Face à la tension qui prévaut à Grand-Bassam depuis l’annonce de sa victoire par la Cei, à l’élection municipale, Jean-Louis Moulot (qui conduisait la liste du Rhdp) joue la carte de l’apaisement. Le lundi 29 octobre 2018, il a rencontré les mouvements de jeunesses proches de lui pour les inviter à garder leur calme et ne pas succomber aux sirènes de la violence.
«J’ai tenu à vous rencontrer ce jour pour vous rassurer et aussi vous féliciter pour votre discipline. Je voudrais vous inviter à garder votre sérénité. Je félicite les leaders de jeunesses que vous êtes pour n’avoir pas cédé à la provocation. Certains d’entre vous m’ont appelé pour dire qu’ils voulaient démontrer à la petite centaine de manifestants confinée au Quartier-France que c’est nous qui sommes majoritaires. Mais, quand je vous ai dit que cela ne servait à rien et qu’une élection ne se gagne pas dans la rue, vous avez entendu raison et vous êtes restés calmes. Je vous félicite de n’avoir pas cédé à la provocation. Vous êtes restés responsables. Merci et restez sereins», a-t-il appelé ses jeunes partisans, avant de les rassurer qu’il n’est, pour l’heure, pas question d’une reprise du scrutin. La rencontre a eu lieu au domicile familial du candidat, à Moossou (Grand-Bassam). Jean-Louis Moulot a, à cette occasion, expliqué aux jeunes qu’il avait souhaité exprimer sa reconnaissance à ses électeurs lors d’une grande cérémonie. Mais, l’arrêté préfectoral qui interdit toute manifestation publique liée à la municipale, l’a contraint à rencontrer les couches sociales à son domicile et en nombre restreint.
«Nous avons la loi avec nous»
Les jeunes se sont montrés impatients de voir leur candidat déclaré élu par la Cei, s’installer dans le fauteuil de maire. Ils ont donc demandé à savoir si le délai de 21 jours (prévu par le code électoral pour les passations de charge) sera respecté. Jean-Louis Moulot s’est voulu clair. «Une fois qu’un recours est introduit auprès de la chambre administrative de la cour suprême par une partie, le délais de 21 jours pour la passation ne tient plus. Malheureusement, il faut attendre que les juges vident le contentieux sur la base de la requête de la partie adverse, avant que le ministère de l’intérieur fixe une date pour la passation. Nous n’avons pas d’indications sur la date. Car, de nombreux recours ont été introduits auprès des juges, pour le compte de ces élections. Les plaintes sont venues d’un peu partout à travers le pays. Il y a une pile de dossiers qui attendent les juges. Je ne sais pas précisément quand ils pourront statuer sur le cas spécifique de Grand-Bassam. Je vous invite à la patience et au calme. De toutes les façons, nous avons le droit pour nous. Attendons patiemment que la décision soit rendue », a appelé le candidat tête de liste du Rhdp.
J-H K
«J’ai tenu à vous rencontrer ce jour pour vous rassurer et aussi vous féliciter pour votre discipline. Je voudrais vous inviter à garder votre sérénité. Je félicite les leaders de jeunesses que vous êtes pour n’avoir pas cédé à la provocation. Certains d’entre vous m’ont appelé pour dire qu’ils voulaient démontrer à la petite centaine de manifestants confinée au Quartier-France que c’est nous qui sommes majoritaires. Mais, quand je vous ai dit que cela ne servait à rien et qu’une élection ne se gagne pas dans la rue, vous avez entendu raison et vous êtes restés calmes. Je vous félicite de n’avoir pas cédé à la provocation. Vous êtes restés responsables. Merci et restez sereins», a-t-il appelé ses jeunes partisans, avant de les rassurer qu’il n’est, pour l’heure, pas question d’une reprise du scrutin. La rencontre a eu lieu au domicile familial du candidat, à Moossou (Grand-Bassam). Jean-Louis Moulot a, à cette occasion, expliqué aux jeunes qu’il avait souhaité exprimer sa reconnaissance à ses électeurs lors d’une grande cérémonie. Mais, l’arrêté préfectoral qui interdit toute manifestation publique liée à la municipale, l’a contraint à rencontrer les couches sociales à son domicile et en nombre restreint.
«Nous avons la loi avec nous»
Les jeunes se sont montrés impatients de voir leur candidat déclaré élu par la Cei, s’installer dans le fauteuil de maire. Ils ont donc demandé à savoir si le délai de 21 jours (prévu par le code électoral pour les passations de charge) sera respecté. Jean-Louis Moulot s’est voulu clair. «Une fois qu’un recours est introduit auprès de la chambre administrative de la cour suprême par une partie, le délais de 21 jours pour la passation ne tient plus. Malheureusement, il faut attendre que les juges vident le contentieux sur la base de la requête de la partie adverse, avant que le ministère de l’intérieur fixe une date pour la passation. Nous n’avons pas d’indications sur la date. Car, de nombreux recours ont été introduits auprès des juges, pour le compte de ces élections. Les plaintes sont venues d’un peu partout à travers le pays. Il y a une pile de dossiers qui attendent les juges. Je ne sais pas précisément quand ils pourront statuer sur le cas spécifique de Grand-Bassam. Je vous invite à la patience et au calme. De toutes les façons, nous avons le droit pour nous. Attendons patiemment que la décision soit rendue », a appelé le candidat tête de liste du Rhdp.
J-H K