Mesdames et Messieurs, Chers amis de la presse,
Les élections locales partielles du 16 décembre viennent de livrer leur verdict. Les résultats provisoires ont été proclamés par la Commission Electorale Indépendante (CEI). Ils consacrent encore une fois une nette avance pour le RHDP qui a presque tout raflé. Parce que si vous regardez bien ces résultats sortis des urnes, la grande majorité des localités mises en jeu par ces élections partielles ont été remportées par le RHDP. Et même les circonscriptions où ce sont des candidats indépendants qui l’ont emporté, je peux vous dire que ces derniers sont des militants du RHDP qui viendront sous peu rejoindre nos rangs.
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais par ailleurs rappeler que, relativement au scrutin du 13 octobre 2018 et contrairement au procès d’intention qui ont fusé çà et là, le Président de la République n’avait aucune emprise sur le processus électoral et encore moins sur la chambre administrative de la Cour Suprême. Cette juridiction a traité le contentieux électoral en toute indépendance, en toute responsabilité et dans la transparence la plus totale.
Je sais qu’en politique, la mauvaise foi est la chose la mieux partagée et que faire preuve de bonne foi est perçu parfois comme un péché dans certaines chapelles politiques, mais je pense qu’ici, il n’y a aucune honte à reconnaître et à saluer le bon travail de la haute juridiction suprême.
Mesdames et Messieurs,
La conférence de presse de ce jour a été initiée, avec Me Mamadou Koné et le maire Jean-Louis Moulot, pour nous appesantir sur le cas spécifique de Grand Bassam, où les fraudeurs ne cessent de crier à la fraude. Oui, Grand Bassam où les braqueurs d’élection continuent de crier au braquage après un hold-up manqué.
Chers amis journalistes, que s’est-il passé au fait à Bassam ?
A Grand Bassam, deux scrutins successifs ont été organisés les 13 octobre et 16 décembre 2018. À chaque fois les populations ont opté clairement pour le changement en votant pour la liste RHDP conduite par Jean Louis Moulot.
Ces deux scrutins ont été marqués par des contestations systématiques et violentes du candidat du PDCI RDA qui a choisi de prendre en otage les populations de Grand Bassam : prise en otage du Préfet et du personnel de la CEI (le 14 octobre de 14H à 1H30 du matin). Et il ne se sont pas arrêtés là. Car, ils ont incendié volontairement la place de l’ABISSA, saccagé la cour royale du quartier France. Quel sacrilège ! Ils ont même perpétré des actes de vandalisme dans des résidences et restaurants des habitants du quartier France pro RHDP, proféré des menaces et des injures contre le roi des Nzima, et la liste de leurs forfaits est longue…
Tous ces faits attestent de ce que depuis le début du processus électoral, le candidat du PDCI-RDA, Ezaley, s’est inscrit dans une logique de violence. Tout se passe comme si l’on voulait user de la violence et de la terreur pour transformer une défaite confirmée et établie en victoire, et porter Monsieur Ezaley à la tête de la mairie contre la volonté des populations.
Les Bassamois sont fatigués de voter. Et c’est cette exaspération qui a fait sortir massivement les populations de Moossou qui ont décidé de protester pour dire non à la violence, non à la reprise des élections.
Mesdames et Messieurs,
Chers amis journalistes,
Je voudrais à présent revenir sur les incidents qui ont émaillé le scrutin du 16 décembre dans certains bureaux de vote et dont l’on veut à présent se saisir pour justifier une autre annulation de l’élection.
À la vérité à Grand Bassam, c’est une affaire de fraude à grande échelle perpétrée par le camp Ezaley qui a mal tourné. Nous avons découvert, en effet, après le scrutin du 13 octobre la supercherie qui leur avait permis de faire voter plusieurs milliers de personnes de façon frauduleuse. Ces personnes n’étaient pas inscrites sur la liste électorale mais elles ont pu profiter de certaines défaillances du système, provoquées à dessein, par nos adversaires avec bien entendu certaines complicités, pour prendre part au vote.
De quoi s’agit-il ?
Lors du scrutin du 13 octobre, à Grand Bassam nous avons été informés de ce que plusieurs cars avaient déversé des centaines de personnes détentrices de cartes d’électeur qui n’étaient en fait pas les leurs. Lesdits cartes faisaient partie du lot de cartes d’électeurs qui n’avaient pas été distribuées. Comment se les ont-elles appropriées ? Des enquêtes sont en cours pour nous situer.
Toujours est-il que munis donc de ces cartes dont je viens de parler, elles avaient pu prendre part au vote parce que dans certains bureaux, les tablettes de la CEI étaient tombées mystérieusement en panne.
Pour ne pas retarder les opérations de vote dans ces bureaux, l’on a décidé assez naïvement d’autoriser le vote mécanique après avoir vérifié que le nom inscrit sur la carte d’électeur figurait bien sur la liste électorale. Et dès que le nom sur la carte correspondait au nom figurant sur la liste, l’on autorisait la personne à voter sans trop faire attention à la photo. Alerté, nous avons pris des dispositions pour contrer cette technique de fraude.
Le 16 décembre, le même scénario se répète. Et comme par enchantement, les tablettes dans les mêmes bureaux qui étaient sous surveillance tombent encore en panne. Nos adversaires, comme à l’accoutumée tentent l’impossible pour obtenir de passer au vote mécanique afin de ne pas retarder le processus.
Nous nous y sommes opposés farouchement. Les responsables de la CEI sont cette fois-ci de notre avis. Pas question de passer au vote mécanique. Il est procédé diligemment au remplacement des tablettes et le vote continue. C’est à partir de ce moment-là que nous découvrons que des individus détenteurs de carte d’électeur avaient des empreintes digitales qui ne correspondaient pas aux empreintes digitales enregistrées dans la base de données lors de l’enrôlement.
Et du coup en vérifiant leurs photos l’on voyait que ça ne correspondait pas aux personnes qui en sont détentrices.
Mesdames et Messieurs les journalistes,
Voilà en substance les faits qui ont déclenché tous les actes de violence que vous avez pu observer lors de ces élections partielles à Grand Bassam. Contrairement au 13 octobre, la fraude organisée n’a pas marché. Les partisans d’Ezaley ont été mis en déroute par le remplacement des tablettes défectueuses. Les voleurs ont été pris la main dans le sac. Dès lors, il fallait organiser des incidents pour perturber la sérénité du scrutin, perpétrer des actes de violence pour faire croire que c’est le RHDP qui est à la base du sabotage électoral.
On ne peut donc pas sortir de là et crier au voleur, à la fraude.
Mesdames et Messieurs,
Monsieur Ezaley a été battu deux fois de suite et les Bassamois sont fatigués de voter. La justice ivoirienne a déjà donné une deuxième chance à Monsieur Ezaley. Si elle venait à remettre en cause, une fois encore la victoire du RHDP, elle porterait l’entière responsabilité des événements que pourraient engendrer une telle décision.
Depuis que l’on parle d’élections à Grand Bassam, c’est un seul camp qui s’agite. A cause de Monsieur Ezaley et de ses partisans, Bassam n’a plus la paix. La quiétude des Bassamois a été perturbée. Les opérateurs économiques vivent dans la crainte, ils ont été privés de l’ABISSA.
Si on n’y prend garde, si ce cycle de contestation après chaque défaite devrait continuer, on risque de ne jamais avoir de maire à Grand Bassam. Le mandat de Monsieur Ezaley et de ses conseillers municipaux est échu. Partout ailleurs l’on a installé les nouveaux conseils municipaux.
Bassam ne peut pas être dans l’illégalité. Monsieur Ezaley ne peut plus agir en tant que maire de la ville.
Un 3ème scrutin municipal à Bassam est exclu. Les populations ont déjà choisi Jean-Louis Moulot deux fois en trois mois, il faut que Monsieur Ezaley et le PDCI entendent leurs voix. Parce qu’autant de fois que le scrutin sera repris, autant de fois Monsieur Ezaley sera battu et autant de fois il organisera contestation et la violence.
La stratégie du maire sortant est connue. Il perturbe le processus électoral chaque fois qu’il voit sa défaite se profiler pour ensuite demander une reprise du scrutin. Au premier tour, il a fait attaquer la préfecture pour interrompre la consolidation des résultats par la CEI locale. Au deuxième tour, il a fait détruire quinze bureaux de vote, majoritairement dans son supposé bastion. Mais même en lui donnant le nombre de voix qu’il a obtenu dans ces 15 bureaux de vote au premier tour, il est toujours battu par la liste RHDP.
Lors de ce second scrutin, le RHDP a progressé partout : en zone lagunaire, dans les villages Abouré où Monsieur Ezaley avait gagné le 13 octobre, il est battu de près de 215 voix. À Petit Paris, dans le fief de Monsieur Ezaley, le RHDP progresse de plus de 15 voix par rapport au 1er tour ; à Modeste, autre fief de Monsieur Ezaley le RHDP progresse de plus de 28 voix ; au Carrefour jeunesse au centre-ville de Bassam Monsieur Ezaley est battu et recule de 158 voix ; au quartier Congo, le maire sortant est battu de près de 500 voix. Donc même au quartier France si Monsieur Ezaley n’avait pas fait détruire les urnes par ses loubards, on aurait vu que le RHDP a progressé.
De manière générale, le maire sortant est rejeté par les populations qui ont voté pour le changement. Il faut qu’il l’accepte
Par ailleurs, je voudrais aussi m’inscrire en faux devant certaines affirmations tendant à faire croire que la police aurait fermé les yeux sur ces faits. Non ce n’est pas vrai.
La police n’a certes pas fait usage d’armes à feu ou de gaz lacrymogène pour mettre fin à ce désordre parce que cela aurait aggravé le problème. En tout état de cause, la police n’est pas restée les bras croisés. Des individus ont été arrêtés parmi ces agitateurs.
Et des gens qui étaient bien organisés ont menacé de mettre Bassam à feu et à sang si leurs amis n’étaient pas libérés. Cette procédure suit son cours et bientôt vous serez tous situés sur l’origine de ces loubards aux ordres. Au total, je voudrais donc dire qu’à Grand Bassam c’est une affaire de braquage électoral orchestré par le camp Ezaley qui a mal tourné.
Le braqueur a été surpris et c’est tout désespérément qu’il crie au hold-up. Je voudrais aussi indiquer qu’il ne faut pas donner de Grand Bassam l’image d’une cité agitée car c’est une ville touristique classée au patrimoine de l’Unesco.
Si Ezaley continue de croire qu’il y a eu fraude, qu’il saisisse la Cour Suprême qui a déjà fait la preuve de son sérieux. Mais de grâce qu’il ne trouble plus la quiétude des Bassamois qui aspirent vivre en paix. Bassam a choisi son maire le 13 octobre et il a confirmé ce choix le 16 décembre.
Que le choix des populations de Bassam soit respecté.
Je vous remercie pour votre bienveillante attention !
Les élections locales partielles du 16 décembre viennent de livrer leur verdict. Les résultats provisoires ont été proclamés par la Commission Electorale Indépendante (CEI). Ils consacrent encore une fois une nette avance pour le RHDP qui a presque tout raflé. Parce que si vous regardez bien ces résultats sortis des urnes, la grande majorité des localités mises en jeu par ces élections partielles ont été remportées par le RHDP. Et même les circonscriptions où ce sont des candidats indépendants qui l’ont emporté, je peux vous dire que ces derniers sont des militants du RHDP qui viendront sous peu rejoindre nos rangs.
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais par ailleurs rappeler que, relativement au scrutin du 13 octobre 2018 et contrairement au procès d’intention qui ont fusé çà et là, le Président de la République n’avait aucune emprise sur le processus électoral et encore moins sur la chambre administrative de la Cour Suprême. Cette juridiction a traité le contentieux électoral en toute indépendance, en toute responsabilité et dans la transparence la plus totale.
Je sais qu’en politique, la mauvaise foi est la chose la mieux partagée et que faire preuve de bonne foi est perçu parfois comme un péché dans certaines chapelles politiques, mais je pense qu’ici, il n’y a aucune honte à reconnaître et à saluer le bon travail de la haute juridiction suprême.
Mesdames et Messieurs,
La conférence de presse de ce jour a été initiée, avec Me Mamadou Koné et le maire Jean-Louis Moulot, pour nous appesantir sur le cas spécifique de Grand Bassam, où les fraudeurs ne cessent de crier à la fraude. Oui, Grand Bassam où les braqueurs d’élection continuent de crier au braquage après un hold-up manqué.
Chers amis journalistes, que s’est-il passé au fait à Bassam ?
A Grand Bassam, deux scrutins successifs ont été organisés les 13 octobre et 16 décembre 2018. À chaque fois les populations ont opté clairement pour le changement en votant pour la liste RHDP conduite par Jean Louis Moulot.
Ces deux scrutins ont été marqués par des contestations systématiques et violentes du candidat du PDCI RDA qui a choisi de prendre en otage les populations de Grand Bassam : prise en otage du Préfet et du personnel de la CEI (le 14 octobre de 14H à 1H30 du matin). Et il ne se sont pas arrêtés là. Car, ils ont incendié volontairement la place de l’ABISSA, saccagé la cour royale du quartier France. Quel sacrilège ! Ils ont même perpétré des actes de vandalisme dans des résidences et restaurants des habitants du quartier France pro RHDP, proféré des menaces et des injures contre le roi des Nzima, et la liste de leurs forfaits est longue…
Tous ces faits attestent de ce que depuis le début du processus électoral, le candidat du PDCI-RDA, Ezaley, s’est inscrit dans une logique de violence. Tout se passe comme si l’on voulait user de la violence et de la terreur pour transformer une défaite confirmée et établie en victoire, et porter Monsieur Ezaley à la tête de la mairie contre la volonté des populations.
Les Bassamois sont fatigués de voter. Et c’est cette exaspération qui a fait sortir massivement les populations de Moossou qui ont décidé de protester pour dire non à la violence, non à la reprise des élections.
Mesdames et Messieurs,
Chers amis journalistes,
Je voudrais à présent revenir sur les incidents qui ont émaillé le scrutin du 16 décembre dans certains bureaux de vote et dont l’on veut à présent se saisir pour justifier une autre annulation de l’élection.
À la vérité à Grand Bassam, c’est une affaire de fraude à grande échelle perpétrée par le camp Ezaley qui a mal tourné. Nous avons découvert, en effet, après le scrutin du 13 octobre la supercherie qui leur avait permis de faire voter plusieurs milliers de personnes de façon frauduleuse. Ces personnes n’étaient pas inscrites sur la liste électorale mais elles ont pu profiter de certaines défaillances du système, provoquées à dessein, par nos adversaires avec bien entendu certaines complicités, pour prendre part au vote.
De quoi s’agit-il ?
Lors du scrutin du 13 octobre, à Grand Bassam nous avons été informés de ce que plusieurs cars avaient déversé des centaines de personnes détentrices de cartes d’électeur qui n’étaient en fait pas les leurs. Lesdits cartes faisaient partie du lot de cartes d’électeurs qui n’avaient pas été distribuées. Comment se les ont-elles appropriées ? Des enquêtes sont en cours pour nous situer.
Toujours est-il que munis donc de ces cartes dont je viens de parler, elles avaient pu prendre part au vote parce que dans certains bureaux, les tablettes de la CEI étaient tombées mystérieusement en panne.
Pour ne pas retarder les opérations de vote dans ces bureaux, l’on a décidé assez naïvement d’autoriser le vote mécanique après avoir vérifié que le nom inscrit sur la carte d’électeur figurait bien sur la liste électorale. Et dès que le nom sur la carte correspondait au nom figurant sur la liste, l’on autorisait la personne à voter sans trop faire attention à la photo. Alerté, nous avons pris des dispositions pour contrer cette technique de fraude.
Le 16 décembre, le même scénario se répète. Et comme par enchantement, les tablettes dans les mêmes bureaux qui étaient sous surveillance tombent encore en panne. Nos adversaires, comme à l’accoutumée tentent l’impossible pour obtenir de passer au vote mécanique afin de ne pas retarder le processus.
Nous nous y sommes opposés farouchement. Les responsables de la CEI sont cette fois-ci de notre avis. Pas question de passer au vote mécanique. Il est procédé diligemment au remplacement des tablettes et le vote continue. C’est à partir de ce moment-là que nous découvrons que des individus détenteurs de carte d’électeur avaient des empreintes digitales qui ne correspondaient pas aux empreintes digitales enregistrées dans la base de données lors de l’enrôlement.
Et du coup en vérifiant leurs photos l’on voyait que ça ne correspondait pas aux personnes qui en sont détentrices.
Mesdames et Messieurs les journalistes,
Voilà en substance les faits qui ont déclenché tous les actes de violence que vous avez pu observer lors de ces élections partielles à Grand Bassam. Contrairement au 13 octobre, la fraude organisée n’a pas marché. Les partisans d’Ezaley ont été mis en déroute par le remplacement des tablettes défectueuses. Les voleurs ont été pris la main dans le sac. Dès lors, il fallait organiser des incidents pour perturber la sérénité du scrutin, perpétrer des actes de violence pour faire croire que c’est le RHDP qui est à la base du sabotage électoral.
On ne peut donc pas sortir de là et crier au voleur, à la fraude.
Mesdames et Messieurs,
Monsieur Ezaley a été battu deux fois de suite et les Bassamois sont fatigués de voter. La justice ivoirienne a déjà donné une deuxième chance à Monsieur Ezaley. Si elle venait à remettre en cause, une fois encore la victoire du RHDP, elle porterait l’entière responsabilité des événements que pourraient engendrer une telle décision.
Depuis que l’on parle d’élections à Grand Bassam, c’est un seul camp qui s’agite. A cause de Monsieur Ezaley et de ses partisans, Bassam n’a plus la paix. La quiétude des Bassamois a été perturbée. Les opérateurs économiques vivent dans la crainte, ils ont été privés de l’ABISSA.
Si on n’y prend garde, si ce cycle de contestation après chaque défaite devrait continuer, on risque de ne jamais avoir de maire à Grand Bassam. Le mandat de Monsieur Ezaley et de ses conseillers municipaux est échu. Partout ailleurs l’on a installé les nouveaux conseils municipaux.
Bassam ne peut pas être dans l’illégalité. Monsieur Ezaley ne peut plus agir en tant que maire de la ville.
Un 3ème scrutin municipal à Bassam est exclu. Les populations ont déjà choisi Jean-Louis Moulot deux fois en trois mois, il faut que Monsieur Ezaley et le PDCI entendent leurs voix. Parce qu’autant de fois que le scrutin sera repris, autant de fois Monsieur Ezaley sera battu et autant de fois il organisera contestation et la violence.
La stratégie du maire sortant est connue. Il perturbe le processus électoral chaque fois qu’il voit sa défaite se profiler pour ensuite demander une reprise du scrutin. Au premier tour, il a fait attaquer la préfecture pour interrompre la consolidation des résultats par la CEI locale. Au deuxième tour, il a fait détruire quinze bureaux de vote, majoritairement dans son supposé bastion. Mais même en lui donnant le nombre de voix qu’il a obtenu dans ces 15 bureaux de vote au premier tour, il est toujours battu par la liste RHDP.
Lors de ce second scrutin, le RHDP a progressé partout : en zone lagunaire, dans les villages Abouré où Monsieur Ezaley avait gagné le 13 octobre, il est battu de près de 215 voix. À Petit Paris, dans le fief de Monsieur Ezaley, le RHDP progresse de plus de 15 voix par rapport au 1er tour ; à Modeste, autre fief de Monsieur Ezaley le RHDP progresse de plus de 28 voix ; au Carrefour jeunesse au centre-ville de Bassam Monsieur Ezaley est battu et recule de 158 voix ; au quartier Congo, le maire sortant est battu de près de 500 voix. Donc même au quartier France si Monsieur Ezaley n’avait pas fait détruire les urnes par ses loubards, on aurait vu que le RHDP a progressé.
De manière générale, le maire sortant est rejeté par les populations qui ont voté pour le changement. Il faut qu’il l’accepte
Par ailleurs, je voudrais aussi m’inscrire en faux devant certaines affirmations tendant à faire croire que la police aurait fermé les yeux sur ces faits. Non ce n’est pas vrai.
La police n’a certes pas fait usage d’armes à feu ou de gaz lacrymogène pour mettre fin à ce désordre parce que cela aurait aggravé le problème. En tout état de cause, la police n’est pas restée les bras croisés. Des individus ont été arrêtés parmi ces agitateurs.
Et des gens qui étaient bien organisés ont menacé de mettre Bassam à feu et à sang si leurs amis n’étaient pas libérés. Cette procédure suit son cours et bientôt vous serez tous situés sur l’origine de ces loubards aux ordres. Au total, je voudrais donc dire qu’à Grand Bassam c’est une affaire de braquage électoral orchestré par le camp Ezaley qui a mal tourné.
Le braqueur a été surpris et c’est tout désespérément qu’il crie au hold-up. Je voudrais aussi indiquer qu’il ne faut pas donner de Grand Bassam l’image d’une cité agitée car c’est une ville touristique classée au patrimoine de l’Unesco.
Si Ezaley continue de croire qu’il y a eu fraude, qu’il saisisse la Cour Suprême qui a déjà fait la preuve de son sérieux. Mais de grâce qu’il ne trouble plus la quiétude des Bassamois qui aspirent vivre en paix. Bassam a choisi son maire le 13 octobre et il a confirmé ce choix le 16 décembre.
Que le choix des populations de Bassam soit respecté.
Je vous remercie pour votre bienveillante attention !