x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le lundi 31 décembre 2018 | Partis Politiques

Municipales partielles : Les garagistes de Grand Bassam disent niet à « une troisième mi-temps »

© Partis Politiques Par DR
Municipales partielles : Les garagistes de Grand Bassam disent niet à « une troisième mi-temps »
Le collectif des garagistes de Grand Bassam a dit non à une troisième reprise des élections municipales dans leur commune, vendredi 28 décembre 2018. Siaka Koné et Sebastien Atsin, président et secrétaire général dudit collectif, ont clairement signifié à la Cour suprême les dangers d’une troisième reprise à Grand Bassam.

« Nous entendons beaucoup de bruits. Pour notre part, nous disons non à une troisième reprise », a introduit M. Atsin, secrétaire général du collectif qui revendique 52 garages.

Cette déclaration des garagistes est consécutive à celles des jeunes, des femmes, des transporteurs et des enseignants de Grand Bassam.

Siaka Koné enfoncera le clou : « nous ne voulons pas d’une troisième mi-temps. Un candidat est battu. On reprend, il est encore battu. Il veut quoi ? Qu’on reprenne jusqu’à ce qu’il gagne ? Nous disons non ! » a martelé M. Koné, entouré des membres de son bureau sur les lieux de son travail à la grande gare de Bassam.

Il a invité le président de la République, Alassane Ouattara, à réagir au risque de voir Bassam sombrer dans la violence. « Les tensions sont perceptibles. Nos partisans considèrent l’acte du maire sortant comme un acte de trop.

Si pour 15 bureaux de vote détruits, on doit annuler les résultats des 89 autres bureaux, ce sera un manque de démocratie. Les partisans du maire élu, Jean-Louis Moulot, sont aussi concernés par les 15 bureaux de vote. Qu’on arrête », a prévenu Siaka Koné.

Le secrétaire exécutif du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Maurice Kakou Guikahué n’a pas échappé aux accusations des garagistes. Ils l’accusent d’être à la base des troubles à Bassam parce qu’il encourage le maire sortant à contester. « Le maire sortant, Georges Philippe Ezaley n’est pas contre sa défaite.

Il a dit qu’il s’en remettait à la direction de son parti. C’est Guikahué qui est à Abidjan et qui ne sait rien de nos réalités qui s’agite. Il viendra lui-même organiser ces élections », a menacé le président du collectif des garagistes.

Il a souhaité que cette affaire puisse se terminer pour permettre aux Bassamois de vivre tranquillement. « Bassam fait peur. Les autorités doivent nous libérer. Deux fois, ça suffit », a conclu le conférencier.
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ