La CGECI (Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire), en collaboration avec la Comité national du Codex Alimentarius et le soutien de la firme Coca-Cola, organise les assises d’une Session d’informations et d’échanges autour de la problématique suivante : « le système de la sécurité sanitaire des aliments en Côte d’Ivoire : cadre institutionnel, défis et perspectives ».
Cette plateforme vise à susciter un intérêt commun de l’ensemble des parties prenantes sur la question de la sécurité alimentaire. La cérémonie d’ouverture de ses travaux qui s’est déroulée dans la matinée du jeudi 11 octobre, à la Maison de l’Entreprise d’Abidjan, a été présidée par le Prof Dembélé Ardjouma, Directeur Général de LANADA (Laboratoire national d’appui au développement agricole), qui a prononcé une conférence inaugurale, après les allocutions des représentants de la CGECI et du partenaire Coca-Cola.
Dans son exposé sur : « le système de la sécurité sanitaire des aliments en Côte d’Ivoire : cadre institutionnel, défis et perspectives », il a expliqué que la Côte d’Ivoire qui, depuis 1995 est membre de l’OMC (Organisation mondiale du commerce), ne dispose pas d’un document de politique nationale de Sécurité sanitaire des aliments.
Par contre, le Gouvernement a donné son accord en 2016 pour une agence de coordination. Le pays prévoit également de mettre en œuvre des mesures de surveillance liées à la SSA (Sécurité sanitaire alimentaire) dans l’avenir à moyen terme par la mise en place d’un système national de contrôle de la qualité des denrées alimentaires. Cependant, la faiblesse du système SSA est liée au fait que les consommateurs et partenaires privés ont une méconnaissance des systèmes d’alerte précoce, des contrôles officiels et les systèmes de surveillance. Le pays ne dispose pas d’une institution indépendante d’évaluation des risques, qui doit regrouper des chercheurs, scientifiques et des universitaires.
En dépit de tout ceci, il existe en Côte d’Ivoire, un cadre de concertation formalisé entre les différentes parties prenantes (Comité de pilotage de l’étude d’actualisation et la validation du Plan d’Action National de SSA, dont les membres sont désignés par l’Autorité qu’ils représentent. En cas d’urgence détectée en SSA, les mécanismes de communication (les outils et les procédures) qui sont utilisés avec les médias et les consommateurs répondent à des décisions prises en Conseil des ministres.
« La Côte d’Ivoire est l’un des pays subsahariens qui produit d’énormes recettes et de devises dans les exportations des produits agricoles, dans l’agroalimentaire. Mais, cela doit être soutenu par une politique et un lobbying qui montre que les productions sur le marché sont saines et ne présentent pas de problème de sécurité alimentaire. C’est ce débat que nous sommes venus animer aujourd’hui, pour faire des propositions, une évaluation, l’état des lieux, remettre en cause et repartir sur une nouvelle base », a déclaré Prof Dembélé Ardjouma, Directeur Général de LANADA et représentant du Comité national du Codex Alimentarius.
En outre, M. Ahoua Brou, Directeur des affaires scientifiques et réglementaires, représentant le DG de Coca-Cola, a-t-il, dans son intervention, souligné le fait que cet atelier, initié par la CGECI, montre bien la complémentarité entre l’action des pouvoirs publics et celle du secteur privé. « En effet, assurer la sécurité alimentaire pour les 24 millions de personnes vivant en Côte d’Ivoire veut simplement dire avoir de le nourriture disponible pour chacun d’entre nous. Ces dernières années, l’insécurité alimentaire en Afrique est une question qui préoccupe aussi bien les pouvoirs publics que le secteur privé », a-t-il indiqué. Selon lui, les produits de contrefaçon et autres faux aliments ont un impact réel et négatif, non seulement sur la santé des consommateurs, mais aussi sur l’activité des entreprises et donc sur l’économie des pays africains.
Quant au Président de la Commission Energie & QHSE de la CGECI, M. Koutoua Claude, il lui a été donné de souhaiter, au nom du Président du Patronat Ivoirien, la bienvenue à tous les participants et invités ainsi que de planter le décor de ces réflexions ayant trait aux mesures prises par les pouvoirs publics pour assurer la concurrence loyale entre les opérateurs et protéger la santé du consommateur. Il n’a pas manqué de remercier les membres du Comité scientifique, le Comité national du Codex Alimentarius, CODINORM, ainsi que tous les ministères et les partenaires pour leur implication dans l’organisation du présent atelier.
JOB
Cette plateforme vise à susciter un intérêt commun de l’ensemble des parties prenantes sur la question de la sécurité alimentaire. La cérémonie d’ouverture de ses travaux qui s’est déroulée dans la matinée du jeudi 11 octobre, à la Maison de l’Entreprise d’Abidjan, a été présidée par le Prof Dembélé Ardjouma, Directeur Général de LANADA (Laboratoire national d’appui au développement agricole), qui a prononcé une conférence inaugurale, après les allocutions des représentants de la CGECI et du partenaire Coca-Cola.
Dans son exposé sur : « le système de la sécurité sanitaire des aliments en Côte d’Ivoire : cadre institutionnel, défis et perspectives », il a expliqué que la Côte d’Ivoire qui, depuis 1995 est membre de l’OMC (Organisation mondiale du commerce), ne dispose pas d’un document de politique nationale de Sécurité sanitaire des aliments.
Par contre, le Gouvernement a donné son accord en 2016 pour une agence de coordination. Le pays prévoit également de mettre en œuvre des mesures de surveillance liées à la SSA (Sécurité sanitaire alimentaire) dans l’avenir à moyen terme par la mise en place d’un système national de contrôle de la qualité des denrées alimentaires. Cependant, la faiblesse du système SSA est liée au fait que les consommateurs et partenaires privés ont une méconnaissance des systèmes d’alerte précoce, des contrôles officiels et les systèmes de surveillance. Le pays ne dispose pas d’une institution indépendante d’évaluation des risques, qui doit regrouper des chercheurs, scientifiques et des universitaires.
En dépit de tout ceci, il existe en Côte d’Ivoire, un cadre de concertation formalisé entre les différentes parties prenantes (Comité de pilotage de l’étude d’actualisation et la validation du Plan d’Action National de SSA, dont les membres sont désignés par l’Autorité qu’ils représentent. En cas d’urgence détectée en SSA, les mécanismes de communication (les outils et les procédures) qui sont utilisés avec les médias et les consommateurs répondent à des décisions prises en Conseil des ministres.
« La Côte d’Ivoire est l’un des pays subsahariens qui produit d’énormes recettes et de devises dans les exportations des produits agricoles, dans l’agroalimentaire. Mais, cela doit être soutenu par une politique et un lobbying qui montre que les productions sur le marché sont saines et ne présentent pas de problème de sécurité alimentaire. C’est ce débat que nous sommes venus animer aujourd’hui, pour faire des propositions, une évaluation, l’état des lieux, remettre en cause et repartir sur une nouvelle base », a déclaré Prof Dembélé Ardjouma, Directeur Général de LANADA et représentant du Comité national du Codex Alimentarius.
En outre, M. Ahoua Brou, Directeur des affaires scientifiques et réglementaires, représentant le DG de Coca-Cola, a-t-il, dans son intervention, souligné le fait que cet atelier, initié par la CGECI, montre bien la complémentarité entre l’action des pouvoirs publics et celle du secteur privé. « En effet, assurer la sécurité alimentaire pour les 24 millions de personnes vivant en Côte d’Ivoire veut simplement dire avoir de le nourriture disponible pour chacun d’entre nous. Ces dernières années, l’insécurité alimentaire en Afrique est une question qui préoccupe aussi bien les pouvoirs publics que le secteur privé », a-t-il indiqué. Selon lui, les produits de contrefaçon et autres faux aliments ont un impact réel et négatif, non seulement sur la santé des consommateurs, mais aussi sur l’activité des entreprises et donc sur l’économie des pays africains.
Quant au Président de la Commission Energie & QHSE de la CGECI, M. Koutoua Claude, il lui a été donné de souhaiter, au nom du Président du Patronat Ivoirien, la bienvenue à tous les participants et invités ainsi que de planter le décor de ces réflexions ayant trait aux mesures prises par les pouvoirs publics pour assurer la concurrence loyale entre les opérateurs et protéger la santé du consommateur. Il n’a pas manqué de remercier les membres du Comité scientifique, le Comité national du Codex Alimentarius, CODINORM, ainsi que tous les ministères et les partenaires pour leur implication dans l’organisation du présent atelier.
JOB