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Politique Publié le vendredi 28 décembre 2018 | Partis Politiques

Municipales partielles : Les transporteurs de Bassam interpellent le président de la République et menacent de tout bloquer

© Partis Politiques Par DR
Municipales partielles : Les transporteurs de Bassam interpellent le président de la République et menacent de tout bloquer
Tous les syndicats des transporteurs de Grand Bassam se sont retrouvés au siège de leur structure dans ladite commune, hier jeudi 27 décembre 2018, pour se prononcer sur la situation politique de Grand Bassam. Leur porte-parole, Bakary Sidibé a dénoncé « des reprises interminables » d’élections qui nuisent à l'activité économique. Il venait ainsi de donner le ton. « Jamais nous n'accepterons de reprise. Jamais. Nous allons décréter une journée ville morte », a soutenu, un brin coléreux, Djibril Koné, chef de ligne du syndicat. « Nous sommes fatigués de voter », a-t-il soutenu.

Djibril Koné a fait des révélations sur la casse des 15 bureaux de vote. « Le jour des élections, il y avait 26 véhicules au Vtib de Bassam. Nous nous y sommes rendus. Les personnes rencontrées nous ont dit être là à la demande du maire Ezaley pour venir voter. Ils étaient 200. Nous avons les vidéos », révèle M. Koné. Pour lui, ceux qui ont cassé sont du camp du maire sortant. « Devant moi, il y a un des loubards, au quartier France,proche du maire sortant, qui a participé à la destruction de bureaux de vote. J'assume mes propos. Le maire sortant avait tout planifié », soutient le chef de ligne. Lanciné Koné, président du syndicat des chauffeurs des taxis communaux est plus incisif : « Nous sommes prêts. Plus de reprise. Les juges de la Chambre administrative de la Cour suprême doivent le savoir. Rien ne va bouger à Bassam. Rien ! On se connaît en détail. C'est nous qui avons élu Ezaley en 2013. C'est encore nous qui ne voulons plus de lui », martèle M. Koné.
D'autres intervenants, tous responsables de moyens de transport en commun, ont appelé le président de la République, Alassane Ouattara, à réagir en tant que président du conseil supérieur de la magistrature. « C'est inadmissible. Combien de fois allons nous voter ? C'est du jamais vu. Un candidat battu deux fois qui refuse de partir. Combien de fois faudra-t-il le battre pour qu'il concède sa défaite ? », a lancé un responsable de syndicats. Un autre ajouté : « on va voir où les gens passeront pour voter. Nous attendons ».

Reprenant la parole, Bakary Sidibé a tenté de modérer les ardeurs. « Nous voulons vivre. Si le maire sortant aime Bassam, qu'il accepte sa défaite. Il y a une vie après les élections. On connaît les casseurs. Ils ne sont pas d'ici. Qu'il lorgne dans son camp », a-t-il lancé. La réunion s'est achevé par une motion de protestation des transporteurs au président Alassane Ouattara et aux chancelleries. « Nous disons aux chancelleries que le maire sortant n'a pas gagné. Il a fait venir des gens d'Abidjan, précisément du Plateau, pour les faire voter. Nous avons les preuves et nous en avons pris certains », ont-ils conclu, avant d'appeler tous leurs membres à être à l'écoute des mots d'ordre.
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