Mesdames et Messieurs les Invités
Mesdames et Messieurs les Congressistes,
Chers compagnons.
Il me plait de saluer ce rassemblement où nous nous retrouvons ce matin à Daoukro pour ensemble examiner les défis auxquels se trouve confronté notre formation politique.
Je suis particulièrement heureux, chers congressistes, de vous accueillir dans mon village natal à l’occasion du 6ème Congrès Extraordinaire du PDCI-RDA, qu’il a plu au Bureau politique de convoquer ce jour.
Comme vous le savez, le Bureau politique en sa 9èmesession tenue le 8 octobre 2018, ici même, à Daoukro, a choisi pour ce Congrès extraordinaire, le thème suivant : « Stabilité et clarification pour une marche harmonieuse vers 2020. »
Le contexte dans lequel se tiennent ces assises est marqué par les tentatives de déstabilisation et de liquidation du PDCI-RDA, notre famille politique.
Avant de continuer mon propos, permettez-moi d’apprécier le soutien permanent de ma biche royale et me réjouir de la présence distinguée des personnalités qui nous font l’honneur d’être à cette cérémonie.
Au titre des partis Politiques, ce sont le FPI, l’USD, le PIT, l’UPCI, le RPC-Paix, le RPCI, le MFA, l’URD, LIDER.
Les représentes de l’ambassade des Etats-Unis
Je salue particulièrement la présence de madame Affoussiata BAMBA LAMINE, représentant le Président de l’Assemblée Nationale.
Madame BAMBA, je prie de transmettre mes salutations filiales au Président SORO Kigbafori Guillaume.
A tous, j’adresse mon infinie gratitude pour leur présence chaleureuse, hautement significative, en cette période de velléités de déstabilisation et de liquidation du PDCI-RDA.
Chers Congressistes
Je voudrais saluer votre détermination et votre engagement pour avoir répondu promptement à chacune de mes urgentes convocations (réunion du Bureau Politique du 24 Septembre 2018, du 08 Octobre 2018 et du présent Congrès Extraordinaire).
Cette mobilisation constante est la preuve que vous êtes des militants convaincus de la nécessité de protéger et de préserver le PDCI-RDA, héritage politique que nous a légué Félix HOUPHOUET-BOIGNY, Père Fondateur de notre Grand Parti et de la Côte d’Ivoire moderne.
Je voudrais également magnifier votre bravoure pour avoir su résister, pour certains d’entre vous, aux menaces, aux intimidations et autres tentatives de débauchage. Toutes ces manœuvres ont eu un impact négatif sur la préparation des élections municipales et régionales du 13 Octobre 2018 qui viennent de s’achever.
Pour rappel, le 17 juin 2018, j’avais convoqué une importante réunion du Bureau Politique afin de prendre souverainement les décisions relatives à la vie et à la bonne marche de notre Parti.
Les résolutions issues de cette rencontre ont fait l’objet de suspension par le juge des référés du tribunal de Première instance d’Abidjan-Plateau, sur saisine d’un de nos militants qui en contestait la régularité.
Face à cette décision inique, le 24 septembre 2018, j’ai convoqué à nouveau, en l’espace de trois mois, un Bureau Politique à Daoukro.
Au cours de cette séance organisée sous la supervision de deux Huissiers de justice, nous avons réaffirmé certaines des décisions du 17 juin 2018 et adopté de nouvelles résolutions.
Cette nouvelle réunion du Bureau Politique et toutes les dispositions prises pour en garantir la régularité n’ont pas entamé la détermination de ceux qui ont choisi de tout mettre en œuvre pour faire disparaitre le PDCI-RDA au profit du parti unifié.
En effet, le PDCI-RDA a été, à nouveau, assigné en justice aux fins de suspension et d’annulation des résolutions du 24 septembre 2018.
Pour justifier cette action, leurs initiateurs veulent faire croire que le Bureau Politique ne serait pas compétent pour reporter la date de la tenue du 13ème congrès ordinaire, pour prolonger les mandats du Président et des organes du parti et pour décider du retrait du PDCI-RDA du RHDP.
A la vérité, cela est inexact, le Bureau politique étant l’organe de décision entre deux congrès, selon l’article 54 de nos statuts.
D’ailleurs, comme le disait le père fondateur, « l’histoire est un témoignage. ».
L’histoire de notre Parti nous enseigne que cette pratique n’est pas inédite au PDCI-RDA, le Bureau politique ayant procédé à plusieurs reprises, chaque fois les enjeux et le contexte politique l’ont nécessité, à de tels reports.
Souvenons-nous du 3ème Congrès, tenu en 1959, soit sept (7) ans après le deuxième ; souvenons-nous de celui de 1965, tenu six (6) ans après. Plus près de nous, en 2013, le 12ème Congrès ordinaire a été organisé onze (11) ans après le 11ème.
Tous ces reports de congrès ordinaires n’ont pu être possibles que sur décisions du Bureau politique.
En réalité, comme nous l’avons déjà noté, les véritables motivations de ces actions en justice se trouvent ailleurs. Elles sont les conséquences de notre refus de dissoudre le PDCI-RDA pour le fondre au forceps dans le parti unifié RHDP. Ce part unifié tel que mis en place par l’Assemblée générale constitutive du 16 juillet 2018 n’est pas conforme à notre vision initiale, maintes fois affirmée.
Je rappelle pour mémoire, que notre vision du parti unifié a été clairement exposée dans l’adresse que j’ai faite à l’occasion du 70ème anniversaire du PDCI-RDA, le 9 avril 2016 où je disais à cette occasion: « Nous ne voulons pas et ne pouvons pas brader le PDCI-RDA comme beaucoup l’ont pensé. Nous devons donc aller à la cohésion avec ceux qui nous ont quittés pour des raisons diverses. Soixante-dix ans, c’est l’âge de la sagesse. Il faut ramener dans la maison du Père, les frères qui en étaient partis. Nous y tenons. Nous avons le devoir, en tant qu’aîné, de ramener les enfants dispersés du Père sans toutefois nous renier. …… »
Cette vision a été dévoyée par l’organisation prématurée de l’Assemblée Générale Constitutive du Parti unifié RHDP, le 16 juillet 2018. Au cours de cette Assemblée Générale, en dépit de nos divergences, son président fraichement élu déclarait « inacceptable » la décision du PDCI-RDA de reporter après l’élection présidentielle de 2020, l’examen de la question de son adhésion au Parti unifié RHDP.
En définitive, toutes les manœuvres de déstabilisation et de liquidation du PDCI-RDA, que nous dénonçons, ont été malheureusement orchestrées avec la complicité de certains de nos cadres à qui le parti a trop donné.
Avec ces cadres du parti aux ordres, le régime en place a laissé prospérer un harcèlement judiciaire du PDCI-RDA pour espérer parvenir à ses fins.
Chers Congressistes,
Les présentes assises visent à restaurer la stabilité et la cohésion au sein du parti au travers d’une clarification pour une marche harmonieuse vers la reconquête du pouvoir d’Etat en 2020, notre objectif majeur.
La gravité de la situation commande que nous centrions nos réflexions, nos actions et nos efforts sur nous-mêmes en examinant le contexte sociopolitique actuel avec sérénité et responsabilité.
Dans cette perspective, l’exigence de clarification impose à chacun d’entre nous, la sincérité, la loyauté dans notre engagement militant.
Que cessent désormais la transhumance, le louvoiement, la duplicité et l’équilibrisme politique déconcertant qui affaiblissent notre combat pour une Côte d’Ivoire rassemblée et réconciliée.
Contrairement à la confusion savamment entretenue par certains pseudo-militants, je tiens à préciser qu’il n’est pas possible d’être à la fois militant du PDCI-RDA et militant du RHDP parti unifié, conformément à la loi de 1993 portant organisation et fonctionnement des partis et groupements politiques en Côte d’Ivoire.
Par ailleurs, l’appartenance à un parti politique exige le respect de sa discipline, de ses statuts et de son règlement Intérieur.
En appelant le Congrès Extraordinaire à examiner favorablement les résolutions du Bureau Politique relatives au report du 13ème congrès ordinaire et à la prolongation des mandats des organes de notre parti, nous entendons renforcer la stabilité des instances dirigeantes du PDCI-RDA dans cette période cruciale de la marche en avant de notre mouvement.
Le Congrès étant notre organe suprême, je vous engage fortement à entériner les résolutions du Bureau Politique du 24 septembre 2018.
Ces résolutions concernent :
-les décisions de rapporter toutes les résolutions du Bureau Politique du 17 juin 2018 ;
-le report de notre 13ème congrès ordinaire après la tenue de l’élection présidentielle d’octobre 2020 ;
-la prolongation des mandats en cours du Président du Parti, de celui des organes et des structures spécialisées du Parti jusqu’à la tenue effective du 13èmeCongrès Ordinaire prévu après l’élection présidentielle de 2020 ;
-l’endossement par le Bureau Politique de la dénonciation de l’accord politique du 12 avril 2018 pour la création du parti unifié RHDP ;
-le retrait du PDCI-RDA du groupement politique RHDP ;
-le mandat donné à Son Excellence Henri Konan BEDIE pour engager des négociations pour la mise en place d’une plate-forme de collaboration du PDCI-RDA avec les forces vives de la Nation et les partis politiques qui partagent sa vision d’une Côte d’Ivoire réconciliée, rassemblée et pacifique.
Par ailleurs, j’invite le Congrès Extraordinaire à examiner l’opportunité de l’organisation et de la tenue de la Convention du PDCI-RDA au cours de l’année 2019 ; à l’effet de désigner notre candidat à l’élection présidentielle d’Octobre 2020 et également d’adopter notre programme de gouvernement quinquennal 2020/2025.
Telles sont, Mesdames et Messieurs les Congressistes, les questions essentielles qui vous seront soumisses à débat et au vote, afin de mettre un terme définitif à ces tracasseries et manœuvres politico-judiciaires qui n’honorent pas notre justice. Nous devons demeurer déterminés à protéger l’expression des libertés publiques et agir pour préserver le fonctionnement autonome des partis politiques en Côte d’Ivoire.
Nous regrettons que la justice ivoirienne soit aux ordres du pouvoir Exécutif et tente insidieusement de faire disparaitre le PDCI-RDA au profit du parti unifié RHDP, dont la mise en place par l’Assemblé Générale Constitutive du 16 juillet 2018 a été marquée par des irrégularités flagrantes.
Chers Congressistes,
Je vous invite à vous approprier le contenu du présent discours d’orientation afin que nous puissions examiner toutes les questions soulevées et apporter des solutions appropriées pour conforter la cohésion et la fraternité au sein de la grande famille du PDCI-RDA.
Nous devons nous engager tous à œuvrer au rassemblement de tous les cadres et militants du parti dans un esprit de reconstruction et de redynamisation de notre instrument politique qu’est le PDCI-RDA.
Sur ce, je souhaite plein succès aux travaux de notre 6ème Congrès extraordinaire que je déclare ouverts.
Je vous remercie.
Fait à Daoukro, le 15 octobre 2018
Henri KONAN BEDIE
Président du PDCI-RDA
Mesdames et Messieurs les Congressistes,
Chers compagnons.
Il me plait de saluer ce rassemblement où nous nous retrouvons ce matin à Daoukro pour ensemble examiner les défis auxquels se trouve confronté notre formation politique.
Je suis particulièrement heureux, chers congressistes, de vous accueillir dans mon village natal à l’occasion du 6ème Congrès Extraordinaire du PDCI-RDA, qu’il a plu au Bureau politique de convoquer ce jour.
Comme vous le savez, le Bureau politique en sa 9èmesession tenue le 8 octobre 2018, ici même, à Daoukro, a choisi pour ce Congrès extraordinaire, le thème suivant : « Stabilité et clarification pour une marche harmonieuse vers 2020. »
Le contexte dans lequel se tiennent ces assises est marqué par les tentatives de déstabilisation et de liquidation du PDCI-RDA, notre famille politique.
Avant de continuer mon propos, permettez-moi d’apprécier le soutien permanent de ma biche royale et me réjouir de la présence distinguée des personnalités qui nous font l’honneur d’être à cette cérémonie.
Au titre des partis Politiques, ce sont le FPI, l’USD, le PIT, l’UPCI, le RPC-Paix, le RPCI, le MFA, l’URD, LIDER.
Les représentes de l’ambassade des Etats-Unis
Je salue particulièrement la présence de madame Affoussiata BAMBA LAMINE, représentant le Président de l’Assemblée Nationale.
Madame BAMBA, je prie de transmettre mes salutations filiales au Président SORO Kigbafori Guillaume.
A tous, j’adresse mon infinie gratitude pour leur présence chaleureuse, hautement significative, en cette période de velléités de déstabilisation et de liquidation du PDCI-RDA.
Chers Congressistes
Je voudrais saluer votre détermination et votre engagement pour avoir répondu promptement à chacune de mes urgentes convocations (réunion du Bureau Politique du 24 Septembre 2018, du 08 Octobre 2018 et du présent Congrès Extraordinaire).
Cette mobilisation constante est la preuve que vous êtes des militants convaincus de la nécessité de protéger et de préserver le PDCI-RDA, héritage politique que nous a légué Félix HOUPHOUET-BOIGNY, Père Fondateur de notre Grand Parti et de la Côte d’Ivoire moderne.
Je voudrais également magnifier votre bravoure pour avoir su résister, pour certains d’entre vous, aux menaces, aux intimidations et autres tentatives de débauchage. Toutes ces manœuvres ont eu un impact négatif sur la préparation des élections municipales et régionales du 13 Octobre 2018 qui viennent de s’achever.
Pour rappel, le 17 juin 2018, j’avais convoqué une importante réunion du Bureau Politique afin de prendre souverainement les décisions relatives à la vie et à la bonne marche de notre Parti.
Les résolutions issues de cette rencontre ont fait l’objet de suspension par le juge des référés du tribunal de Première instance d’Abidjan-Plateau, sur saisine d’un de nos militants qui en contestait la régularité.
Face à cette décision inique, le 24 septembre 2018, j’ai convoqué à nouveau, en l’espace de trois mois, un Bureau Politique à Daoukro.
Au cours de cette séance organisée sous la supervision de deux Huissiers de justice, nous avons réaffirmé certaines des décisions du 17 juin 2018 et adopté de nouvelles résolutions.
Cette nouvelle réunion du Bureau Politique et toutes les dispositions prises pour en garantir la régularité n’ont pas entamé la détermination de ceux qui ont choisi de tout mettre en œuvre pour faire disparaitre le PDCI-RDA au profit du parti unifié.
En effet, le PDCI-RDA a été, à nouveau, assigné en justice aux fins de suspension et d’annulation des résolutions du 24 septembre 2018.
Pour justifier cette action, leurs initiateurs veulent faire croire que le Bureau Politique ne serait pas compétent pour reporter la date de la tenue du 13ème congrès ordinaire, pour prolonger les mandats du Président et des organes du parti et pour décider du retrait du PDCI-RDA du RHDP.
A la vérité, cela est inexact, le Bureau politique étant l’organe de décision entre deux congrès, selon l’article 54 de nos statuts.
D’ailleurs, comme le disait le père fondateur, « l’histoire est un témoignage. ».
L’histoire de notre Parti nous enseigne que cette pratique n’est pas inédite au PDCI-RDA, le Bureau politique ayant procédé à plusieurs reprises, chaque fois les enjeux et le contexte politique l’ont nécessité, à de tels reports.
Souvenons-nous du 3ème Congrès, tenu en 1959, soit sept (7) ans après le deuxième ; souvenons-nous de celui de 1965, tenu six (6) ans après. Plus près de nous, en 2013, le 12ème Congrès ordinaire a été organisé onze (11) ans après le 11ème.
Tous ces reports de congrès ordinaires n’ont pu être possibles que sur décisions du Bureau politique.
En réalité, comme nous l’avons déjà noté, les véritables motivations de ces actions en justice se trouvent ailleurs. Elles sont les conséquences de notre refus de dissoudre le PDCI-RDA pour le fondre au forceps dans le parti unifié RHDP. Ce part unifié tel que mis en place par l’Assemblée générale constitutive du 16 juillet 2018 n’est pas conforme à notre vision initiale, maintes fois affirmée.
Je rappelle pour mémoire, que notre vision du parti unifié a été clairement exposée dans l’adresse que j’ai faite à l’occasion du 70ème anniversaire du PDCI-RDA, le 9 avril 2016 où je disais à cette occasion: « Nous ne voulons pas et ne pouvons pas brader le PDCI-RDA comme beaucoup l’ont pensé. Nous devons donc aller à la cohésion avec ceux qui nous ont quittés pour des raisons diverses. Soixante-dix ans, c’est l’âge de la sagesse. Il faut ramener dans la maison du Père, les frères qui en étaient partis. Nous y tenons. Nous avons le devoir, en tant qu’aîné, de ramener les enfants dispersés du Père sans toutefois nous renier. …… »
Cette vision a été dévoyée par l’organisation prématurée de l’Assemblée Générale Constitutive du Parti unifié RHDP, le 16 juillet 2018. Au cours de cette Assemblée Générale, en dépit de nos divergences, son président fraichement élu déclarait « inacceptable » la décision du PDCI-RDA de reporter après l’élection présidentielle de 2020, l’examen de la question de son adhésion au Parti unifié RHDP.
En définitive, toutes les manœuvres de déstabilisation et de liquidation du PDCI-RDA, que nous dénonçons, ont été malheureusement orchestrées avec la complicité de certains de nos cadres à qui le parti a trop donné.
Avec ces cadres du parti aux ordres, le régime en place a laissé prospérer un harcèlement judiciaire du PDCI-RDA pour espérer parvenir à ses fins.
Chers Congressistes,
Les présentes assises visent à restaurer la stabilité et la cohésion au sein du parti au travers d’une clarification pour une marche harmonieuse vers la reconquête du pouvoir d’Etat en 2020, notre objectif majeur.
La gravité de la situation commande que nous centrions nos réflexions, nos actions et nos efforts sur nous-mêmes en examinant le contexte sociopolitique actuel avec sérénité et responsabilité.
Dans cette perspective, l’exigence de clarification impose à chacun d’entre nous, la sincérité, la loyauté dans notre engagement militant.
Que cessent désormais la transhumance, le louvoiement, la duplicité et l’équilibrisme politique déconcertant qui affaiblissent notre combat pour une Côte d’Ivoire rassemblée et réconciliée.
Contrairement à la confusion savamment entretenue par certains pseudo-militants, je tiens à préciser qu’il n’est pas possible d’être à la fois militant du PDCI-RDA et militant du RHDP parti unifié, conformément à la loi de 1993 portant organisation et fonctionnement des partis et groupements politiques en Côte d’Ivoire.
Par ailleurs, l’appartenance à un parti politique exige le respect de sa discipline, de ses statuts et de son règlement Intérieur.
En appelant le Congrès Extraordinaire à examiner favorablement les résolutions du Bureau Politique relatives au report du 13ème congrès ordinaire et à la prolongation des mandats des organes de notre parti, nous entendons renforcer la stabilité des instances dirigeantes du PDCI-RDA dans cette période cruciale de la marche en avant de notre mouvement.
Le Congrès étant notre organe suprême, je vous engage fortement à entériner les résolutions du Bureau Politique du 24 septembre 2018.
Ces résolutions concernent :
-les décisions de rapporter toutes les résolutions du Bureau Politique du 17 juin 2018 ;
-le report de notre 13ème congrès ordinaire après la tenue de l’élection présidentielle d’octobre 2020 ;
-la prolongation des mandats en cours du Président du Parti, de celui des organes et des structures spécialisées du Parti jusqu’à la tenue effective du 13èmeCongrès Ordinaire prévu après l’élection présidentielle de 2020 ;
-l’endossement par le Bureau Politique de la dénonciation de l’accord politique du 12 avril 2018 pour la création du parti unifié RHDP ;
-le retrait du PDCI-RDA du groupement politique RHDP ;
-le mandat donné à Son Excellence Henri Konan BEDIE pour engager des négociations pour la mise en place d’une plate-forme de collaboration du PDCI-RDA avec les forces vives de la Nation et les partis politiques qui partagent sa vision d’une Côte d’Ivoire réconciliée, rassemblée et pacifique.
Par ailleurs, j’invite le Congrès Extraordinaire à examiner l’opportunité de l’organisation et de la tenue de la Convention du PDCI-RDA au cours de l’année 2019 ; à l’effet de désigner notre candidat à l’élection présidentielle d’Octobre 2020 et également d’adopter notre programme de gouvernement quinquennal 2020/2025.
Telles sont, Mesdames et Messieurs les Congressistes, les questions essentielles qui vous seront soumisses à débat et au vote, afin de mettre un terme définitif à ces tracasseries et manœuvres politico-judiciaires qui n’honorent pas notre justice. Nous devons demeurer déterminés à protéger l’expression des libertés publiques et agir pour préserver le fonctionnement autonome des partis politiques en Côte d’Ivoire.
Nous regrettons que la justice ivoirienne soit aux ordres du pouvoir Exécutif et tente insidieusement de faire disparaitre le PDCI-RDA au profit du parti unifié RHDP, dont la mise en place par l’Assemblé Générale Constitutive du 16 juillet 2018 a été marquée par des irrégularités flagrantes.
Chers Congressistes,
Je vous invite à vous approprier le contenu du présent discours d’orientation afin que nous puissions examiner toutes les questions soulevées et apporter des solutions appropriées pour conforter la cohésion et la fraternité au sein de la grande famille du PDCI-RDA.
Nous devons nous engager tous à œuvrer au rassemblement de tous les cadres et militants du parti dans un esprit de reconstruction et de redynamisation de notre instrument politique qu’est le PDCI-RDA.
Sur ce, je souhaite plein succès aux travaux de notre 6ème Congrès extraordinaire que je déclare ouverts.
Je vous remercie.
Fait à Daoukro, le 15 octobre 2018
Henri KONAN BEDIE
Président du PDCI-RDA