Gagnoa- Une importante délégation, mandatée par le président Alassane Ouattara, est venue, mardi à Gagnoa, pour présenter ses condoléances et rendre un hommage à la défunte Cissé Karidjatou, veuve du patriarche feu Cheick Yacouba Sylla, fondateur et guide de la communauté Tidjani, décédée le lundi 19 novembre, à l’âge de 110 ans.
« Le président Ouattara m’envoie vous dire combien il partage votre douleur », a déclaré le chef de la délégation, NGuessan-Zékré Alexis, secrétaire général adjoint du Rassemblement Des Républicains (RDR-parti présidentiel) en charge de l’économie numérique et cadre du département de Gagnoa, s’adressant à cette famille, dont le père et guide spirituel Yacouba Sylla, mort le 16 août 1988, fut un ami du premier président ivoirien, Félix Houphouët-Boigny.
Accompagné du préfet Sanogo Al-Hassana de la région du Goh, l’émissaire a remis une enveloppe contenant deux millions de FCFA à la communauté Yacouba Sylla, don du Chef de l’Etat. M. Zékré a recommandé au nom du président Ouattara, que les prières se poursuivent pour consolider la cohésion entre les familles à Gagnoa, afin que l’objectif du développement et de la paix demeure la priorité.
Depuis le décès du patriarche, l’autorité spirituelle est assurée par son fils aîné, le Khalife Cheickna Yacouba Sylla, aujourd’hui âgé de 87 ans, également fils de la défunte Karidjatou Cissé, première des épouses du guide spirituel.
« Nous ne sommes pas en deuil, mais en prière », a fait savoir le Khalife, expliquant que ce décès marque la fin d’une époque, puisqu’il s’agit, a-t-il révélé, de la dernière survivante de l’exode de 1930, qui avait conduit toute la communauté Yacouba Sylla, vers la Côte d’Ivoire, depuis la Mauritanie et le Mali.
Cissé Karidjatou était surtout le dernier témoin vivant des tragiques événements du 15 février 1930 en Mauritanie, où en une journée, une cinquantaine de membre de ladite communauté qui prône l’islam Tidjanite, fut exécutée et date à laquelle, Yacouba Sylla, son fondateur fut déporté vers la Côte d’Ivoire.
Condamné par l’administration coloniale, le patriarche Cheick Yacouba Sylla, fut envoyé à Sassandra en Côte d’Ivoire, où il purgea de 1930 à 1938, une peine de prison et de travaux d’utilité publique. Durant son voyage vers Sassandra, la troupe marqua une brève escale à Gagnoa en 1930, d’où le patriarche prit l’engagement de revenir bâtir sa vie et celle de sa communauté, aujourd’hui fortement implantée dans ladite localité.
dd/ask
« Le président Ouattara m’envoie vous dire combien il partage votre douleur », a déclaré le chef de la délégation, NGuessan-Zékré Alexis, secrétaire général adjoint du Rassemblement Des Républicains (RDR-parti présidentiel) en charge de l’économie numérique et cadre du département de Gagnoa, s’adressant à cette famille, dont le père et guide spirituel Yacouba Sylla, mort le 16 août 1988, fut un ami du premier président ivoirien, Félix Houphouët-Boigny.
Accompagné du préfet Sanogo Al-Hassana de la région du Goh, l’émissaire a remis une enveloppe contenant deux millions de FCFA à la communauté Yacouba Sylla, don du Chef de l’Etat. M. Zékré a recommandé au nom du président Ouattara, que les prières se poursuivent pour consolider la cohésion entre les familles à Gagnoa, afin que l’objectif du développement et de la paix demeure la priorité.
Depuis le décès du patriarche, l’autorité spirituelle est assurée par son fils aîné, le Khalife Cheickna Yacouba Sylla, aujourd’hui âgé de 87 ans, également fils de la défunte Karidjatou Cissé, première des épouses du guide spirituel.
« Nous ne sommes pas en deuil, mais en prière », a fait savoir le Khalife, expliquant que ce décès marque la fin d’une époque, puisqu’il s’agit, a-t-il révélé, de la dernière survivante de l’exode de 1930, qui avait conduit toute la communauté Yacouba Sylla, vers la Côte d’Ivoire, depuis la Mauritanie et le Mali.
Cissé Karidjatou était surtout le dernier témoin vivant des tragiques événements du 15 février 1930 en Mauritanie, où en une journée, une cinquantaine de membre de ladite communauté qui prône l’islam Tidjanite, fut exécutée et date à laquelle, Yacouba Sylla, son fondateur fut déporté vers la Côte d’Ivoire.
Condamné par l’administration coloniale, le patriarche Cheick Yacouba Sylla, fut envoyé à Sassandra en Côte d’Ivoire, où il purgea de 1930 à 1938, une peine de prison et de travaux d’utilité publique. Durant son voyage vers Sassandra, la troupe marqua une brève escale à Gagnoa en 1930, d’où le patriarche prit l’engagement de revenir bâtir sa vie et celle de sa communauté, aujourd’hui fortement implantée dans ladite localité.
dd/ask