La Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) de Côte d’Ivoire a enregistré en 2018 quelque 2860 plaintes pour un préjudice estimé de 5,595 milliards FCFA, a appris APA, lundi à Abidjan, au cours d’une cérémonie de présentation du bilan des activités de cette structure et ses perspectives en 2019.
«Au cours de l’année 2018, dans son activité de répression, la Plateforme de la lutte contre la cybercriminalité a enregistré 2860 plaintes pour un préjudice estimé à 5 595 075 980 FCFA», a déclaré responsable de la PLCC, le Commissaire Mamadou Fofana, ajoutant que « 89 personnes ont été interpellées dont 73 déférées devant les juridictions compétentes».
Poursuivant, l’officier de police a précisé que 60% des plaignants sont des hommes, contre 36 % qui sont des femmes et 4% des entreprises, 88% de ces victimes ont plus de 26 ans ».
« Ces victimes sont des personnes âgées en moyenne de 40 ans et de classe sociale moyenne qui ont eu une trop grande confiance au monde virtuel », a-t-il expliqué en présence du directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI), Bilé Diéméléou et du Commissaire Yaya Doumbia, Sous-directeur de la Direction de l’informatique et des traces technologiques (DITT).
Toujours selon le Commissaire Fofana, 92% des personnes déférées devant les juridictions compétentes sont des hommes et 63% ont entre 18 et 27 ans, quand 37% sont des élèves et des étudiants, et 19% sont des sans-emplois.
« Ces criminels sont des jeunes âgés en moyenne de 24 ans qui ont connu une scolarité difficile ou une déscolarisation depuis la classe de 3è », a-t-il encore poursuivi, imputant le comportement de ces criminels à la pauvreté et au chômage.
En 2018, les types d’arnaque les plus récurrents ont été en première position, la fraude sur le porte-monnaie électronique, en deuxième position l’usurpation d’identité et en troisième position les atteintes à l’image et à l’honneur.
Concernant la fraude sur le porte-monnaie électronique, deux procédés sont utilisés par les cybercriminels. Le premier procédé est l’arnaque par l’ingénierie sociale. Le second procédé est appelé le SIM swap. Pour ce type d’arnaque, la Plateforme de la lutte contre la cybercriminalité a enregistré 538 plaintes pour un préjudice estimé à 257 905 471 FCFA.
Pour le second type d’arnaque, il s’agit de l’usurpation d’identité. Cette arnaque consiste pour le cybercriminel à usurper l’identité d’une personne physique ou morale pour commettre son forfait. Et pour ce type d’arnaque, en 2018, la Plateforme a enregistré 407 plaintes pour un préjudice estimé à 295 368 722 FCFA.
Le troisième type d’arnaque est relatif à l’atteinte à l’image et à l’honneur. Il concerne les menaces, les diffamations, l’incitation à la haine, l’apologie du terrorisme via internet, a encore expliqué le Commissaire Mamadou Fofana, soulignant que ces chiffres ont une tendance baissière par rapport à 2017.
Pour ce type d’arnaque, la Plateforme a enregistré 374 plaintes pour un préjudice estimé à 23 784 135 FCFA.
Au titre des activités de prévention, la Plateforme a effectué 38 publications sur son site internet en 2018, sa page facebook comptait 116 172 abonnés. Elle a également à son actif 3152 étudiants sensibilisés à travers 21 ateliers, et 917 agents de banques, des policiers et des gendarmes formés à travers sept sessions de formation.
Pour 2019, la Plateforme entend prévenir et renforcer la capacité de résilience des populations face à la cybercriminalité par l’organisation d’une campagne nationale de lutte contre la criminalité. Un séminaire de formation sur les mécanismes de répression en matière de cybercriminalité est également prévu.
La Plateforme de lutte contre la cybercriminalité a été créée en 2011 par un accord entre le ministère ivoirien de l’Intérieur et l’Agence des télécommunications de Côte d’Ivoire (ATCI), devenue l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI). Son objectif est la mise en place d’un cadre de coopération pour la lutte contre la cybercriminalité.
Elle a entre autres pour missions d’effectuer des enquêtes judiciaires portant sur les infractions visant ou utilisant des systèmes informatiques, et portant également sur les modes de traitement, de stockage et de transmission de l’information, d’apporter son assistance technique aux services de Police et aux services connexes chargés de l’application de la loi lors des enquêtes judiciaires.
La PLCC vise également à contribuer à la mise en place de moyens techniques et au développement de l’expertise pour l’examen et le traçage des systèmes d’information, et notamment l’audit et l’autopsie des disques durs d’ordinateurs, des téléphones et des autres médias de stockage et de traitement de l’information.
Elle est composée d’enquêteurs, d’ingénieurs, et techniciens de la DITT, de la Direction de la Police économique et financière (DPEF) et de l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI).
LS/APA
«Au cours de l’année 2018, dans son activité de répression, la Plateforme de la lutte contre la cybercriminalité a enregistré 2860 plaintes pour un préjudice estimé à 5 595 075 980 FCFA», a déclaré responsable de la PLCC, le Commissaire Mamadou Fofana, ajoutant que « 89 personnes ont été interpellées dont 73 déférées devant les juridictions compétentes».
Poursuivant, l’officier de police a précisé que 60% des plaignants sont des hommes, contre 36 % qui sont des femmes et 4% des entreprises, 88% de ces victimes ont plus de 26 ans ».
« Ces victimes sont des personnes âgées en moyenne de 40 ans et de classe sociale moyenne qui ont eu une trop grande confiance au monde virtuel », a-t-il expliqué en présence du directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI), Bilé Diéméléou et du Commissaire Yaya Doumbia, Sous-directeur de la Direction de l’informatique et des traces technologiques (DITT).
Toujours selon le Commissaire Fofana, 92% des personnes déférées devant les juridictions compétentes sont des hommes et 63% ont entre 18 et 27 ans, quand 37% sont des élèves et des étudiants, et 19% sont des sans-emplois.
« Ces criminels sont des jeunes âgés en moyenne de 24 ans qui ont connu une scolarité difficile ou une déscolarisation depuis la classe de 3è », a-t-il encore poursuivi, imputant le comportement de ces criminels à la pauvreté et au chômage.
En 2018, les types d’arnaque les plus récurrents ont été en première position, la fraude sur le porte-monnaie électronique, en deuxième position l’usurpation d’identité et en troisième position les atteintes à l’image et à l’honneur.
Concernant la fraude sur le porte-monnaie électronique, deux procédés sont utilisés par les cybercriminels. Le premier procédé est l’arnaque par l’ingénierie sociale. Le second procédé est appelé le SIM swap. Pour ce type d’arnaque, la Plateforme de la lutte contre la cybercriminalité a enregistré 538 plaintes pour un préjudice estimé à 257 905 471 FCFA.
Pour le second type d’arnaque, il s’agit de l’usurpation d’identité. Cette arnaque consiste pour le cybercriminel à usurper l’identité d’une personne physique ou morale pour commettre son forfait. Et pour ce type d’arnaque, en 2018, la Plateforme a enregistré 407 plaintes pour un préjudice estimé à 295 368 722 FCFA.
Le troisième type d’arnaque est relatif à l’atteinte à l’image et à l’honneur. Il concerne les menaces, les diffamations, l’incitation à la haine, l’apologie du terrorisme via internet, a encore expliqué le Commissaire Mamadou Fofana, soulignant que ces chiffres ont une tendance baissière par rapport à 2017.
Pour ce type d’arnaque, la Plateforme a enregistré 374 plaintes pour un préjudice estimé à 23 784 135 FCFA.
Au titre des activités de prévention, la Plateforme a effectué 38 publications sur son site internet en 2018, sa page facebook comptait 116 172 abonnés. Elle a également à son actif 3152 étudiants sensibilisés à travers 21 ateliers, et 917 agents de banques, des policiers et des gendarmes formés à travers sept sessions de formation.
Pour 2019, la Plateforme entend prévenir et renforcer la capacité de résilience des populations face à la cybercriminalité par l’organisation d’une campagne nationale de lutte contre la criminalité. Un séminaire de formation sur les mécanismes de répression en matière de cybercriminalité est également prévu.
La Plateforme de lutte contre la cybercriminalité a été créée en 2011 par un accord entre le ministère ivoirien de l’Intérieur et l’Agence des télécommunications de Côte d’Ivoire (ATCI), devenue l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI). Son objectif est la mise en place d’un cadre de coopération pour la lutte contre la cybercriminalité.
Elle a entre autres pour missions d’effectuer des enquêtes judiciaires portant sur les infractions visant ou utilisant des systèmes informatiques, et portant également sur les modes de traitement, de stockage et de transmission de l’information, d’apporter son assistance technique aux services de Police et aux services connexes chargés de l’application de la loi lors des enquêtes judiciaires.
La PLCC vise également à contribuer à la mise en place de moyens techniques et au développement de l’expertise pour l’examen et le traçage des systèmes d’information, et notamment l’audit et l’autopsie des disques durs d’ordinateurs, des téléphones et des autres médias de stockage et de traitement de l’information.
Elle est composée d’enquêteurs, d’ingénieurs, et techniciens de la DITT, de la Direction de la Police économique et financière (DPEF) et de l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI).
LS/APA