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Société Publié le mercredi 27 mars 2019 | APA

Présentation d’une invention numérique pour la réduction du taux d’analphabétisme en Côte d’Ivoire

Présentation d’une invention numérique pour la réduction du taux d’analphabétisme en Côte d’Ivoire
© APA Par PR
Conférence de presse relative à un nouveau processus d`Alphabétisation numérique
Abidjan le 27 mars 2019. Afin de contribuer à l’émergence du pays et réduite le taux d’analphabètes, un nouveau processus d`Alphabétisation numérique de technologie ivoirienne a été présenté à la presse ce mercredi
Une invention numérique dénommée « AmBC », a été présentée mercredi à Abidjan, comme une solution pour réduire le taux d’analphabétisme en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

« C’est un système d’alphabétisation novateur. Il comprend un téléphone portable, le cahier magique », a indiqué Yaya Touré, l’un des initiateurs de cet outil, expliquant que plusieurs constats ont suscité la mise en place de ce système.

« Il y’ a un problème sérieux. L’on note 56 % d’analphabètes en Côte d’Ivoire dont 60 % de femmes», a regretté M. Touré.

« Il y’a une inadéquation entre l’organisation de cours d’alphabétisme et la disponibilité des apprenants », a-t-il ajouté, d’où « AmBC » proposée par BYTE Sarl, une start-up en recherche et développement en informatique et innovation NTIC’s.

En expérimentation, « 87 % de apprenants maîtrisent le Smartphone, 94 % ont une parfaite compréhension des leçons AmBC et une bonne progression maîtrisent les leçons et 0 % d’abstention».

Jean Philippe Kaboré , co-fondateur , a pour sa part , fait savoir que ce produit a reçu plusieurs distinctions dont le « Spécial Award 2019» au sommet mondial pour la société de l’information.

« Ce prix est accompagné d’une lettre d’intérêt pour développer notre solution à travers le monde. C’est une double victoire », s’est réjoui M. Kaboré qui note comme perspectives l’introduction des langues locales comme support d’apprentissage et un objectif de 30 000 apprenants par an.

Le Président du Conseil de gestion du Fonds de développement de la formation professionnelle (FDFP) , Joël N’Guessan saluant cette initiative, a révélé que son institution va «s’investir totalement au niveau logistique et financier dans le développement de cette application ».

« On ne peut pas aller à l’émergence en laissant des gens dans le noir. C’est un enjeu capital », a insisté Joël Nguessan, exhortant les initiateurs à réduire à moins de 10 % , le taux d’analphabétisme.

SY/ls/APA
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