Le point d’orgue de la Journée de réflexion : « Science, Recherche et Genre », qui a posé la thématique de « la place de la femme dans la recherche scientifique en Afrique », a été la cérémonie de distinction des meilleures étudiantes de Côte d’Ivoire dans les filières de Science, Technologie, Innovation et Mathématique (STIM).
Au terme d’une semaine des travaux du premier Forum des organismes africains du financement de la recherche scientifique, organisé par le PASRES en collaboration avec la NRF d’Afrique du Sud, qui s’est tenu à l’Hôtel Azalaï d’Abidjan, la journée du vendredi 9 novembre 2018 a été consacrée à la promotion des femmes à intégrer le monde de la recherche scientifique et l’innovation.
Après donc le symposium des femmes scientifiques d’Afrique et Europe, l’après-midi a permis de célébrer l’excellence de la jeune fille scientifique en milieu universitaire.
C’est une vingtaine de lauréates, étudiantes des cinq universités publiques de Côte d’Ivoire et de l’INPHB (Institut polytechnique Houphouët-Boigny) qui ont été distinguées, en présence du Prof Simplice Dion, Directeur de cabinet, représentant le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Le Prof Simplice Dion s’est d’emblée réjoui de l’initiative de cette cérémonie qui, tend à honorer le mérite et l’effort de celles qui se sont distinguées par l’excellence dans leurs études universitaires.
Il a aussi fait une mention spéciale pour saluer l’engagement du PASRES, d’abord dans le financement pour la promotion de l’excellence dans la recherche scientifique et ensuite aujourd’hui pour la promotion de la gente féminine à intégrer le monde de la recherche et l’innovation. « Vous prouvez que l’excellence n’a pas de genre et que les compétences scientifiques des femmes n’ont rien à envier à celles de hommes », a-t-il déclaré en l’honneur des lauréates.
Notons que ces lauréates ont reçu chacune une attestation de distinction et un ordinateur portable de type HP offerts par le PASRES. Selon la Présidente du Comité Scientifique du PASRES, Prof Adohi-Krou Viviane, en science, technologie et innovation, l’ordinateur représente le ‘’bic’’ (stylo). Elle a donc incité les lauréates à utiliser ces ordinateurs pour créer des logiciels et pour entreprendre beaucoup de chose.
Elle a poursuivi en confiant qu’après cette cérémonie, un atelier de formation sera organisé pour leur apprendre à rédiger des projets doctoraux. De telle sorte qu’au premier trimestre de 2019, ces projets soient soumissionnés pour être éligibles au financement du PASRES et « pour que vous soyez recrutées comme enseignantes-chercheures dans nos universités ».
En outre, le contexte qui a prévalu à la création de ce prix d’excellence des meilleures étudiantes en science, technologie, innovation et mathématique, a été expliqué par Dr Sidibé Daouda, Directeur des œuvres universitaires du genre. Selon lui, en Côte d’Ivoire on assiste à une décroissance de la proportion des filles scolarisées, ce qui est due à la pauvreté, le mariage précoce, le refus de scolarisation. Par ailleurs, sur 24 213 filles inscrites au supérieur public, il y a seulement 4 000 dans les filières scientifiques avec un taux de 23% d’où la nécessité d’intensifier leur intérêt pour ces filières-là.
JOB
Au terme d’une semaine des travaux du premier Forum des organismes africains du financement de la recherche scientifique, organisé par le PASRES en collaboration avec la NRF d’Afrique du Sud, qui s’est tenu à l’Hôtel Azalaï d’Abidjan, la journée du vendredi 9 novembre 2018 a été consacrée à la promotion des femmes à intégrer le monde de la recherche scientifique et l’innovation.
Après donc le symposium des femmes scientifiques d’Afrique et Europe, l’après-midi a permis de célébrer l’excellence de la jeune fille scientifique en milieu universitaire.
C’est une vingtaine de lauréates, étudiantes des cinq universités publiques de Côte d’Ivoire et de l’INPHB (Institut polytechnique Houphouët-Boigny) qui ont été distinguées, en présence du Prof Simplice Dion, Directeur de cabinet, représentant le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Le Prof Simplice Dion s’est d’emblée réjoui de l’initiative de cette cérémonie qui, tend à honorer le mérite et l’effort de celles qui se sont distinguées par l’excellence dans leurs études universitaires.
Il a aussi fait une mention spéciale pour saluer l’engagement du PASRES, d’abord dans le financement pour la promotion de l’excellence dans la recherche scientifique et ensuite aujourd’hui pour la promotion de la gente féminine à intégrer le monde de la recherche et l’innovation. « Vous prouvez que l’excellence n’a pas de genre et que les compétences scientifiques des femmes n’ont rien à envier à celles de hommes », a-t-il déclaré en l’honneur des lauréates.
Notons que ces lauréates ont reçu chacune une attestation de distinction et un ordinateur portable de type HP offerts par le PASRES. Selon la Présidente du Comité Scientifique du PASRES, Prof Adohi-Krou Viviane, en science, technologie et innovation, l’ordinateur représente le ‘’bic’’ (stylo). Elle a donc incité les lauréates à utiliser ces ordinateurs pour créer des logiciels et pour entreprendre beaucoup de chose.
Elle a poursuivi en confiant qu’après cette cérémonie, un atelier de formation sera organisé pour leur apprendre à rédiger des projets doctoraux. De telle sorte qu’au premier trimestre de 2019, ces projets soient soumissionnés pour être éligibles au financement du PASRES et « pour que vous soyez recrutées comme enseignantes-chercheures dans nos universités ».
En outre, le contexte qui a prévalu à la création de ce prix d’excellence des meilleures étudiantes en science, technologie, innovation et mathématique, a été expliqué par Dr Sidibé Daouda, Directeur des œuvres universitaires du genre. Selon lui, en Côte d’Ivoire on assiste à une décroissance de la proportion des filles scolarisées, ce qui est due à la pauvreté, le mariage précoce, le refus de scolarisation. Par ailleurs, sur 24 213 filles inscrites au supérieur public, il y a seulement 4 000 dans les filières scientifiques avec un taux de 23% d’où la nécessité d’intensifier leur intérêt pour ces filières-là.
JOB