Abidjan – Le président de l’université Félix Houphouët- Boigny d’Abidjan-Cocody, Pr Abou Karamoko, invite les enseignants et les étudiants à reprendre les cours dès le jeudi 4 octobre 2018, à 7H30.
Il explique dans une adresse que la grève en cours depuis le 5 septembre à l’initiative de la Coordination nationale des enseignants-chercheurs et chercheurs (CNEC), lancée par Johnson Kouassi Zamina relativement au paiement des heures complémentaires est "sans objet".
La CNEC reproche à l’administration, le non-paiement des heures complémentaires et la non-application des accords relatifs aux modes et modalités de calcul de ces heures.
« Il est rappelé à tous qu’aucun paiement d’heures complémentaires ne peut se faire à l’université Félix Houphouët-Boigny, sans contrôle. Il s’agit tout simplement d’une bonne gestion des deniers publics, par l’exécution de la bonne dépense », rappelle Pr Karamoko.
Le calcul des heures complémentaires suit une procédure qui part des chefs de Départements aux responsables de suivi des Unités de formation et de recherche (UFR), pour aboutir aux services de la Vice-présidence en charge des Enseignements, qui procèdent au contrôle, explique-t-il.
Ce contrôle se fait conformément au Règlement intérieur des heures d’enseignement et d’encadrement, adopté par le Conseil d’Université datant de février 1999. C’est ce document résumé pour le calcul des heures que la CNEC, dans son préavis de grève du 10 septembre 2018, désigne comme « bréviaire non homologué », or, en réalité, les services du contrôle n’utilisent aucun bréviaire non homologué.
« Après un contrôle rigoureux par les services compétents, le Président de l’université ordonne le paiement des heures complémentaires. À ce jour, toutes les heures complémentaires des différentes UFR ont été payées » assure-t-il.
Prof Karamoko relève le fait qu’au cours des différentes rencontres que l’équipe de Direction a eues avec le bureau de la CNEC, il a été demandé à tous ceux qui estimeraient avoir été lésés, de faire une réclamation, avec preuve(s) et justificatif(s) et que si ces réclamations se trouvaient fondées, les requérants seraient rétablis dans leurs droits. « Depuis le lancement de cet appel, les services de la vice-présidence n’ont enregistré aucune réclamation. En lieu et place, la CNEC exige le paiement de ces heures, sans contrôle, par un blanc-seing », condamne le président de l'UFHB.
(AIP)
aaa/cmas
Il explique dans une adresse que la grève en cours depuis le 5 septembre à l’initiative de la Coordination nationale des enseignants-chercheurs et chercheurs (CNEC), lancée par Johnson Kouassi Zamina relativement au paiement des heures complémentaires est "sans objet".
La CNEC reproche à l’administration, le non-paiement des heures complémentaires et la non-application des accords relatifs aux modes et modalités de calcul de ces heures.
« Il est rappelé à tous qu’aucun paiement d’heures complémentaires ne peut se faire à l’université Félix Houphouët-Boigny, sans contrôle. Il s’agit tout simplement d’une bonne gestion des deniers publics, par l’exécution de la bonne dépense », rappelle Pr Karamoko.
Le calcul des heures complémentaires suit une procédure qui part des chefs de Départements aux responsables de suivi des Unités de formation et de recherche (UFR), pour aboutir aux services de la Vice-présidence en charge des Enseignements, qui procèdent au contrôle, explique-t-il.
Ce contrôle se fait conformément au Règlement intérieur des heures d’enseignement et d’encadrement, adopté par le Conseil d’Université datant de février 1999. C’est ce document résumé pour le calcul des heures que la CNEC, dans son préavis de grève du 10 septembre 2018, désigne comme « bréviaire non homologué », or, en réalité, les services du contrôle n’utilisent aucun bréviaire non homologué.
« Après un contrôle rigoureux par les services compétents, le Président de l’université ordonne le paiement des heures complémentaires. À ce jour, toutes les heures complémentaires des différentes UFR ont été payées » assure-t-il.
Prof Karamoko relève le fait qu’au cours des différentes rencontres que l’équipe de Direction a eues avec le bureau de la CNEC, il a été demandé à tous ceux qui estimeraient avoir été lésés, de faire une réclamation, avec preuve(s) et justificatif(s) et que si ces réclamations se trouvaient fondées, les requérants seraient rétablis dans leurs droits. « Depuis le lancement de cet appel, les services de la vice-présidence n’ont enregistré aucune réclamation. En lieu et place, la CNEC exige le paiement de ces heures, sans contrôle, par un blanc-seing », condamne le président de l'UFHB.
(AIP)
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