Ouvert le jeudi 15 novembre dernier, le rideau s’est refermé sur la sixième édition du Festival des Arts et de la culture Agni le samedi 17 novembre 2018. Porté par le thème « Brassage Culturel et Construction de l’Harmonie Sociale », cette édition a été le cadre parfait pour établir le pont entre la culture Agni et la culture Atchan.
Le village Atchan d’Abobo-Baoulé choisi par le commissariat du festival a su démontrer par la qualité de sa notabilité et de sa population que la culture Atchan et la culture Agni font fusion à plusieurs titres, notamment de par leur appartenance commune au grand groupe Akan. Le commissaire général du Festagni, Eric Ané s’est réjoui de l’engouement qu’a créé le festival chez les populations Atchan qui n’ont pas désempli les différents sites choisis les trois jours durant.
Eric Ané s’est surtout félicité de la réussite de cette édition spéciale dans la mesure où elle se déroulait dans un village non Agni. Pour lui, le plus important après la crise qu’a connue la Côte d’Ivoire reste la cohésion sociale. Et cela, à l’en croire, ne peut s’obtenir que par le truchement de la culture. « Ce qui est essentiel après la parenthèse douloureuse connue par notre pays, c’est comment renforcer la cohésion sociale et œuvrer à la consolidation de la paix par la contribution de tous les citoyens en vue d’un développement durable et accru.
Signalons que la Culture est un invariable du développement. C’est pourquoi nous avons fait le choix de mener le combat sur le terrain culturel », a-t-il-expliqué. Sur sa lancée Eric Ané a fait noter que la santé de la jeunesse ivoirienne et au-delà de toute la population vivant en Cote d’Ivoire était le 2ème élément essentiel pour le pays dans sa marche vers un horizon nouveau. « C’est donc à juste titre que nous avons décidé de profiter de cette tribune pour sensibiliser la jeunesse sur les maladies virales, notamment les hépatites qui sont des tueuses silencieuses », a-t-il-dit pour justifier la deuxième grande innovation de cette édition, qui a permis aux professionnels de la santé d’échanger avec les populations sur ces maladies. Poursuivant, le commissaire général du Festagni a invité à la formation culturelle de la jeunesse afin qu’elle soit au parfum de sa culture dans le but de préserver une atmosphère de paix en Côte d’Ivoire. « Chef Amondji ! Comment sensibiliser nos populations à la Culture de la Paix et au vivre ensemble, Comment encourager nos populations à s’approprier des comportements citoyens, à s’inscrire dans le respect des institutions de la République si nous ignorons nos Cultures et avons une méconnaissance de notre histoire et de notre passé? », s’est-il-interrogé en s’adressant aux chef du village d’Abobo-Baoulé, Amondji Claude.
Plusieurs groupes Atchan et Agni ont assuré le show
Pour préserver le caractère festif du festival, le commissariat général a fait appel à plusieurs groupes et artistes tant Agni que Atchan pour égayer les trois jours durant les festivaliers d’Abobo-Baoulé. Ainsi le groupe Ahossi de Kangandi et Kenian-Kpli venus du Moronou, le groupe Abriki venu d’Adjamé-Bingerville, le groupe CSA de Gesco et le groupe Klimbo d’Abobo ; ainsi que les artistes Ama Hélène, Macy, le doyen Boni Pascal le Cantador et la troupe musicale du village N’Grah ont assuré par plusieurs danses et titres de leurs différents répertoires le show et ambiance du festival. Notons que le village N’Grah situé à quelques encablures de la région de l’Indénié-Djuablin était le village invité d’honneur de cette 6ème édition du Festagni.
Mohamed Salamé a partagé son expérience
Comme à l’accoutumée, le Festagni 6 a été l’occasion pour Eric Ané de rassembler les cadres Agni autour d’un diner dit de réseautage des cadres. Le Palais de l’unité d’Abobo-Baoulé a servi de cadre pour ce diner de rencontres et d’échanges. C’était dans la nuit du jeudi 16 novembre 2018. L’autre élément essentiel de ce Festagni 6 a été la prise de parole de Mohamed Salamé, président des Ambassadeurs de la Francophonie pour le vivre ensemble, qui est intervenu sur le thème de cette édition. Pour lui, le brassage culturel et la culture de la paix a été de tout temps le point fort du peuple Agni. « Le brassage culturel fait partie intégrante du peuple Agni depuis bien longtemps. Moi qui est fait pratiquement fait toute ma vie à Abengourou, je suis un exemple palpable de cette ouverture du peuple Agni (…) J’adresse mes vives félicitations à Eric Ané pour cette initiative et pour la bataille qu’il est en train de mener pour la préservation de la culture de façon générale ». Parlant de son expérience personnel en ayant vécu chez les Agni depuis toujours, Mohamed Salamé a déclaré que « Quand on vit dans une communauté, une région, une ville ou un village, il faut s’adapter à cette communauté, à cette région, cette ville ou village. Il faut savoir se faire accepter par les personnes qui vous reçoivent ».
Le doyen N’Koumo Mobio satisfait
Pour sa part, le doyen des cadres Atchan d’Abobo-Baoulé, ancien maire de la ville d’Abidjan, N’Koumo Mobio a encouragé et félicité le commissariat du Festagni pour cette ouverture vers le peuple Atchan. Pour lui le combat qui mérite d’être mené aujourd’hui est celui de la préservation de nos patrimoines culturels car l’avenir et la stabilité de la Côte d’Ivoire en dépendent. « Il faut donc tout faire pour transmettre cet héritage commun aux futures générations. Et je suis prêt à vous accompagner dans ce sens, car l’avenir et la stabilité de ce pays dépend de la culture », a-t-il rassuré. Notons que cette sixième édition du Festival des Arts et de la Culture Agni a été placée sous le parrainage du ministre de la Ville, Albert François Amichia.
Cercom Festagni
Le village Atchan d’Abobo-Baoulé choisi par le commissariat du festival a su démontrer par la qualité de sa notabilité et de sa population que la culture Atchan et la culture Agni font fusion à plusieurs titres, notamment de par leur appartenance commune au grand groupe Akan. Le commissaire général du Festagni, Eric Ané s’est réjoui de l’engouement qu’a créé le festival chez les populations Atchan qui n’ont pas désempli les différents sites choisis les trois jours durant.
Eric Ané s’est surtout félicité de la réussite de cette édition spéciale dans la mesure où elle se déroulait dans un village non Agni. Pour lui, le plus important après la crise qu’a connue la Côte d’Ivoire reste la cohésion sociale. Et cela, à l’en croire, ne peut s’obtenir que par le truchement de la culture. « Ce qui est essentiel après la parenthèse douloureuse connue par notre pays, c’est comment renforcer la cohésion sociale et œuvrer à la consolidation de la paix par la contribution de tous les citoyens en vue d’un développement durable et accru.
Signalons que la Culture est un invariable du développement. C’est pourquoi nous avons fait le choix de mener le combat sur le terrain culturel », a-t-il-expliqué. Sur sa lancée Eric Ané a fait noter que la santé de la jeunesse ivoirienne et au-delà de toute la population vivant en Cote d’Ivoire était le 2ème élément essentiel pour le pays dans sa marche vers un horizon nouveau. « C’est donc à juste titre que nous avons décidé de profiter de cette tribune pour sensibiliser la jeunesse sur les maladies virales, notamment les hépatites qui sont des tueuses silencieuses », a-t-il-dit pour justifier la deuxième grande innovation de cette édition, qui a permis aux professionnels de la santé d’échanger avec les populations sur ces maladies. Poursuivant, le commissaire général du Festagni a invité à la formation culturelle de la jeunesse afin qu’elle soit au parfum de sa culture dans le but de préserver une atmosphère de paix en Côte d’Ivoire. « Chef Amondji ! Comment sensibiliser nos populations à la Culture de la Paix et au vivre ensemble, Comment encourager nos populations à s’approprier des comportements citoyens, à s’inscrire dans le respect des institutions de la République si nous ignorons nos Cultures et avons une méconnaissance de notre histoire et de notre passé? », s’est-il-interrogé en s’adressant aux chef du village d’Abobo-Baoulé, Amondji Claude.
Plusieurs groupes Atchan et Agni ont assuré le show
Pour préserver le caractère festif du festival, le commissariat général a fait appel à plusieurs groupes et artistes tant Agni que Atchan pour égayer les trois jours durant les festivaliers d’Abobo-Baoulé. Ainsi le groupe Ahossi de Kangandi et Kenian-Kpli venus du Moronou, le groupe Abriki venu d’Adjamé-Bingerville, le groupe CSA de Gesco et le groupe Klimbo d’Abobo ; ainsi que les artistes Ama Hélène, Macy, le doyen Boni Pascal le Cantador et la troupe musicale du village N’Grah ont assuré par plusieurs danses et titres de leurs différents répertoires le show et ambiance du festival. Notons que le village N’Grah situé à quelques encablures de la région de l’Indénié-Djuablin était le village invité d’honneur de cette 6ème édition du Festagni.
Mohamed Salamé a partagé son expérience
Comme à l’accoutumée, le Festagni 6 a été l’occasion pour Eric Ané de rassembler les cadres Agni autour d’un diner dit de réseautage des cadres. Le Palais de l’unité d’Abobo-Baoulé a servi de cadre pour ce diner de rencontres et d’échanges. C’était dans la nuit du jeudi 16 novembre 2018. L’autre élément essentiel de ce Festagni 6 a été la prise de parole de Mohamed Salamé, président des Ambassadeurs de la Francophonie pour le vivre ensemble, qui est intervenu sur le thème de cette édition. Pour lui, le brassage culturel et la culture de la paix a été de tout temps le point fort du peuple Agni. « Le brassage culturel fait partie intégrante du peuple Agni depuis bien longtemps. Moi qui est fait pratiquement fait toute ma vie à Abengourou, je suis un exemple palpable de cette ouverture du peuple Agni (…) J’adresse mes vives félicitations à Eric Ané pour cette initiative et pour la bataille qu’il est en train de mener pour la préservation de la culture de façon générale ». Parlant de son expérience personnel en ayant vécu chez les Agni depuis toujours, Mohamed Salamé a déclaré que « Quand on vit dans une communauté, une région, une ville ou un village, il faut s’adapter à cette communauté, à cette région, cette ville ou village. Il faut savoir se faire accepter par les personnes qui vous reçoivent ».
Le doyen N’Koumo Mobio satisfait
Pour sa part, le doyen des cadres Atchan d’Abobo-Baoulé, ancien maire de la ville d’Abidjan, N’Koumo Mobio a encouragé et félicité le commissariat du Festagni pour cette ouverture vers le peuple Atchan. Pour lui le combat qui mérite d’être mené aujourd’hui est celui de la préservation de nos patrimoines culturels car l’avenir et la stabilité de la Côte d’Ivoire en dépendent. « Il faut donc tout faire pour transmettre cet héritage commun aux futures générations. Et je suis prêt à vous accompagner dans ce sens, car l’avenir et la stabilité de ce pays dépend de la culture », a-t-il rassuré. Notons que cette sixième édition du Festival des Arts et de la Culture Agni a été placée sous le parrainage du ministre de la Ville, Albert François Amichia.
Cercom Festagni