Le procès en appel du député ivoirien Alain Lobognon, condamné à un an de prison ferme pour divulgation de «fausse nouvelle» sur les réseaux sociaux, est prévu mercredi, a indiqué lundi à APA Me Mamadou Lamine Diarrassouba, l’un de ses avocats.
Le procès se tiendra « mercredi à 12h (GMT) dans la petite salle de la Cour d’appel » du tribunal d’Abidjan-Plateau, a précisé Me Mamadou Lamine Diarrassouba, qui rapporte que M. Lobognon, député de Fresco (sud-ouest ivoirien), est « très confiant ».
« Il est en tout cas dans de très bonnes dispositions d’esprit » et a « toujours fait confiance à l’institution judiciaire (…). Et, c’est ce qui l’anime », a assuré Me Mamadou Lamine Diarrassouba, l’un des membres du conseil de M. Lobognon.
Il est reproché au député ivoirien Alain Lobognon d’avoir diffusé, le 9 janvier 2019, une « nouvelle fausse » via un tweet. Selon l’information diffusée, le procureur de la République avait ordonné l’arrestation d’un autre député.
Au cours d’une conférence de presse, le procureur de la République Richard Adou, a démenti le post de Alain Lobognon, un proche du président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, annonçant des poursuites contre lui pour flagrant délit.
Pour les avocats de M. Lobognon, leur client, en tant qu' « ancien ministre, ne peut être poursuivi selon la procédure de flagrant délit sauf le cas d’atteinte à la sûreté de l’Etat (…). Il n’est par conséquent pas passible de la procédure de flagrant délit ».
Le Conseil du député ivoirien avait soulevé cette exception, le 29 janvier 2019 au procès, mettant en cause la compétence du président de la Chambre des flagrants délits pour juger cette affaire. Sa décision de joindre son avis sur l’exception au fond, a amené les avocats à se déporter.
Selon ses avocats l’affaire devrait être préalablement soumise à la Cour suprême au regard de la loi. Lundi, Amnesty International a dénoncé dans une communication des « arrestations arbitraires » et des harcèlements judiciaires » dans le pays, citant M. Lobognon.
AP/ls/APA
Le procès se tiendra « mercredi à 12h (GMT) dans la petite salle de la Cour d’appel » du tribunal d’Abidjan-Plateau, a précisé Me Mamadou Lamine Diarrassouba, qui rapporte que M. Lobognon, député de Fresco (sud-ouest ivoirien), est « très confiant ».
« Il est en tout cas dans de très bonnes dispositions d’esprit » et a « toujours fait confiance à l’institution judiciaire (…). Et, c’est ce qui l’anime », a assuré Me Mamadou Lamine Diarrassouba, l’un des membres du conseil de M. Lobognon.
Il est reproché au député ivoirien Alain Lobognon d’avoir diffusé, le 9 janvier 2019, une « nouvelle fausse » via un tweet. Selon l’information diffusée, le procureur de la République avait ordonné l’arrestation d’un autre député.
Au cours d’une conférence de presse, le procureur de la République Richard Adou, a démenti le post de Alain Lobognon, un proche du président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, annonçant des poursuites contre lui pour flagrant délit.
Pour les avocats de M. Lobognon, leur client, en tant qu' « ancien ministre, ne peut être poursuivi selon la procédure de flagrant délit sauf le cas d’atteinte à la sûreté de l’Etat (…). Il n’est par conséquent pas passible de la procédure de flagrant délit ».
Le Conseil du député ivoirien avait soulevé cette exception, le 29 janvier 2019 au procès, mettant en cause la compétence du président de la Chambre des flagrants délits pour juger cette affaire. Sa décision de joindre son avis sur l’exception au fond, a amené les avocats à se déporter.
Selon ses avocats l’affaire devrait être préalablement soumise à la Cour suprême au regard de la loi. Lundi, Amnesty International a dénoncé dans une communication des « arrestations arbitraires » et des harcèlements judiciaires » dans le pays, citant M. Lobognon.
AP/ls/APA