Bondoukou– Le village de Pinda (25 km de Bondoukou, région du Gontougo) a vécu jeudi et vendredi au rythme de la fête des ignames célébrée chaque année avec son corollaire de processions, d'adorations et autres sacrifices pour attirer la protection des ancêtres.
La fête a débuté jeudi par une cérémonie d’offre de bois aux personnes âgées qui avaient accès au trône afin de leur permettre de tenir dans le froid ainsi qu’à tous les chefs de familles à qui étaient remis des présents en guise de remerciements. Cette étape est appelée "Kwayawouo".
« Nous avons le devoir de pérenniser les us et coutumes de notre village et la fête d’igname qui fait partie des us et coutumes est une plateforme importante d’échanges entre Dieu et les hommes, car c’est au cours de ce moment que nous demandons les grâces pour nos populations », a fait savoir le chef de Pinda, Nanan Bini Kouakou.
L’autre étape est celle de la procession vers la rivière du village en compagnie du siège sacré et du chef du village porté par des jeunes. A cet endroit, des sacrifices ont été faits en vue d’être en communion avec les ancêtres. A cette occasion, le chef Bini Kouakou a procédé à l’aspersion des populations présentes à l’aide de feuilles et de l’eau pour purifier son peuple.
« C’est après cette purification que nous pouvons maintenant offrir le mouton et le poulet aux ancêtres qui les ont acceptés et qui ont mangé et bu dans la joie la nourriture et la boisson que nous leurs avons offerts », a-t-il souligné.
Le chef Bini a profité pour remercier Dieu en ce jour de fête d’igname qui représente le nouvel an chez les Bron. Il a salué les cadres qui ne cessent d’investir pour le développement du village à travers la construction des maisons. Il a lancé également un appel aux autorités afin de procéder au reprofilage et à l’ouverture des voies pour désenclaver le village.
zaar/cmas
La fête a débuté jeudi par une cérémonie d’offre de bois aux personnes âgées qui avaient accès au trône afin de leur permettre de tenir dans le froid ainsi qu’à tous les chefs de familles à qui étaient remis des présents en guise de remerciements. Cette étape est appelée "Kwayawouo".
« Nous avons le devoir de pérenniser les us et coutumes de notre village et la fête d’igname qui fait partie des us et coutumes est une plateforme importante d’échanges entre Dieu et les hommes, car c’est au cours de ce moment que nous demandons les grâces pour nos populations », a fait savoir le chef de Pinda, Nanan Bini Kouakou.
L’autre étape est celle de la procession vers la rivière du village en compagnie du siège sacré et du chef du village porté par des jeunes. A cet endroit, des sacrifices ont été faits en vue d’être en communion avec les ancêtres. A cette occasion, le chef Bini Kouakou a procédé à l’aspersion des populations présentes à l’aide de feuilles et de l’eau pour purifier son peuple.
« C’est après cette purification que nous pouvons maintenant offrir le mouton et le poulet aux ancêtres qui les ont acceptés et qui ont mangé et bu dans la joie la nourriture et la boisson que nous leurs avons offerts », a-t-il souligné.
Le chef Bini a profité pour remercier Dieu en ce jour de fête d’igname qui représente le nouvel an chez les Bron. Il a salué les cadres qui ne cessent d’investir pour le développement du village à travers la construction des maisons. Il a lancé également un appel aux autorités afin de procéder au reprofilage et à l’ouverture des voies pour désenclaver le village.
zaar/cmas