Plusieurs milliers de Bassamois, issus de diverses couches socioprofessionnelles, vêtus de blanc, ont marché à travers la ville de Bassam pour protester contre une autre reprise du scrutin municipal et pour dénoncer ‘’la prise en otage’’ de la ville par le maire sortant Georges Philippe Ezaley et son équipe qui ‘’refusent’’ de reconnaître leur défaite à l’issue du scrutin du 16 décembre dernier.
Débutée au rond point de Bassam, la marche s’est achevée à la préfecture de Grand bassam, où une motion a été lue et remise à l’autorité préfectorale. ‘’Nous dénonçons avec la dernière énergie les saccage des urnes. Cela n’a aucun impact sur les résultats donnés par la Commission Electorale Indépendante. Nous voulons vivre. La vie de Bassam ne doit pas tourner autour des élections et d’un homme’’, a vigoureusement protesté le porte-parole des manifestants Doumbia Massa Tchè,
Les populations ont mis en garde les pouvoirs publics sur une autre reprise du scrutin municipal à Grand Bassam, estimant que Bassam ne saurait constitué un précédent en Côte d’Ivoire avec un scrutin municipal à trois tours.’’Il faut tourner la page des élections. La ville a deja beaucoup perdu du fait de cette situation de reprise des municipales. Par la faute du maire sortant, l’Abissa n’a pu avoir lieu, et Dieu seul sait ce que les opérateurs économiques et les populations de Bassam ont perdu à cause de cette situation. Nous voici à un virage important, les fêtes de fin d’année, dernière chance pour nous opérateurs économiques de nous en sortir. Nous n’allons pas accepter que quiconque fut-il le maire sortant ne vienne nous priver de ces moments de joie’’, a lancé visiblement remonté un collectif d’opérateurs économiques.
‘’S’il aime tant les élections, qu’il présente sa candidature pour les présidentielles », a ironisé un marcheur. Les manifestants qui ont paralysé la ville ont invité la Cour suprême et le gouvernement à limiter les ambitions du maire sortant. « Plus de reprises. Nous mettons la Cour suprême et le gouvernement en garde. Soit on installe Moulot, soit il n’y aura plus d’élection’’, ont menaçé des jeunes et des femmes. Les manifestants ont promis de tout bloquer si le gouvernement ne prend pas ses responsabilités. Quant à Jean-Louis Moulot, joint par téléphone, il se dit serein et impatient de se mettre à la tâche pour répondre aux attentes des populations. Selon des sources proches de la coalition des houphouetistes, le Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) projette de grandes actions pour protester contre la prise en otage de Bassam par le candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), le maire sortant Georges Philippe Ezaley.
Débutée au rond point de Bassam, la marche s’est achevée à la préfecture de Grand bassam, où une motion a été lue et remise à l’autorité préfectorale. ‘’Nous dénonçons avec la dernière énergie les saccage des urnes. Cela n’a aucun impact sur les résultats donnés par la Commission Electorale Indépendante. Nous voulons vivre. La vie de Bassam ne doit pas tourner autour des élections et d’un homme’’, a vigoureusement protesté le porte-parole des manifestants Doumbia Massa Tchè,
Les populations ont mis en garde les pouvoirs publics sur une autre reprise du scrutin municipal à Grand Bassam, estimant que Bassam ne saurait constitué un précédent en Côte d’Ivoire avec un scrutin municipal à trois tours.’’Il faut tourner la page des élections. La ville a deja beaucoup perdu du fait de cette situation de reprise des municipales. Par la faute du maire sortant, l’Abissa n’a pu avoir lieu, et Dieu seul sait ce que les opérateurs économiques et les populations de Bassam ont perdu à cause de cette situation. Nous voici à un virage important, les fêtes de fin d’année, dernière chance pour nous opérateurs économiques de nous en sortir. Nous n’allons pas accepter que quiconque fut-il le maire sortant ne vienne nous priver de ces moments de joie’’, a lancé visiblement remonté un collectif d’opérateurs économiques.
‘’S’il aime tant les élections, qu’il présente sa candidature pour les présidentielles », a ironisé un marcheur. Les manifestants qui ont paralysé la ville ont invité la Cour suprême et le gouvernement à limiter les ambitions du maire sortant. « Plus de reprises. Nous mettons la Cour suprême et le gouvernement en garde. Soit on installe Moulot, soit il n’y aura plus d’élection’’, ont menaçé des jeunes et des femmes. Les manifestants ont promis de tout bloquer si le gouvernement ne prend pas ses responsabilités. Quant à Jean-Louis Moulot, joint par téléphone, il se dit serein et impatient de se mettre à la tâche pour répondre aux attentes des populations. Selon des sources proches de la coalition des houphouetistes, le Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) projette de grandes actions pour protester contre la prise en otage de Bassam par le candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), le maire sortant Georges Philippe Ezaley.