Abidjan (Côte d’Ivoire) - Deux enseignants de l’Université Félix Houphouët-Boigny (publique) dont le secrétaire général de la Cordination nationale des enseignants et chercheurs (CNEC), Jonhson Kouassi Zamina, accusés d’avoir perturbé les cours, ont été transférés mardi à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), selon une source syndicale.
M. Jonhson Zamina et Joël Dade, un professeur de chimie, interpellés lundi par la police sur le campus de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, ont été présentés au procureur de la République avant d’être mis sous mandat de dépôt, a indiqué Ehui Bedikou, un responsable de la CNEC.
Ces deux enseignants, dira-t-il, ont été inculpés pour « troubles à l’odre public, séquestration, menaces et injures », a fait savoir M. Bedikou, chargé de la communication de la CNEC, qui a relevé qu'ils « seront jugés dans 15 jours ».
Plusieurs syndicats du secteur de l’éducation et formation, ont dénoncé mardi cette arrestation. Des enseignants qui avaient entamé des pourparlers avec le gouvernement à l’effet de se pencher sur leurs revendications, ont suspendu les discussions.
La Coalition des syndicats du secteur public (CSSP) a, dans une note, exprimé son « indignation » face à cette arrestation, demandant au gouvernement « d’arrêter les menaces qui ne font que jeter de l’huile sur le feu et d’apporter des solutions durables aux préoccupations que posent les fonctionnaires ».
Les membres de la CNEC, un syndicat de l’Université Félix Houphouët-Boigny, la plus grande du pays, ont engagé depuis le 4 février 2019 une grève de un an équivalent à la durée de suspension de deux de leur collègue, et pour exiger l’annulation des sanctions encourues.
AP/ls
M. Jonhson Zamina et Joël Dade, un professeur de chimie, interpellés lundi par la police sur le campus de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, ont été présentés au procureur de la République avant d’être mis sous mandat de dépôt, a indiqué Ehui Bedikou, un responsable de la CNEC.
Ces deux enseignants, dira-t-il, ont été inculpés pour « troubles à l’odre public, séquestration, menaces et injures », a fait savoir M. Bedikou, chargé de la communication de la CNEC, qui a relevé qu'ils « seront jugés dans 15 jours ».
Plusieurs syndicats du secteur de l’éducation et formation, ont dénoncé mardi cette arrestation. Des enseignants qui avaient entamé des pourparlers avec le gouvernement à l’effet de se pencher sur leurs revendications, ont suspendu les discussions.
La Coalition des syndicats du secteur public (CSSP) a, dans une note, exprimé son « indignation » face à cette arrestation, demandant au gouvernement « d’arrêter les menaces qui ne font que jeter de l’huile sur le feu et d’apporter des solutions durables aux préoccupations que posent les fonctionnaires ».
Les membres de la CNEC, un syndicat de l’Université Félix Houphouët-Boigny, la plus grande du pays, ont engagé depuis le 4 février 2019 une grève de un an équivalent à la durée de suspension de deux de leur collègue, et pour exiger l’annulation des sanctions encourues.
AP/ls