Depuis quelque mois, nous observons avec regret le retour sur la scène politique ivoirienne, d’acteurs qui n’hésitent pas à poser des actes de violence. Certains ont appelé leurs militants à empêcher la tenue des élections du 13 octobre 2018. D’autres leur ont emboîté le pas en tenant des propos tribalistes visant à attirer la sympathie et les faveurs des peuples de leurs groupes ethniques. Le comble est qu’après ces élections, certains autres ne se sont pas gênés à pousser dans les rues, des jeunes et des femmes, pour revendiquer de supposées victoires ’’volées’’ ou dénoncer ’’des fraudes’’. Les conséquences de tous ces actes, de ces appels aux soulèvements, à l’incitation à la haine tribale, aux dénigrements et parfois aux injures publiques, sont aujourd’hui graves, voire amères. Le pays a enregistré avant, pendant et après le scrutin du 13 octobre, cinq personnes tuées, plusieurs dizaines de blessés, des domiciles de candidats et autres citoyens, des biens privés et publics, saccagés, incendiés, pillés. Plus de deux semaines après les élections, de nombreuses familles font encore les deuils de leurs disparus et d’autres pansent des blessures consécutives à cette folie humaine. A la vérité, la Côte d’Ivoire, notre beau et cher pays qui a tant souffert, et traversé une décennie de gestion approximative et de non droit (entre 2000 et 2010), ne mérite pas de vivre à nouveau cette amère expérience. Elle n’a plus besoin de tels acteurs non plus. La question, aujourd’hui est de savoir, si pour des élections locales la Côte d’Ivoire subit de tels actes de barbaries, qu’adviendra-t-il lors de l’élection présidentielle de 2020 ? Chaque citoyen Ivoiriens devrait porter avec objectivité, une attention particulière aux multiples efforts déployés par le Président de la République Alassane Ouattara, son Premier ministre Amadou Gon Coulibaly et tout le Gouvernement. Des efforts qui ont permis de ramener la paix réelle sur l’ensemble du territoire. Paix sans laquelle rien n’est possible. Des efforts qui ont également permis de créer d’utiles infrastructures ici et là en Côte d’Ivoire, de poser des actes salvateurs, que l’on veuille ou pas, que l’on accepte ou pas, qui profitent aujourd’hui à tous les Ivoiriens sans aucune distinction d’ethnie, de religion et de classe sociale. Et qui profitent également à tous les habitants de la Côte d’Ivoire. Depuis sept ans, grâce à l’ordre et à la paix instaurés de nouveau dans le pays et surtout grâce à la volonté des dirigeants actuels du pays, on peut dire avec fierté que la Côte d’Ivoire a renoué avec son élan de développement et d’industrialisation. Une transformation positive figée depuis 1993 après le décès du père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne. Plutôt que de tenir des discours qui incitent à la tuerie et à la destruction des biens du pays, chaque acteur politique doit s’inscrire dans l’élan de développement initié par le Président Alassane Ouattara. Tous les citoyens de Côte d’Ivoire y gagneraient, sans exception. Attention donc, pour que 2020 choisie par le Président de la République pour passer la main à la nouvelle génération ne soit pas une autre année de crise post électorale en Côte d’Ivoire. Ne laissons pas échapper notre plus grand trésor actuel, la paix. A cet effet, nous lançons un appel à tous les élus indépendants de quelque bord que ce soit, à se rallier au Rhdp. Il s’agit de choisir le camp de la paix: Le Rhdp. Qui est le camp choisi par la grande majorité des Ivoiriens. C’est-à-dire les camps de la cohésion sociale, du développement conduit par le Président Alassane Ouattara et le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. C’est le camp qu’aurait choisi le père fondateur de la nation, le Président Félix Houphouët-Boigny.
Prof Djaha Konan
Premier vice-président du MFA
Prof Djaha Konan
Premier vice-président du MFA
