Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le téléphone portable occupe une place importante dans la société qu'il paraît, quasi impossible, pour beaucoup d'utilisateurs de s'en passer une seule journée.
Pourtant, lorsque l'écrivain français Phil Marso initiait la journée mondiale «sans téléphone portable» en 2001, il s'agissait pour lui, d'inviter le public à réfléchir sur l'utilisation qu'il fait du téléphone portable. Cette célébration s'étend sur trois jours les 6, 7 et 8 février de chaque année avec des thématiques ayant trait à l'utilisation et aux dangers de cet outil technologique.
« La journée sans portable? C'est vous qui me l'apprenez. Mais c'est impensable pour moi de passer une journée sans mon téléphone portable car c'est mon outil de travail», rétorque Abraham N'da, délégué médical.
Comme lui, de nombreuses personnes s'imaginent mal de se passer de cet appareil qui a révolutionné les moyens de communication au point d'être des «esclaves» du téléphone portable.
«Je ne peux pas sortir de chez moi sans mon téléphone portable. S'il m'arrive de l'égarer, c'est comme si je n'existe pas car je me sens coupé du monde», fait remarquer Maruis Koffi, gérant de maquis ajoutant qu'il fait toutes ses commandes, traite avec sa clientèle par le mobile. En plus, poursuit-il, « il permet une autonomie totale de communiquer quelque soit l'endroit où on est ».
Outre le besoin d'être joignable à tout moment, d'utiliser des applications comme le trafic routier, la météo, la bourse, l'actualité, de consulter ses courriels.., le téléphone portable est, aujourd'hui, un moyen de paiement électronique par l'introduction des services mobile money.
« Ce qui donne une liberté à l'utilisateur du téléphone mobile d'effectuer des transactions financières à tout moment. Avec le mobile, on peut suivre les mouvements sur son compte. Aujourd'hui, le mobile apparaît comme une nécessité si bien qu'on ne peut pas s'en passer», admet Jean-Charles Oulaï, cadre d'assurances.
Cependant, l'utilisation à outrance du téléphone mobile impacte la santé. Fabriqué avec des métaux rares dont le cuivre et l'or, le mobile présente de nombreux dangers pour la santé.
«Pour les yeux, l'usage excessif de l'écran impacte le cristallin. Les accrocs des textos peuvent avoir des tendinites au pouce. Au niveau du cou, rester longtemps en position courbée vers l'avant peut provoquer des douleurs cervicales, des tensions et des contractures au niveau de la nuque. A cela s'ajoute la nocivité des ondes électromagnétiques...», indique Dr Diakité Karim, généraliste dans une clinique de la place.
Pour le praticien, «une utilisation rationnelle du téléphone mobile s'impose car sans, peut-être, le savoir, l'usage sans cesse du téléphone portable nuit à l'organisme ».
Malgré tout, l'usage du mobile se développe au galop. Selon l'Union internationale des Télécommunications (UIT), on compte quelque 7 milliards d’abonnements à un téléphone mobile dans le monde pour 3,4 milliards d’utilisateurs. Pourvu que ceux-ci retiennent la journée mondiale sans téléphone portable. Pour l'heure, cette journée est méconnue sous les tropiques. Alors on reste scotché à son appareil sans modération.
HS/ls
Pourtant, lorsque l'écrivain français Phil Marso initiait la journée mondiale «sans téléphone portable» en 2001, il s'agissait pour lui, d'inviter le public à réfléchir sur l'utilisation qu'il fait du téléphone portable. Cette célébration s'étend sur trois jours les 6, 7 et 8 février de chaque année avec des thématiques ayant trait à l'utilisation et aux dangers de cet outil technologique.
« La journée sans portable? C'est vous qui me l'apprenez. Mais c'est impensable pour moi de passer une journée sans mon téléphone portable car c'est mon outil de travail», rétorque Abraham N'da, délégué médical.
Comme lui, de nombreuses personnes s'imaginent mal de se passer de cet appareil qui a révolutionné les moyens de communication au point d'être des «esclaves» du téléphone portable.
«Je ne peux pas sortir de chez moi sans mon téléphone portable. S'il m'arrive de l'égarer, c'est comme si je n'existe pas car je me sens coupé du monde», fait remarquer Maruis Koffi, gérant de maquis ajoutant qu'il fait toutes ses commandes, traite avec sa clientèle par le mobile. En plus, poursuit-il, « il permet une autonomie totale de communiquer quelque soit l'endroit où on est ».
Outre le besoin d'être joignable à tout moment, d'utiliser des applications comme le trafic routier, la météo, la bourse, l'actualité, de consulter ses courriels.., le téléphone portable est, aujourd'hui, un moyen de paiement électronique par l'introduction des services mobile money.
« Ce qui donne une liberté à l'utilisateur du téléphone mobile d'effectuer des transactions financières à tout moment. Avec le mobile, on peut suivre les mouvements sur son compte. Aujourd'hui, le mobile apparaît comme une nécessité si bien qu'on ne peut pas s'en passer», admet Jean-Charles Oulaï, cadre d'assurances.
Cependant, l'utilisation à outrance du téléphone mobile impacte la santé. Fabriqué avec des métaux rares dont le cuivre et l'or, le mobile présente de nombreux dangers pour la santé.
«Pour les yeux, l'usage excessif de l'écran impacte le cristallin. Les accrocs des textos peuvent avoir des tendinites au pouce. Au niveau du cou, rester longtemps en position courbée vers l'avant peut provoquer des douleurs cervicales, des tensions et des contractures au niveau de la nuque. A cela s'ajoute la nocivité des ondes électromagnétiques...», indique Dr Diakité Karim, généraliste dans une clinique de la place.
Pour le praticien, «une utilisation rationnelle du téléphone mobile s'impose car sans, peut-être, le savoir, l'usage sans cesse du téléphone portable nuit à l'organisme ».
Malgré tout, l'usage du mobile se développe au galop. Selon l'Union internationale des Télécommunications (UIT), on compte quelque 7 milliards d’abonnements à un téléphone mobile dans le monde pour 3,4 milliards d’utilisateurs. Pourvu que ceux-ci retiennent la journée mondiale sans téléphone portable. Pour l'heure, cette journée est méconnue sous les tropiques. Alors on reste scotché à son appareil sans modération.
HS/ls