Les opérateurs de téléphonie mobile doivent impérativement pallier la très forte et préjudiciable dégradation de la qualité des services offerts sur les différentes plateformes, a averti, mercredi, le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications (ARTCI), Bilé Diéméléou, au siège de l’institution à Abidjan.
Ce rappel à l’ordre fait suite à un mécontentement généralisé des consommateurs excédés par les difficultés de communiquer et d’accéder au service numérique, l’isolation de certaines localités, l’impact négatif sur les transactions financières, opérations bancaires et les activités des entreprises, le secteur représentant 9% du PIB.
Les opérateurs doivent un strict respect des dispositions de leurs cahiers des charges pour assurer la « permanence » de la qualité, informer le grand public sur « les avanies susceptibles de perturber le réseau », « sécuriser leurs installations », a indiqué le régulateur, qui a invité les populations à dénoncer les actes de vandalisme, s’abstenir de dégrader les infrastructures, faciliter l’installation de sites de radios électriques pour que le secteur « d’utilité publique, participe à la croissance économique et au bien-être de tous ».
Du point de vue des opérateurs, la baisse de la qualité de service est conséquente à des travaux de mise à niveau de matériels obsolètes, des actes de vandalisme sur les infrastructures, la mauvaise qualité de l’électricité ou encore des travaux de génie civil sur les routes.
En cas de persistance des désagréments, le régulateur peut réduire la durée des licences « jusqu’à leur retrait », engager des poursuites pénales ou administratives, a insisté Bilé Diéméléou qui a annoncé la publication, au premier trimestre 2019, les résultats d’un audit-bilan et de visites inopinées rapprochées.
Les perspectives sont tout de même bonnes avec l’effectivité, depuis trois mois, de la « portabilité » de son même numéro chez tous les opérateurs et la possibilité de suivre la qualité de service sur une plateforme, a ajouté Bilé Diéméléou, assurant que l’ARTCI « veillera toujours à la surveillance de la qualité du service au profit des utilisateurs ».
(AIP)
aaa/ask
Ce rappel à l’ordre fait suite à un mécontentement généralisé des consommateurs excédés par les difficultés de communiquer et d’accéder au service numérique, l’isolation de certaines localités, l’impact négatif sur les transactions financières, opérations bancaires et les activités des entreprises, le secteur représentant 9% du PIB.
Les opérateurs doivent un strict respect des dispositions de leurs cahiers des charges pour assurer la « permanence » de la qualité, informer le grand public sur « les avanies susceptibles de perturber le réseau », « sécuriser leurs installations », a indiqué le régulateur, qui a invité les populations à dénoncer les actes de vandalisme, s’abstenir de dégrader les infrastructures, faciliter l’installation de sites de radios électriques pour que le secteur « d’utilité publique, participe à la croissance économique et au bien-être de tous ».
Du point de vue des opérateurs, la baisse de la qualité de service est conséquente à des travaux de mise à niveau de matériels obsolètes, des actes de vandalisme sur les infrastructures, la mauvaise qualité de l’électricité ou encore des travaux de génie civil sur les routes.
En cas de persistance des désagréments, le régulateur peut réduire la durée des licences « jusqu’à leur retrait », engager des poursuites pénales ou administratives, a insisté Bilé Diéméléou qui a annoncé la publication, au premier trimestre 2019, les résultats d’un audit-bilan et de visites inopinées rapprochées.
Les perspectives sont tout de même bonnes avec l’effectivité, depuis trois mois, de la « portabilité » de son même numéro chez tous les opérateurs et la possibilité de suivre la qualité de service sur une plateforme, a ajouté Bilé Diéméléou, assurant que l’ARTCI « veillera toujours à la surveillance de la qualité du service au profit des utilisateurs ».
(AIP)
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