Abidjan, 28 jan (AIP)-Le barreau de Côte d’Ivoire a appelé, lundi dans une déclaration à Abidjan, les juges à accomplir leur mission en toute indépendance et impartialité.
«Le barreau de Côte d’Ivoire demande, en conséquence, solennellement aux juges ivoiriens d’accomplir leur mission en toute indépendance et impartialité. Il rappelle aussi à ses membres que la profession d’avocat repose sur les principes d’honneur, d’indépendance, de probité, de délicatesse, de loyauté et de dignité », a indiqué le bâtonnier N’Dri Zé Thomas.
Selon le bâtonnier, dans le préambule de la constitution, le peuple de Côte d’Ivoire proclame «son attachement aux principes de la démocratie pluraliste fondée sur la tenue d’élections libres et transparentes, de la séparation et de l’équilibre des Pouvoirs ».
Il a ajouté que la constitution dispose en ses articles 139 alinéa 1er : «le pouvoir judiciaire est indépendant», et 140 alinéa 3 : « le juge n’obéit qu’à l’autorité de la loi».
"Enfin l’article 92 in fine de la constitution prévoit que la détention ou la poursuite d’un membre du Parlement est suspendue, si la chambre dont il est membre le requiert », a-t-il relevé.
«Ceux à qui notre peuple souverain a confié, en son nom, le pouvoir de dire le droit et réguler paisiblement tous les conflits sont les Juges. Il résulte donc de ces textes que le Juge ne doit recevoir d’ordre que de la loi », a expliqué au nom de l’ordre des avocats de Côte-d’Ivoire, N’Dri Zé Thomas.
De même, a-t-il détaillé, que la loi fait de l’avocat « l’un des acteurs principaux de la justice ».
«Notre avenir commun commande que chacun des acteurs principaux de la justice joue sa partition, en se conformant à son serment », a-t-il suggéré.
Pour M. N’Dri, un poste politique et administratif, une promotion et même la promesse ou l’attrait de biens matériels ne mettront jamais un juge ou un avocat à l’abri du jugement.
«S’il y a un refuge dans notre société où les citoyens et les investisseurs devraient se sentir en sécurité, c’est bien la justice. L’Etat de droit ne se proclame pas et ne se décrète pas, il se prouve », a relevé le barreau.
A l’en croire, cette sortie fait suite au dernier développement de l’actualité au niveau du droit et de la politique.
(AIP)
bsp/tm
«Le barreau de Côte d’Ivoire demande, en conséquence, solennellement aux juges ivoiriens d’accomplir leur mission en toute indépendance et impartialité. Il rappelle aussi à ses membres que la profession d’avocat repose sur les principes d’honneur, d’indépendance, de probité, de délicatesse, de loyauté et de dignité », a indiqué le bâtonnier N’Dri Zé Thomas.
Selon le bâtonnier, dans le préambule de la constitution, le peuple de Côte d’Ivoire proclame «son attachement aux principes de la démocratie pluraliste fondée sur la tenue d’élections libres et transparentes, de la séparation et de l’équilibre des Pouvoirs ».
Il a ajouté que la constitution dispose en ses articles 139 alinéa 1er : «le pouvoir judiciaire est indépendant», et 140 alinéa 3 : « le juge n’obéit qu’à l’autorité de la loi».
"Enfin l’article 92 in fine de la constitution prévoit que la détention ou la poursuite d’un membre du Parlement est suspendue, si la chambre dont il est membre le requiert », a-t-il relevé.
«Ceux à qui notre peuple souverain a confié, en son nom, le pouvoir de dire le droit et réguler paisiblement tous les conflits sont les Juges. Il résulte donc de ces textes que le Juge ne doit recevoir d’ordre que de la loi », a expliqué au nom de l’ordre des avocats de Côte-d’Ivoire, N’Dri Zé Thomas.
De même, a-t-il détaillé, que la loi fait de l’avocat « l’un des acteurs principaux de la justice ».
«Notre avenir commun commande que chacun des acteurs principaux de la justice joue sa partition, en se conformant à son serment », a-t-il suggéré.
Pour M. N’Dri, un poste politique et administratif, une promotion et même la promesse ou l’attrait de biens matériels ne mettront jamais un juge ou un avocat à l’abri du jugement.
«S’il y a un refuge dans notre société où les citoyens et les investisseurs devraient se sentir en sécurité, c’est bien la justice. L’Etat de droit ne se proclame pas et ne se décrète pas, il se prouve », a relevé le barreau.
A l’en croire, cette sortie fait suite au dernier développement de l’actualité au niveau du droit et de la politique.
(AIP)
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