Abidjan, Le vice-président principal de la Banque africaine de développement, Charles Boamah, a révélé que 80% de la migration africaine s’effectue à l’intérieur du continent.
En 2017, les Africains représentaient 10% des 258 millions de personnes qui ont migré dans le monde alors que la migration intra-africaine se situe autour de 80%, a confié Charles Boamah qui s’exprimait, lundi, à l’ouverture de la 3è édition du Forum africain pour la résilience dédié à la migration.
Il a, par ailleurs, insisté sur les dividendes que pourrait apporter une migration sûre et maitrisée aux pays de départ, de transit et de destination.
« La migration est régulière à hauteur de 80%, qu’elle bénéficie aux pays d’accueil puisque 85% des apports y restent, que la migration africaine est essentiellement africaine (sur 5 migrants africains, 4 restent en Afrique) », a ajouté le ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Ally Coulibaly, convaincu que cette rencontre va permettre d’anéantir les préjugés sur le phénomène migratoire.
Pour lui, pour une meilleure gestion des migrations, il faut rétablir la vérité face à des débats "démagogiques, xénophobes et outrancièrement mensongers".
Les travaux, sur trois jours, permettront aux participants de débattre des défis posés par la migration, la sécurité, le chômage des jeunes, les questions de genre, les effets du changement climatique.
Plate-forme unique de partage d’expériences entre participants venus de divers horizons, la troisième édition du Forum africain pour la résilience, organisée avec le soutien de l’Agence suisse pour le développement et la coopération (SDC), va également permettre d’examiner les formidables opportunités qu’offre la migration en tant que vecteur de développement, source de partage de valeurs sociales entre les pays de départ, de transit et de destination.
(AIP)
kkf/fmo
En 2017, les Africains représentaient 10% des 258 millions de personnes qui ont migré dans le monde alors que la migration intra-africaine se situe autour de 80%, a confié Charles Boamah qui s’exprimait, lundi, à l’ouverture de la 3è édition du Forum africain pour la résilience dédié à la migration.
Il a, par ailleurs, insisté sur les dividendes que pourrait apporter une migration sûre et maitrisée aux pays de départ, de transit et de destination.
« La migration est régulière à hauteur de 80%, qu’elle bénéficie aux pays d’accueil puisque 85% des apports y restent, que la migration africaine est essentiellement africaine (sur 5 migrants africains, 4 restent en Afrique) », a ajouté le ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Ally Coulibaly, convaincu que cette rencontre va permettre d’anéantir les préjugés sur le phénomène migratoire.
Pour lui, pour une meilleure gestion des migrations, il faut rétablir la vérité face à des débats "démagogiques, xénophobes et outrancièrement mensongers".
Les travaux, sur trois jours, permettront aux participants de débattre des défis posés par la migration, la sécurité, le chômage des jeunes, les questions de genre, les effets du changement climatique.
Plate-forme unique de partage d’expériences entre participants venus de divers horizons, la troisième édition du Forum africain pour la résilience, organisée avec le soutien de l’Agence suisse pour le développement et la coopération (SDC), va également permettre d’examiner les formidables opportunités qu’offre la migration en tant que vecteur de développement, source de partage de valeurs sociales entre les pays de départ, de transit et de destination.
(AIP)
kkf/fmo