Tanon Daouda, directeur de cabinet représentant le Médiateur de la République a ouvert à Grand-Bassam, le lundi 17 décembre 2018, une table-ronde régionale sur les pratiques de médiation pénale et civile dans la sous-région ouest africaine, en faveur des enfants.
Cette table-ronde est co-organisée par le Médiateur de la République, la Fondation Terre des hommes et l'Institut international des droits de l'enfant. Elle vise, entre autres, à identifier dans les législations nationales des pays participants (Mali, Burkina Faso, Guinée-Conakry), les mécanismes permettant la mise en œuvre de mesures de médiations pénales et familiales en faveur des enfants. À l'ouverture des travaux, Tanon Daouda a indiqué que l'Institution ivoirienne dénommée Le Médiateur de la République comporte en son sein un organisme en faveur des enfants, qui est un domaine très vaste : "Il faut outiller le Médiateur de la République pour qu'il puisse former son personnel sur ces questions. Nous avons en cours l'élaboration d'un projet de loi sur ces questions, et si ce projet de loi est adopté, les questions de l'enfant seront nettement prises en compte par le Médiateur de République ".
"Si nous devons poursuivre ensemble nos réflexions avec les États concernés, nous devons nécessairement travailler sur les décrets d'application pour permettre aux magistrats de prononcer des décisions de méditation, identifier des médiateurs culturellement sensibilisés et formés aux questions des droits de l'enfant. Les acteurs de la Justice traditionnelle ont aussi un rôle à jouer en matière de médiation, parce que les techniques qui rassemblent les auteurs, les victimes et les communautés, sont des modes ancestraux de gestion des conflits. Nous pensons que la justice traditionnelle, qui avance dans le respect des droits de l'homme a son mot à dire dans les mécanismes futurs de médiation qui seront mis en place dans la sous-région", a estimé pour sa part Yan Coulou, représentant la Fondation Terre des hommes, d'autant plus que les statistiques démontrent que 80% des conflits dans les pays en développement sont gérés au niveau communautaire. Mme Aline Sermet, collaboratrice scientifique au sein de l'Institut international des droits de l'enfant (IDE) a rappelé les zones d'intervention de sa structure, notamment au Sénégal où deux programmes ont été mis en œuvre, au Burkina Faso.
OD
Cette table-ronde est co-organisée par le Médiateur de la République, la Fondation Terre des hommes et l'Institut international des droits de l'enfant. Elle vise, entre autres, à identifier dans les législations nationales des pays participants (Mali, Burkina Faso, Guinée-Conakry), les mécanismes permettant la mise en œuvre de mesures de médiations pénales et familiales en faveur des enfants. À l'ouverture des travaux, Tanon Daouda a indiqué que l'Institution ivoirienne dénommée Le Médiateur de la République comporte en son sein un organisme en faveur des enfants, qui est un domaine très vaste : "Il faut outiller le Médiateur de la République pour qu'il puisse former son personnel sur ces questions. Nous avons en cours l'élaboration d'un projet de loi sur ces questions, et si ce projet de loi est adopté, les questions de l'enfant seront nettement prises en compte par le Médiateur de République ".
"Si nous devons poursuivre ensemble nos réflexions avec les États concernés, nous devons nécessairement travailler sur les décrets d'application pour permettre aux magistrats de prononcer des décisions de méditation, identifier des médiateurs culturellement sensibilisés et formés aux questions des droits de l'enfant. Les acteurs de la Justice traditionnelle ont aussi un rôle à jouer en matière de médiation, parce que les techniques qui rassemblent les auteurs, les victimes et les communautés, sont des modes ancestraux de gestion des conflits. Nous pensons que la justice traditionnelle, qui avance dans le respect des droits de l'homme a son mot à dire dans les mécanismes futurs de médiation qui seront mis en place dans la sous-région", a estimé pour sa part Yan Coulou, représentant la Fondation Terre des hommes, d'autant plus que les statistiques démontrent que 80% des conflits dans les pays en développement sont gérés au niveau communautaire. Mme Aline Sermet, collaboratrice scientifique au sein de l'Institut international des droits de l'enfant (IDE) a rappelé les zones d'intervention de sa structure, notamment au Sénégal où deux programmes ont été mis en œuvre, au Burkina Faso.
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