Emmanuel Esmel Essis, secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargé de l’Investissement privé était le dernier invité du Press-club de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) pour l’année 2018, le vendredi 16 novembre 2018, à la Maison de la presse à Abidjan-Plateau.
«Amélioration de l’environnement des affaires et croissance économique en Côte d’Ivoire »,est thème autour duquel Emmanuel Esmel Essis a articulé son propos liminaire avant de répondre à quelques préoccupations. Le secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargé de l’Investissement privé a rappelé que l’émergence de la Côte d’Ivoire prônée par le Président Alassane Ouattara et son gouvernement est d’abord individuelle : « L’émergence se passe d’abord dans la tête, c’est un programme personnel appelé réussir sa vie et cette émergence part d’abord des Ivoiriens individuellement. C’est pour cela que je suis convaincu que la Côte d’Ivoire est capable d’être émergente. Pendant les années 70, on a parlé du miracle ivoirien et nous avons atteint cette performance parce que nous avons travaillé pendant 10, 15 voire 20 ans dans la stabilité politique, avec une croissance économique moyenne de 6 à 7%. C’est ce que le Président Alassane Ouattara veut mettre en place à travers cette vision qu’il a de l’émergence, qui se traduit par une action gouvernementale menée par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui, au jour le jour, nous instruit de poser des actes, chacun dans son département ministériel. En ce qui me concerne, je m’occupe de l’investissement privé et cet investissement précède la croissance économique. Nous avions eu un taux d’investissement de l’ordre de 10-11% il y a sept ou huit ans, aujourd’hui, nous caracolons autour de 20-22%. Mais le privé ne peut pas s’exprimer dans un environnement instable, flou. S’il n’y a pas de clarté, de clairvoyance, de transparence et de simplification, l’investisseur ne peut pas investir dans un pays. Pour cela, il faut la stabilité. Il faut que les Ivoiriens comprennent que sans cohésion sociale, sans stabilité, on ne peut pas avoir de développement durable. Il faut que l’environnement des affaires se renforce, qu’il soit transparent. La Côte d’Ivoire, c’est un taux de croissance de 8% depuis 2011 et tout Ivoirien doit en être fier et travailler à le consolider. Le deuxième levier, c’est le travail, parce qu’il y a trop d’initiatives qui peuvent être mises en œuvre par les Ivoiriens qui peuvent leur permettre de survivre, de gagner de l’argent. Créer une entreprise coûte 15. 000 FCFA. Les instruments existent, il faut les utiliser et ne pas avoir peur d'investir ».
Un environnement des affaires propice pour capter les Investissements directs étrangers (IDE)
Emmanuel Esmel Essis a donné quelques chiffres, en termes d’investissements directs étrangers (IDE) qui s’élevaient en 2017 à 675 millions de dollars pour la Côte d’Ivoire, contre 3 milliards de dollars pour le Ghana. « Notre rôle c’est de pouvoir créer des conditions favorables et propices à l’investissement privé, à travers le nouveau Code des investissements, la dématérialisation des procédures, les avantages fiscaux offerts aux investisseurs. La Côte d’Ivoire est passée de 150 millions de dollars, il y a 6 ans, à 675 millions de dollars. Je pense que la Côte d’Ivoire doit pouvoir être autour de 1, 5 milliard de dollars à 2 milliards de dollars par an au niveau des IDE (…) Nous avons besoin des IDE pour apporter les capitaux, les connaissances au niveau local, d’autant plus que la Côte d’Ivoire est engagée sur la voie de la transformation structurelle de son économie par l’industrialisation. Il y a une corrélation directe entre les investissements directs étrangers, la croissance économique et le taux d’investissement par rapport au Produit intérieur brut (PIB) et aucun pays au monde ne s’est développé sans les IDE (…) Nous sommes à 625 milliards de FCFA d’investissements agréés en 2018 contre 466 milliards de FCFA en 2017. L’IDE se porte à merveille en Côte d’Ivoire, malgré tout ce qu’on entend et les soubresauts qu’il y a eus , mais nous pouvons encore faire mieux (…) Le dernier rapport de la CNUCED (Conférence de des Nations-Unies pour le commerce et le développement économique) établit les investissements directs étrangers dans le monde à 1. 400 milliards de dollars, dont seulement 42 milliards de dollars pour l’Afrique. Nous avons donc beaucoup de travail à faire», a expliqué le secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargé de l’Investissement privé. Emmanuel Esmel Essis s’est réjoui de la tenue en Côte d’Ivoire et pour la première fois en Afrique francophone, de la Conférence sur la facilité des affaires, une initiative de la Banque mondiale qui aura lieu du 26 au 28 novembre 2018 : « C’est une performance importante pour la Côte d’Ivoire compte tenu des compétences reconnues à notre économie. C’est une fierté pour nous de recevoir cette conférence cette année, qui permet aux pays du Doing business de s’approprier les nouvelles méthodologies d’évaluation, de partager les expériences ». Il a par ailleurs annoncé la mise en place d’une politique de l’investissement privé en Côte d’Ivoire. Avant les échanges avec les journalistes de la presse nationale et internationale, Laurent Okoué, premier vice-président de l’UNJCI a demandé à l’hôte des journalistes de Côte d’Ivoire d’être leur émissaire auprès de ses collègues du gouvernement, afin qu’ils viennent, sans hésiter, aux rencontres d’échanges avec la presse : « Il est aisé pour eux de dire ce qu’ils font, sinon d’autres personnes le feront à leur place et de la mauvaise manière».
Olivier Dion
«Amélioration de l’environnement des affaires et croissance économique en Côte d’Ivoire »,est thème autour duquel Emmanuel Esmel Essis a articulé son propos liminaire avant de répondre à quelques préoccupations. Le secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargé de l’Investissement privé a rappelé que l’émergence de la Côte d’Ivoire prônée par le Président Alassane Ouattara et son gouvernement est d’abord individuelle : « L’émergence se passe d’abord dans la tête, c’est un programme personnel appelé réussir sa vie et cette émergence part d’abord des Ivoiriens individuellement. C’est pour cela que je suis convaincu que la Côte d’Ivoire est capable d’être émergente. Pendant les années 70, on a parlé du miracle ivoirien et nous avons atteint cette performance parce que nous avons travaillé pendant 10, 15 voire 20 ans dans la stabilité politique, avec une croissance économique moyenne de 6 à 7%. C’est ce que le Président Alassane Ouattara veut mettre en place à travers cette vision qu’il a de l’émergence, qui se traduit par une action gouvernementale menée par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui, au jour le jour, nous instruit de poser des actes, chacun dans son département ministériel. En ce qui me concerne, je m’occupe de l’investissement privé et cet investissement précède la croissance économique. Nous avions eu un taux d’investissement de l’ordre de 10-11% il y a sept ou huit ans, aujourd’hui, nous caracolons autour de 20-22%. Mais le privé ne peut pas s’exprimer dans un environnement instable, flou. S’il n’y a pas de clarté, de clairvoyance, de transparence et de simplification, l’investisseur ne peut pas investir dans un pays. Pour cela, il faut la stabilité. Il faut que les Ivoiriens comprennent que sans cohésion sociale, sans stabilité, on ne peut pas avoir de développement durable. Il faut que l’environnement des affaires se renforce, qu’il soit transparent. La Côte d’Ivoire, c’est un taux de croissance de 8% depuis 2011 et tout Ivoirien doit en être fier et travailler à le consolider. Le deuxième levier, c’est le travail, parce qu’il y a trop d’initiatives qui peuvent être mises en œuvre par les Ivoiriens qui peuvent leur permettre de survivre, de gagner de l’argent. Créer une entreprise coûte 15. 000 FCFA. Les instruments existent, il faut les utiliser et ne pas avoir peur d'investir ».
Un environnement des affaires propice pour capter les Investissements directs étrangers (IDE)
Emmanuel Esmel Essis a donné quelques chiffres, en termes d’investissements directs étrangers (IDE) qui s’élevaient en 2017 à 675 millions de dollars pour la Côte d’Ivoire, contre 3 milliards de dollars pour le Ghana. « Notre rôle c’est de pouvoir créer des conditions favorables et propices à l’investissement privé, à travers le nouveau Code des investissements, la dématérialisation des procédures, les avantages fiscaux offerts aux investisseurs. La Côte d’Ivoire est passée de 150 millions de dollars, il y a 6 ans, à 675 millions de dollars. Je pense que la Côte d’Ivoire doit pouvoir être autour de 1, 5 milliard de dollars à 2 milliards de dollars par an au niveau des IDE (…) Nous avons besoin des IDE pour apporter les capitaux, les connaissances au niveau local, d’autant plus que la Côte d’Ivoire est engagée sur la voie de la transformation structurelle de son économie par l’industrialisation. Il y a une corrélation directe entre les investissements directs étrangers, la croissance économique et le taux d’investissement par rapport au Produit intérieur brut (PIB) et aucun pays au monde ne s’est développé sans les IDE (…) Nous sommes à 625 milliards de FCFA d’investissements agréés en 2018 contre 466 milliards de FCFA en 2017. L’IDE se porte à merveille en Côte d’Ivoire, malgré tout ce qu’on entend et les soubresauts qu’il y a eus , mais nous pouvons encore faire mieux (…) Le dernier rapport de la CNUCED (Conférence de des Nations-Unies pour le commerce et le développement économique) établit les investissements directs étrangers dans le monde à 1. 400 milliards de dollars, dont seulement 42 milliards de dollars pour l’Afrique. Nous avons donc beaucoup de travail à faire», a expliqué le secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargé de l’Investissement privé. Emmanuel Esmel Essis s’est réjoui de la tenue en Côte d’Ivoire et pour la première fois en Afrique francophone, de la Conférence sur la facilité des affaires, une initiative de la Banque mondiale qui aura lieu du 26 au 28 novembre 2018 : « C’est une performance importante pour la Côte d’Ivoire compte tenu des compétences reconnues à notre économie. C’est une fierté pour nous de recevoir cette conférence cette année, qui permet aux pays du Doing business de s’approprier les nouvelles méthodologies d’évaluation, de partager les expériences ». Il a par ailleurs annoncé la mise en place d’une politique de l’investissement privé en Côte d’Ivoire. Avant les échanges avec les journalistes de la presse nationale et internationale, Laurent Okoué, premier vice-président de l’UNJCI a demandé à l’hôte des journalistes de Côte d’Ivoire d’être leur émissaire auprès de ses collègues du gouvernement, afin qu’ils viennent, sans hésiter, aux rencontres d’échanges avec la presse : « Il est aisé pour eux de dire ce qu’ils font, sinon d’autres personnes le feront à leur place et de la mauvaise manière».
Olivier Dion