Philippe Ezaley, le maire sortant de Grand-Bassam, cité balnéaire située à 25 Km au Sud-Est d’Abidjan, a assuré samedi « gagner » les élections municipales partielles du 16 décembre 2018 et rétablir sa victoire « volée », lors d’un meeting de lancement de sa campagne.
« Nous avons gagné les élections du 13 octobre 2018 et nous avons été braqués dans nos résultats », a déclaré M. Ezaley, ajoutant « on va gagner les élections du 16 décembre 2018 », devant des centaines de personnes dont des chefs coutumiers, réunies au stade du Petit marché de Grand-Bassam.
Ce meeting de campagne a lieu parce que « vous avez voté ce samedi 13 octobre et puis on a détourné vos voix », a-t-il lancé, expliquant que la clôture du vote prévue à 18h (GMT) a été prolongée jusqu’à 20h, permettant le bourrage d’urnes dans cinq lieux de vote au profit de son principal rival, Jean-Louis Moulot.
« A 20h, on arrête et on fait le comptage, sur les 26 lieux de vote et 104 bureaux, jusqu’à 21h, 22h et 1h, on était à plus de 900 voix d’avance, on avait gagné dans 20 lieux de vote », a-t-il relaté, se félicitant d’avoir gagné « pour a première fois dans tous les villages Abouré et Nzima (ethnies locales)».
Le maire sortant qui revendique « sur les 104 bureaux de vote 9.415 voix conte 8.234 voix » pour M. Moulot, candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, la coalition au pouvoir), a déploré s’être retrouvé avec 8.000 voix et plus de 9.400 voix pour son adversaire, dénonçant une « inversion des résultats ».
Pour lui, si la Chambre administrative de la Cour suprême, en charge des élections a ordonné la reprise après son recours, alors son dossier est fondé. « Si le juge qui a examiné les différents documents, a décidé qu’ on reprenne, c’est que j’ai raison (…) donc je n’avais pas de faux PV (procès verbaux) », a-t-il poursuivi.
Se targuant d’avoir une liste « mieux structurée », Georges Philippe Ezaley, candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), a laissé entendre qu’ il n’y a pas de distinction au niveau de son staff, car tous les partis et la société civile y sont représentés.
En réplique à Mamadou Touré, porte-parole adjoint du Rhdp unifié, qui insinuait qu’il était impossible du point de vue mathématique et statistique que le maire sortant gagne ce scrutin, eu égard au soutien que lui a apporté la coalition au pouvoir en 2013, M. Ezaley a répondu que cela « n’est pas vrai ».
M. Ezaley, qui de façon ironique, a d’ailleurs relaté avoir eu un parcours brillant en mathématiques, depuis son BAC E, a soutenu qu’il est un cadre influent dans la localité et a fait basculer des joutes électorales au profit de certains candidats. Selon lui, « on lui a expliqué des choses qui ne tiennent pas la route ».
En tête de peloton d’une délégation du Pdci commise par Henri Konan Bédié, le président du parti, Allah Kouadio Rémi, qui avait à ses côtés Ezan Akele, Jean-Paul Ametie, nouveau maire élu de Bonoua (Sud-est), a apporté le soutien de la famille politique et de son leader à M. Ezaley.
« Le président Bédié vous dit encore merci pour le combat que vous avez mené. Oui, le maire sortant du Pdci a eu suffisamment de voix et de suffrages pour distancer ses adversaires (…) c’est lui qui a eu le plus de voix et les PV en sa possession le prouvent», a-t-il renchéri.
Le camp de M. Ezaley avait manifesté son mécontentement à la suite de la proclamation des résultats donnant vainqueur Jean-Louis Moulot. Interpellé, Adama Kamagaté, directeur de campagne de M. Ezaley a été déféré à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), où il reste encore détenu en dépit d’une demande de liberté provisoire.
La campagne pour les élections locales partielles a débuté le samedi 8 décembre et devrait s’achever le 14 décembre 2018, avant le scrutin prévu le 16 décembre. M. Ezaley, qui envisage de faire du porte-à-porte, annonce son meeting de clôture le jeudi prochain. La ville de Grand-Bassam a été déclarée patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture est une institution spécialisée de l’Organisation des Nations unies (Unesco).
AP/ls/APA
« Nous avons gagné les élections du 13 octobre 2018 et nous avons été braqués dans nos résultats », a déclaré M. Ezaley, ajoutant « on va gagner les élections du 16 décembre 2018 », devant des centaines de personnes dont des chefs coutumiers, réunies au stade du Petit marché de Grand-Bassam.
Ce meeting de campagne a lieu parce que « vous avez voté ce samedi 13 octobre et puis on a détourné vos voix », a-t-il lancé, expliquant que la clôture du vote prévue à 18h (GMT) a été prolongée jusqu’à 20h, permettant le bourrage d’urnes dans cinq lieux de vote au profit de son principal rival, Jean-Louis Moulot.
« A 20h, on arrête et on fait le comptage, sur les 26 lieux de vote et 104 bureaux, jusqu’à 21h, 22h et 1h, on était à plus de 900 voix d’avance, on avait gagné dans 20 lieux de vote », a-t-il relaté, se félicitant d’avoir gagné « pour a première fois dans tous les villages Abouré et Nzima (ethnies locales)».
Le maire sortant qui revendique « sur les 104 bureaux de vote 9.415 voix conte 8.234 voix » pour M. Moulot, candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, la coalition au pouvoir), a déploré s’être retrouvé avec 8.000 voix et plus de 9.400 voix pour son adversaire, dénonçant une « inversion des résultats ».
Pour lui, si la Chambre administrative de la Cour suprême, en charge des élections a ordonné la reprise après son recours, alors son dossier est fondé. « Si le juge qui a examiné les différents documents, a décidé qu’ on reprenne, c’est que j’ai raison (…) donc je n’avais pas de faux PV (procès verbaux) », a-t-il poursuivi.
Se targuant d’avoir une liste « mieux structurée », Georges Philippe Ezaley, candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), a laissé entendre qu’ il n’y a pas de distinction au niveau de son staff, car tous les partis et la société civile y sont représentés.
En réplique à Mamadou Touré, porte-parole adjoint du Rhdp unifié, qui insinuait qu’il était impossible du point de vue mathématique et statistique que le maire sortant gagne ce scrutin, eu égard au soutien que lui a apporté la coalition au pouvoir en 2013, M. Ezaley a répondu que cela « n’est pas vrai ».
M. Ezaley, qui de façon ironique, a d’ailleurs relaté avoir eu un parcours brillant en mathématiques, depuis son BAC E, a soutenu qu’il est un cadre influent dans la localité et a fait basculer des joutes électorales au profit de certains candidats. Selon lui, « on lui a expliqué des choses qui ne tiennent pas la route ».
En tête de peloton d’une délégation du Pdci commise par Henri Konan Bédié, le président du parti, Allah Kouadio Rémi, qui avait à ses côtés Ezan Akele, Jean-Paul Ametie, nouveau maire élu de Bonoua (Sud-est), a apporté le soutien de la famille politique et de son leader à M. Ezaley.
« Le président Bédié vous dit encore merci pour le combat que vous avez mené. Oui, le maire sortant du Pdci a eu suffisamment de voix et de suffrages pour distancer ses adversaires (…) c’est lui qui a eu le plus de voix et les PV en sa possession le prouvent», a-t-il renchéri.
Le camp de M. Ezaley avait manifesté son mécontentement à la suite de la proclamation des résultats donnant vainqueur Jean-Louis Moulot. Interpellé, Adama Kamagaté, directeur de campagne de M. Ezaley a été déféré à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), où il reste encore détenu en dépit d’une demande de liberté provisoire.
La campagne pour les élections locales partielles a débuté le samedi 8 décembre et devrait s’achever le 14 décembre 2018, avant le scrutin prévu le 16 décembre. M. Ezaley, qui envisage de faire du porte-à-porte, annonce son meeting de clôture le jeudi prochain. La ville de Grand-Bassam a été déclarée patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture est une institution spécialisée de l’Organisation des Nations unies (Unesco).
AP/ls/APA