises agro-industrielles sont contraintes d’entretenir à leurs frais ces voies, ce qui a pour effet d’alourdir leurs charges d’exploitation et partant affecte leur rentabilité.
«Certains secteurs industriels souffrent également de la concurrence déloyale des produits issus de la fraude et de la contrefaçon, liées en particulier aux faibles équipements des structures nationales de lutte contre ces fléaux », a-t-il noté.
Le Gouvernement ambitionne dans le Plan national de développement (PND 2016-2020) de porter la part du secteur industriel de 25% du PIB en 2014 à 40% en 2020 et de faire émerger de grands champions nationaux voire régionaux.
La 7e édition du Forum CGECI Academy, qui refermera ses portes mercredi, se déroule autour du thème, «Cap sur l’industrialisation : un défi pour tous ».
bsp/fmo
Selon lui, à l’instar des pays émergents qui ont réussi leur transformation structurelle par l’industrialisation, de possibles pistes de solutions telles que la baisse des coûts logistiques, la facilitation à l’accès au foncier industriel notamment pour les Petites et moyennes industries (PMI), le renforcement du poids des entreprises nationales dans la commande publique, le recours au levier fiscal, pour rendre encore plus attractif l’investissement dans l’industrie.
A cela s’ajoute, la mise en place d’incitations spécifiques pour encourager le renouvellement de l’appareil productif, une protection renforcée du marché et des dispositifs de lutte contre l’informel, la fraude et la contrefaçon, le développement du capital humain destiné à l’industrie par une accélération de la réforme de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, des mesures spécifiques de soutien pour les entreprises industrielles présentant un fort potentiel de développement.
Le président de la CGECI a relevé que l’industrie reste confrontée à des problèmes structurels de compétitivité liés aux coûts des facteurs de production dont l’énergie, l’eau, les intrants importés, ainsi qu’au manque de performance logistique et à la faible disponibilité d’une main d’œuvre qualifiée et directement productive.
De plus, l’accès au foncier industriel demeure problématique pour les PMI.
En outre, les entreprises industrielles font toujours face aux lourdeurs administratives, à une pression fiscale difficilement soutenable, à une règlementation parfois trop contraignante et aux difficultés d’accès aux marchés régionaux.
Par ailleurs, a déploré M. Ackah, les agro-industriels installés dans certaines zones de production agricole de l’intérieur du pays éprouvent d’importantes difficultés à évacuer leur production vers les pôles de seconde transformation du fait de la dégradation des principales voies d’accès. Ces entreprises agro-industrielles sont contraintes d’entretenir à leurs frais ces voies, ce qui a pour effet d’alourdir leurs charges d’exploitation et partant affecte leur rentabilité.
«Certains secteurs industriels souffrent également de la concurrence déloyale des produits issus de la fraude et de la contrefaçon, liées en particulier aux faibles équipements des structures nationales de lutte contre ces fléaux », a-t-il noté.
Le Gouvernement ambitionne dans le Plan national de développement (PND 2016-2020) de porter la part du secteur industriel de 25% du PIB en 2014 à 40% en 2020 et de faire émerger de grands champions nationaux voire régionaux.
La 7e édition du Forum CGECI Academy, qui refermera ses portes mercredi, se déroule autour du thème, «Cap sur l’industrialisation : un défi pour tous ».
bsp/fmo