Pesant plus que tous les avions de ligne jamais construits et valant plus que le PIB de nombreux pays, les déchets électroniques représentent un problème grandissant, avertissent jeudi des experts, qui lancent un appel pour s’y attaquer. Le monde produit chaque année près de 50 millions de tonnes de déchets électroniques -téléphones portables, ordinateurs, électroménager…-, dont la valeur est estimée à 55 milliards d’euros et dont seulement environ 20% sont recyclés.
Un impact désastreux pour les pays en voie de développement
Les Nations Unies et le World Business Council for Sustainable Development (WBCSD), une coalition de plus de 200 entreprises, ont lancé jeudi cet appel à agir contre cette source de pollution à l’occasion du Forum économique mondial de Davos. « C’est nécessaire car si les choses ne changent pas d’ici 2050, nous aurons 120 millions de tonnes de déchets annuellement« , avertit auprès de l’AFP Ruediger Kuehr, spécialiste en déchets électroniques. « Ça aura un impact sur la disponibilité des ressources et ça impacte la vie de très nombreuses personnes, en particulier dans les pays en voie de développement« , poursuit-il.
Pour l’instant le taux de recyclage de ces matériaux est faible car « il n’y a pas de demande, les prix des matières premières permettent toujours de les extraire des mines« , explique Ruediger Kuehr. « Technologiquement il est possible de pratiquement recycler (tous les métaux) mais ce n’est pas économiquement viable. » Aujourd’hui, la majorité de ces déchets dangereux, qui contiennent notamment des métaux lourds, finissent dans des décharges ou sont exportés illégalement vers des pays pauvres, posant des problèmes pour l’environnement et la santé.
Des pistes pour le recyclage
Le problème va croissant, de plus en plus d’objets du quotidien contenant de l’électronique, comme les jouets, les voitures ou encore les équipements médicaux. Alors que la guerre aux déchets plastiques est déclarée, les initiateurs de cet appel espèrent que les gouvernements, les entreprises et les consommateurs chercheront des pistes pour réutiliser ces déchets. Un téléphone portable contient en moyenne jusqu’à 60 matériaux différents, dont des plastiques et des métaux. L’extraction des métaux rares qu’il contient requiert toujours plus d’énergie et n’est pas toujours vertueuse sur le plan environnemental
Un impact désastreux pour les pays en voie de développement
Les Nations Unies et le World Business Council for Sustainable Development (WBCSD), une coalition de plus de 200 entreprises, ont lancé jeudi cet appel à agir contre cette source de pollution à l’occasion du Forum économique mondial de Davos. « C’est nécessaire car si les choses ne changent pas d’ici 2050, nous aurons 120 millions de tonnes de déchets annuellement« , avertit auprès de l’AFP Ruediger Kuehr, spécialiste en déchets électroniques. « Ça aura un impact sur la disponibilité des ressources et ça impacte la vie de très nombreuses personnes, en particulier dans les pays en voie de développement« , poursuit-il.
Pour l’instant le taux de recyclage de ces matériaux est faible car « il n’y a pas de demande, les prix des matières premières permettent toujours de les extraire des mines« , explique Ruediger Kuehr. « Technologiquement il est possible de pratiquement recycler (tous les métaux) mais ce n’est pas économiquement viable. » Aujourd’hui, la majorité de ces déchets dangereux, qui contiennent notamment des métaux lourds, finissent dans des décharges ou sont exportés illégalement vers des pays pauvres, posant des problèmes pour l’environnement et la santé.
Des pistes pour le recyclage
Le problème va croissant, de plus en plus d’objets du quotidien contenant de l’électronique, comme les jouets, les voitures ou encore les équipements médicaux. Alors que la guerre aux déchets plastiques est déclarée, les initiateurs de cet appel espèrent que les gouvernements, les entreprises et les consommateurs chercheront des pistes pour réutiliser ces déchets. Un téléphone portable contient en moyenne jusqu’à 60 matériaux différents, dont des plastiques et des métaux. L’extraction des métaux rares qu’il contient requiert toujours plus d’énergie et n’est pas toujours vertueuse sur le plan environnemental