Abidjan – La Banque africaine de développement (BAD) a lancé mardi à Abidjan, son Plan d’action multisectoriel pour la nutrition 2018-2025 au cours d’une cérémonie marquée notamment par des présentations et des tables-rondes.
Au dire de la directrice du département du capital humain, de la jeunesse et du développement des compétences à la BAD, Dr Oley Dibba-Wadda, cet événement vise à créer la prise de conscience du programme de nutrition de la Banque, à défendre la cause du Plan par le personnel en interne et en externe, et à offrir une plateforme pour améliorer les politiques et programmations du Plan.
Dr Oley Dibba-Wadda a expliqué que l’Afrique compte 20 à 24 pays où il y a un fort taux de retard de croissance dans le monde et que 59 millions d’enfants n’ont pas le poids préconisé pour leur âge, tandis que 10 millions sont obèses. C’est pourquoi, a-t-elle justifié, la BAD a décidé de travailler non seulement sur les infrastructures physiques mais aussi intellectuelles et cognitives.
« Investir dans la nutrition permet de développer l’infrastructure de la matière grise », a-t-elle résumé, notant que la malnutrition cause des retards cognitifs et fait baisser le taux de réussite scolaire, entre autres maux. A travers son Plan d’action, la BAD veut donc accroître le statut nutritionnel en Afrique grâce à une approche concertée et multisectorielle.
Quant au point focal gouvernemental de l’Initiative Scaling up nutrition (SUN), Dr Emmanuel Koffi Ahoutou, également directeur de cabinet du Premier ministre ivoirien, il a souligné que l’Etat a fait de la lutte contre la malnutrition, une priorité nationale. Un Plan multisectoriel de nutrition 2016-2020, émanant du Plan national de développement (PND) a été élaboré, dans ce cadre.
Dr Ahoutou a relevé trois défis pour atteindre l’objectif, à savoir la mobilisation des acteurs engagés dans la lutte contre la malnutrition, la mise en place d’un cadre de redevabilité et la mobilisation des ressources pour le financement du plan, d’un coût de 267 milliards FCFA ($500 millions) dont 15%, soit 40 milliards FCFA de contribution du Gouvernement.
Selon Dr Ahoutou, les enquêtes MICS réalisées en 2016 en Côte d’Ivoire révèlent que le retard de croissance ou malnutrition chronique chez les enfants de moins de cinq ans est passé de 29,8% en 2012 à 21,6% en 2016; la prévalence nationale de la malnutrition aiguë ou émaciation qui est depuis plus de 10 ans aux alentours de 7% a légèrement baissé pour se situer à 6%. L’insuffisance pondérale est en baisse chez les enfants de moins de cinq ans, passant de 14,9% en 2012 à 12,8% en 2016.
La cérémonie a également permis de cadre pour la présentation de l’initiative des Leaders africains pour la nutrition (ALN) par sa coordonnatrice, Dr Marie Brou-Tanoh.
cmas
Au dire de la directrice du département du capital humain, de la jeunesse et du développement des compétences à la BAD, Dr Oley Dibba-Wadda, cet événement vise à créer la prise de conscience du programme de nutrition de la Banque, à défendre la cause du Plan par le personnel en interne et en externe, et à offrir une plateforme pour améliorer les politiques et programmations du Plan.
Dr Oley Dibba-Wadda a expliqué que l’Afrique compte 20 à 24 pays où il y a un fort taux de retard de croissance dans le monde et que 59 millions d’enfants n’ont pas le poids préconisé pour leur âge, tandis que 10 millions sont obèses. C’est pourquoi, a-t-elle justifié, la BAD a décidé de travailler non seulement sur les infrastructures physiques mais aussi intellectuelles et cognitives.
« Investir dans la nutrition permet de développer l’infrastructure de la matière grise », a-t-elle résumé, notant que la malnutrition cause des retards cognitifs et fait baisser le taux de réussite scolaire, entre autres maux. A travers son Plan d’action, la BAD veut donc accroître le statut nutritionnel en Afrique grâce à une approche concertée et multisectorielle.
Quant au point focal gouvernemental de l’Initiative Scaling up nutrition (SUN), Dr Emmanuel Koffi Ahoutou, également directeur de cabinet du Premier ministre ivoirien, il a souligné que l’Etat a fait de la lutte contre la malnutrition, une priorité nationale. Un Plan multisectoriel de nutrition 2016-2020, émanant du Plan national de développement (PND) a été élaboré, dans ce cadre.
Dr Ahoutou a relevé trois défis pour atteindre l’objectif, à savoir la mobilisation des acteurs engagés dans la lutte contre la malnutrition, la mise en place d’un cadre de redevabilité et la mobilisation des ressources pour le financement du plan, d’un coût de 267 milliards FCFA ($500 millions) dont 15%, soit 40 milliards FCFA de contribution du Gouvernement.
Selon Dr Ahoutou, les enquêtes MICS réalisées en 2016 en Côte d’Ivoire révèlent que le retard de croissance ou malnutrition chronique chez les enfants de moins de cinq ans est passé de 29,8% en 2012 à 21,6% en 2016; la prévalence nationale de la malnutrition aiguë ou émaciation qui est depuis plus de 10 ans aux alentours de 7% a légèrement baissé pour se situer à 6%. L’insuffisance pondérale est en baisse chez les enfants de moins de cinq ans, passant de 14,9% en 2012 à 12,8% en 2016.
La cérémonie a également permis de cadre pour la présentation de l’initiative des Leaders africains pour la nutrition (ALN) par sa coordonnatrice, Dr Marie Brou-Tanoh.
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