Les étudiants de la ligue ivoirienne des groupements estudiantins et scolaires (LIGES) , de l’union des mouvements estudiantins et scolaires Côte d’Ivoire (UMES) et la fédération des élèves et étudiants de l’enseignement technique et professionnel de Côte d’Ivoire (FETEPCI) ont dressé, au cours d’une conférence de presse, le samedi 19 janvier 2019, à Yamoussoukro, un chapelet de revendications. Ci-dessous, l’intégralité des propos liminaires.
Mesdames et messieurs de la presse nationale, nous voudrions vous saluer et vous adresser nos sincères remerciements ainsi que la reconnaissance de notre plateforme composée de la LIGES, l’UMES et de la FETEPCI ; fer de lance, de la défense des intérêts matériels et moraux des élevés et étudiants de la côte d’ivoire.
Chers camarades des BEN ; des sections, des fédérations ou coordinations, des délégations et des organes de bases.
Camarades militantes, camarades militants. Etudiants, élèves, merci de venir nous soutenir assumant ainsi votre part dans la responsabilité collective dont nous sommes le porte étendard.
A l’instar de toute la côte d’ivoire, les élèves et étudiants sont témoins réguliers de la situation désastreuse dans notre école appelant à une prise de conscience commune et des actions concrètes.
Si la situation de l’école est désormais dans un labyrinthe presque sans issue, que dire des associations devant défendre les intérêts matériels et moraux de la population académique et scolaire ivoirienne.
Conscients que c’est ensemble que nous sommes forts et plus dynamiques, nous premiers responsable de la LIGES (ligue ivoirienne des groupements estudiantins et scolaires), UMES (union des mouvements estudiantins et scolaires côte d’ivoire), FETEPCI (fédération des élèves et étudiants de l’enseignement technique et professionnel de Côte d’Ivoire) avons décidé de coaliser nos forces en une unique et grande structure au service de l’école ivoirienne pour mettre fin aux maux qui la minent et au manque de célérité dans la prise de décisions courageuses et de leur application effective.
Cette plateforme a pour objet de sonner le réveil et impulser un nouveau souffle à la lutte pour le bien être de l’école dans notre pays.
Le trop long silence de nos différentes structures ressemble à une complicité très coupable des élèves et des étudiants de notre chère Côte d’Ivoire. Ayant constatés la démission de nos parents et les autres membres des systèmes
éducatifs (personnel administratif et même les gouvernements), nous sommes donc obligés de prendre nos responsabilités et mettre fin au processus de mort programmé de l’école ivoirienne, en ce sens quels sont les constats les plus alarmants de notre système éducatif et nos exigences pour la rendre plus performantes ?
I / UNIVERSITES PRIVEES ET GRANDES ECOLES
· Le retard dans la délivrance de l’attestation d’admissibilité après la proclamation des résultats du BTS, ce qui bloque énormément l’obtention de stage d’entreprise en vue de soutenance.
· L’Annulation injustifiée de la soutenance de fin de stage en décembre 2018 nonobstant le fait que les étudiants se soient acquittée de la somme de 5000f comme frais de dépôt de rapport de stage.
· L’annulation des délibérations de l’examen du BTS et l’annulation du repêchage.
· Le Désaccord total sur les frais d’inscription des grandes écoles qui sont passés de 40.000f à 85.000f en plus de frais annexes allant jusqu’à 250000 f d’un établissement a un autre sans concertations préalable avec les acteurs du système que nous sommes.
· La Suppression des prises en charge dans les grandes écoles.
II/ UNIVERSITES PUBLIQUES DE CI
· La mauvaise application du système LMD du au matériel didactique, manque de salle multimédia et de WIFI, de laboratoires, de stages d’immersion en entreprise.
· La privatisation du master dans les universités publiques contrairement aux principes du LMD.
· La suppression de certains départements à l’université après la fin de leur formation les obligeants à revenir au cycle inferieur.
· L’insuffisance de résidences universitaires à Abidjan 6.000 lits pour une population académique estimée à plus de 200.000 personnes.
· L’insuffisance de l’enveloppe budgétaire allouée aux étudiants pour la bourse et des secours financiers sans oublier les retards récurrents dans le paiement.
· Le renforcement de la flotte des bus parcourant les lignes universitaires.
III/ LES LYCEES ET COLLEGES
· L’inexistence des cantines scolaires rendant improductifs plusieurs élèves.
· Le manque d’enseignants, ce qui handicap les apprenants.
· La dégradation générale des écoles tandis que la COGES impose des frais annexes onéreux prétextant leur réhabilitation
· L’absence d’infirmerie et de toilettes dans toutes les écoles de Côte d’Ivoire
· La préinscription en ligne injustifiée des nouveaux bacheliers.
· La suppression des sessions de remplacement des examens à grand tirage.
IV/ NOTRE POSITION
A partir de ce qui précède:
- Nous exigeons l’arrêt immédiat des inscriptions dans les grandes écoles et universités privée tant qu’on ne retourne pas à 40.000f comme frais d’inscription.
- la suppression sans délai de 5000f au dépôt des frais de stage
- l’octroi de l’attestation d’admissibilité du BTS juste après les résultats
- le remboursement des étudiants s’étant acquittés de 5000f pour les cartes biométriques au titre des années 2015-2016, 2016-2017 et 2017-2018.
- La restitution des frais annexes aux élèves vus l’inefficacité du COGES à faire face à leurs promesses.
- La réhabilitation et réattribution de toutes cités universitaires d’Abidjan aux étudiants
- L’augmentation de l’enveloppe budgétaire allouée à la bourse et aux secours financiers
- La coalition appelle tous les élèves et étudiants à rester vigilants et à l’écoute des mots d’ordres à venir pour donner à l’école ivoirienne ses lettres de noblesses.
- Nous demandons notre prise en compte et notre présence lors de la concertation nationale de l’enseignement supérieur qui est imminente.
Nous vous remercions.
Secrétaire Général de la FETEP-CI
ASSALE AUGUSTE
08842737
Secrétaire Général d’UMES
N’GbOTI AUGUSTIN
57906491
Secrétaire Général de la LIGES
KOFFI ELYSEE
09313286
Mesdames et messieurs de la presse nationale, nous voudrions vous saluer et vous adresser nos sincères remerciements ainsi que la reconnaissance de notre plateforme composée de la LIGES, l’UMES et de la FETEPCI ; fer de lance, de la défense des intérêts matériels et moraux des élevés et étudiants de la côte d’ivoire.
Chers camarades des BEN ; des sections, des fédérations ou coordinations, des délégations et des organes de bases.
Camarades militantes, camarades militants. Etudiants, élèves, merci de venir nous soutenir assumant ainsi votre part dans la responsabilité collective dont nous sommes le porte étendard.
A l’instar de toute la côte d’ivoire, les élèves et étudiants sont témoins réguliers de la situation désastreuse dans notre école appelant à une prise de conscience commune et des actions concrètes.
Si la situation de l’école est désormais dans un labyrinthe presque sans issue, que dire des associations devant défendre les intérêts matériels et moraux de la population académique et scolaire ivoirienne.
Conscients que c’est ensemble que nous sommes forts et plus dynamiques, nous premiers responsable de la LIGES (ligue ivoirienne des groupements estudiantins et scolaires), UMES (union des mouvements estudiantins et scolaires côte d’ivoire), FETEPCI (fédération des élèves et étudiants de l’enseignement technique et professionnel de Côte d’Ivoire) avons décidé de coaliser nos forces en une unique et grande structure au service de l’école ivoirienne pour mettre fin aux maux qui la minent et au manque de célérité dans la prise de décisions courageuses et de leur application effective.
Cette plateforme a pour objet de sonner le réveil et impulser un nouveau souffle à la lutte pour le bien être de l’école dans notre pays.
Le trop long silence de nos différentes structures ressemble à une complicité très coupable des élèves et des étudiants de notre chère Côte d’Ivoire. Ayant constatés la démission de nos parents et les autres membres des systèmes
éducatifs (personnel administratif et même les gouvernements), nous sommes donc obligés de prendre nos responsabilités et mettre fin au processus de mort programmé de l’école ivoirienne, en ce sens quels sont les constats les plus alarmants de notre système éducatif et nos exigences pour la rendre plus performantes ?
I / UNIVERSITES PRIVEES ET GRANDES ECOLES
· Le retard dans la délivrance de l’attestation d’admissibilité après la proclamation des résultats du BTS, ce qui bloque énormément l’obtention de stage d’entreprise en vue de soutenance.
· L’Annulation injustifiée de la soutenance de fin de stage en décembre 2018 nonobstant le fait que les étudiants se soient acquittée de la somme de 5000f comme frais de dépôt de rapport de stage.
· L’annulation des délibérations de l’examen du BTS et l’annulation du repêchage.
· Le Désaccord total sur les frais d’inscription des grandes écoles qui sont passés de 40.000f à 85.000f en plus de frais annexes allant jusqu’à 250000 f d’un établissement a un autre sans concertations préalable avec les acteurs du système que nous sommes.
· La Suppression des prises en charge dans les grandes écoles.
II/ UNIVERSITES PUBLIQUES DE CI
· La mauvaise application du système LMD du au matériel didactique, manque de salle multimédia et de WIFI, de laboratoires, de stages d’immersion en entreprise.
· La privatisation du master dans les universités publiques contrairement aux principes du LMD.
· La suppression de certains départements à l’université après la fin de leur formation les obligeants à revenir au cycle inferieur.
· L’insuffisance de résidences universitaires à Abidjan 6.000 lits pour une population académique estimée à plus de 200.000 personnes.
· L’insuffisance de l’enveloppe budgétaire allouée aux étudiants pour la bourse et des secours financiers sans oublier les retards récurrents dans le paiement.
· Le renforcement de la flotte des bus parcourant les lignes universitaires.
III/ LES LYCEES ET COLLEGES
· L’inexistence des cantines scolaires rendant improductifs plusieurs élèves.
· Le manque d’enseignants, ce qui handicap les apprenants.
· La dégradation générale des écoles tandis que la COGES impose des frais annexes onéreux prétextant leur réhabilitation
· L’absence d’infirmerie et de toilettes dans toutes les écoles de Côte d’Ivoire
· La préinscription en ligne injustifiée des nouveaux bacheliers.
· La suppression des sessions de remplacement des examens à grand tirage.
IV/ NOTRE POSITION
A partir de ce qui précède:
- Nous exigeons l’arrêt immédiat des inscriptions dans les grandes écoles et universités privée tant qu’on ne retourne pas à 40.000f comme frais d’inscription.
- la suppression sans délai de 5000f au dépôt des frais de stage
- l’octroi de l’attestation d’admissibilité du BTS juste après les résultats
- le remboursement des étudiants s’étant acquittés de 5000f pour les cartes biométriques au titre des années 2015-2016, 2016-2017 et 2017-2018.
- La restitution des frais annexes aux élèves vus l’inefficacité du COGES à faire face à leurs promesses.
- La réhabilitation et réattribution de toutes cités universitaires d’Abidjan aux étudiants
- L’augmentation de l’enveloppe budgétaire allouée à la bourse et aux secours financiers
- La coalition appelle tous les élèves et étudiants à rester vigilants et à l’écoute des mots d’ordres à venir pour donner à l’école ivoirienne ses lettres de noblesses.
- Nous demandons notre prise en compte et notre présence lors de la concertation nationale de l’enseignement supérieur qui est imminente.
Nous vous remercions.
Secrétaire Général de la FETEP-CI
ASSALE AUGUSTE
08842737
Secrétaire Général d’UMES
N’GbOTI AUGUSTIN
57906491
Secrétaire Général de la LIGES
KOFFI ELYSEE
09313286