Abidjan, L’ex-président du Bostwana, Festus Mogae, effectue, à Abidjan, une visite de plaidoyer en matière de lutte contre le Sida et son influence au cours de laquelle il a rencontré, mardi, le président du Sénat ivoirien, Jeannot Ahoussou Kouadio, avec qui il a échangé sur l’expérience de son pays et la nécessité de maintenir la vigilance.
Soutenue par ONUSIDA cette mission vise à mobiliser et soutenir les dirigeants africains et les leaders du monde pour renouveler et intensifier la lutte contre le VIH et le SIDA, une initiative des « Champions pour une génération sans SIDA en Afrique ».
« Nous avons affirmé notre solidarité et notre satisfaction pour les progrès réalisés en Côte d’Ivoire dans un contexte de baisse des subventions à la lutte contre cette maladie », a déclaré le président des Champions pour une génération sans SIDA en Afrique, une plateforme regroupant 13 anciens chefs d’Etats et d’institutions.
« Nous avons demandé à chaque sénateur de se faire l’avocat de la lutte pour la sensibilisation des populations, pour maintenir la vigilance (…) parce que si malgré les progrès, nous baissons les bras, l’ennemi commun reprendra des forces », a prévenu Festus Mogae.
Le président du Sénat a assuré son hôte d’avoir pris bonne note de ses recommandations dont son institution fera une forte amplification, à travers notamment « un point focal ».
« Nous allons instituer un point focal au sein du Sénat pour amplifier votre discours pour éradiquer la maladie à l’horizon 2030 pour des populations avec un esprit saint dans un corps saint pour le développement du pays », s’est-il engagé en présence des sénateurs Alain Cocautrey, Bobi Assa Emilienne, Saraka Sacko.
« Le Bostwana est un petit pays par la taille, mais un grand pays en termes de bonne gouvernance. La stabilité de ce pays prouve que la stabilité politique va de pair avec la bonne santé des populations et que la guerre et le désordre favorisent la propagation de la maladie », a-t-il relevé, soulignant que la seule présence de l’ex-président botswanais en Côte d’Ivoire « nous interpelle à poursuivre la lutte dans nos régions, communes et districts ».
Avant Jeannot Ahoussou Kouadio, Festus Mogae avait rencontré, la veille, le président Alassane Ouattara qui l’avait informé de l’allocation de 21 milliards de FCFA sur trois ans (2018-2020) pour la prévention et la lutte contre la pandémie en Côte d’Ivoire.
Selon la dernière enquête de l’Evaluation de l’impact du VIH dans la population en Côte d’Ivoire (CIPHIA 2018), la prévalence nationale chez les 15-49 ans est de 2,5% soit 1,4% chez les hommes et 3,6 chez les femmes (contre 4,7% en 2005 et 3,7% en 2012) pour 436 269 personnes vivant avec la maladie.
(AIP)
aaa/ask
Soutenue par ONUSIDA cette mission vise à mobiliser et soutenir les dirigeants africains et les leaders du monde pour renouveler et intensifier la lutte contre le VIH et le SIDA, une initiative des « Champions pour une génération sans SIDA en Afrique ».
« Nous avons affirmé notre solidarité et notre satisfaction pour les progrès réalisés en Côte d’Ivoire dans un contexte de baisse des subventions à la lutte contre cette maladie », a déclaré le président des Champions pour une génération sans SIDA en Afrique, une plateforme regroupant 13 anciens chefs d’Etats et d’institutions.
« Nous avons demandé à chaque sénateur de se faire l’avocat de la lutte pour la sensibilisation des populations, pour maintenir la vigilance (…) parce que si malgré les progrès, nous baissons les bras, l’ennemi commun reprendra des forces », a prévenu Festus Mogae.
Le président du Sénat a assuré son hôte d’avoir pris bonne note de ses recommandations dont son institution fera une forte amplification, à travers notamment « un point focal ».
« Nous allons instituer un point focal au sein du Sénat pour amplifier votre discours pour éradiquer la maladie à l’horizon 2030 pour des populations avec un esprit saint dans un corps saint pour le développement du pays », s’est-il engagé en présence des sénateurs Alain Cocautrey, Bobi Assa Emilienne, Saraka Sacko.
« Le Bostwana est un petit pays par la taille, mais un grand pays en termes de bonne gouvernance. La stabilité de ce pays prouve que la stabilité politique va de pair avec la bonne santé des populations et que la guerre et le désordre favorisent la propagation de la maladie », a-t-il relevé, soulignant que la seule présence de l’ex-président botswanais en Côte d’Ivoire « nous interpelle à poursuivre la lutte dans nos régions, communes et districts ».
Avant Jeannot Ahoussou Kouadio, Festus Mogae avait rencontré, la veille, le président Alassane Ouattara qui l’avait informé de l’allocation de 21 milliards de FCFA sur trois ans (2018-2020) pour la prévention et la lutte contre la pandémie en Côte d’Ivoire.
Selon la dernière enquête de l’Evaluation de l’impact du VIH dans la population en Côte d’Ivoire (CIPHIA 2018), la prévalence nationale chez les 15-49 ans est de 2,5% soit 1,4% chez les hommes et 3,6 chez les femmes (contre 4,7% en 2005 et 3,7% en 2012) pour 436 269 personnes vivant avec la maladie.
(AIP)
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